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A Anvers, l'idée de l’échevin Koen Kennis (N-VA) fait ce matin la Une de la presse. L'idée, c'est de lever, à partir du 1er janvier prochain, une taxe contre certains petits commerces.
Essentiellement, les magasins qui donnent une "mauvaise image" de la Ville.
Sans définir précisément le concept. On parle déjà d’une "taxe sur les allochtones".
Les night-shop, les bars à chicha, phone shops, les sexshops…
Voilà, selon la presse du nord, les magasins qui seraient visés par cette taxe.
Mais la liste n’est pas exhaustive. La taxe en question serait de 6000€ pour tout démarrage d'activité (soit pour obtenir la licence d'ouverture) qui s'ajoutent aux 1500€ de taxe annuelle pour ces commerces.
Le but avoué n'est clairement pas de gonfler les revenus fiscaux de la ville mais bien de dissuader les commerçants.
La présidente du Syndicat national des indépendants (SNI) a d'ailleurs déjà dit tout le mal qu'elle pensait de la mesure.
De son côté, De Morgen s'interroge : comment la Ville d'Anvers va-t-elle définir ce concept de "magasin qui nuit à l'image d'une Ville"?
A Bruxelles, par exemple, des taxes élevées sur les magasins de nuit autour de la Grand-Place ainsi qu'une interdiction de la vente d'alcool par ces commerces après 22h sont en vigueur.
Louvain, Gand ou Malines taxent également les nightshops.
Mais la règle est ici plus objective et clairement définie.
Et n'est pas forcément destinée à être dissuasive, soit que les montants des taxes sont moins élevés, soit que les sommes en question peuvent être récupérées sous réserve de respect des règles légales dans l'exercice de son activité (comme à Malines par exemple).
Mais à Anvers, le type de commerce touché reste flou. Comme le relève Wouter Van Vooren dans De Morgen : "un collaborateur de l’échevin (N-VA) a confirmé que célèbre la friterie ‘t Draaske ne serait pas concernée.
Cette taxe concernera donc bien dans une écrasante majorité des activités exécutées par des personnes d’origine étrangère".
Ce seraient donc essentiellement les commerces tenus et/ou fréquentés surtout par des "nouveaux Belges" qui sont visés par cette mesure. Laquelle prend là une dimension aux relents xénophobes.
De Morgen reprend d’ailleurs en Une cette déclaration d'un commerçant anversois : "Appelons cela une taxe sur les allochtones!".
Les jeunes Open Vld dénoncent également ce "racisme masqué". Car disent-ils dans la foulée de la presse flamande, la plupart du temps, ce sont bel et bien des allochtones qui tiennent ce genre de commerce.
http://www.rtbf.be/info/belgique/de...axe-percue-comme-du-racisme-masque?id=8509357
Essentiellement, les magasins qui donnent une "mauvaise image" de la Ville.
Sans définir précisément le concept. On parle déjà d’une "taxe sur les allochtones".
Les night-shop, les bars à chicha, phone shops, les sexshops…
Voilà, selon la presse du nord, les magasins qui seraient visés par cette taxe.
Mais la liste n’est pas exhaustive. La taxe en question serait de 6000€ pour tout démarrage d'activité (soit pour obtenir la licence d'ouverture) qui s'ajoutent aux 1500€ de taxe annuelle pour ces commerces.
Le but avoué n'est clairement pas de gonfler les revenus fiscaux de la ville mais bien de dissuader les commerçants.
La présidente du Syndicat national des indépendants (SNI) a d'ailleurs déjà dit tout le mal qu'elle pensait de la mesure.
De son côté, De Morgen s'interroge : comment la Ville d'Anvers va-t-elle définir ce concept de "magasin qui nuit à l'image d'une Ville"?
A Bruxelles, par exemple, des taxes élevées sur les magasins de nuit autour de la Grand-Place ainsi qu'une interdiction de la vente d'alcool par ces commerces après 22h sont en vigueur.
Louvain, Gand ou Malines taxent également les nightshops.
Mais la règle est ici plus objective et clairement définie.
Et n'est pas forcément destinée à être dissuasive, soit que les montants des taxes sont moins élevés, soit que les sommes en question peuvent être récupérées sous réserve de respect des règles légales dans l'exercice de son activité (comme à Malines par exemple).
Mais à Anvers, le type de commerce touché reste flou. Comme le relève Wouter Van Vooren dans De Morgen : "un collaborateur de l’échevin (N-VA) a confirmé que célèbre la friterie ‘t Draaske ne serait pas concernée.
Cette taxe concernera donc bien dans une écrasante majorité des activités exécutées par des personnes d’origine étrangère".
Ce seraient donc essentiellement les commerces tenus et/ou fréquentés surtout par des "nouveaux Belges" qui sont visés par cette mesure. Laquelle prend là une dimension aux relents xénophobes.
De Morgen reprend d’ailleurs en Une cette déclaration d'un commerçant anversois : "Appelons cela une taxe sur les allochtones!".
Les jeunes Open Vld dénoncent également ce "racisme masqué". Car disent-ils dans la foulée de la presse flamande, la plupart du temps, ce sont bel et bien des allochtones qui tiennent ce genre de commerce.
http://www.rtbf.be/info/belgique/de...axe-percue-comme-du-racisme-masque?id=8509357
