didadoune
VIB
Le parquet d'Anvers a confirmé jeudi que trois inspecteurs de la police locale d'Anvers ont été placés sous mandat d'arrêt par un juge d'instruction dans le cadre d'une enquête pour des délits commis dans l'exercice de leur fonction.
Un quatrième agent a été libéré sous conditions. Il doit se tenir à la disposition des enquêteurs et ne peut provisoirement plus exercer sa fonction, a confirmé son avocat Axel De Schampheleire. Les quatre inspecteurs ont été suspendus, annonce le cabinet du bourgmestre d'Anvers Bart De Wever.
Le parquet a confirmé qu'il existait "des indices sérieux de culpabilité" à l'encontre de ces inspecteurs. Le parquet a également confirmé jeudi la nature des faits reprochés à ces inspecteurs, à savoir vol avec violence et extorsion en bande organisée.
Les quatre inspecteurs, âgés de 24 à 34 ans, visaient des personnes en situation de vulnérabilité, essentiellement des sans-papiers et des réfugiés. Les victimes étaient dépouillées de leur argent et de leurs biens lors de contrôles aléatoires parfois violents.
L'agent qui a été libéré sous conditions aurait été impliqué dans un seul de ces faits, en juin de l'année dernière, lors du contrôle d'une asbl située à Borgerhout, dans la banlieue anversoise.
Au moment où les trois autres agents ont commencé à extorquer des personnes à l'étage, cet agent serait resté au rez-de-chaussée. "Il ne savait pas du tout ce qu'il se passait. Je crois en son innocence", a indiqué Me De Schampheleire. Son client a entre-temps demandé sa mutation.
Les trois autres inspecteurs ont par contre été arrêtés par le juge d'instruction. Ils comparaîtront mardi devant le chambre du conseil.
Annoncé par une vidéo
Ces arrestations les Anversois les ont apprises mercredi. Le chef de corps l'a annoncé via une vidéo diffusée sur le site de la police locale :
"Ce 16 mars nous avons arrêté plusieurs inspecteurs après une enquête interne, en cours depuis plusieurs mois, au sein de nos services. Ces agents travaillaient au sein de la police locale en tant qu’inspecteurs", y explique notamment Serge Muyters. "Ils sont soupçonnés d’être concernés par des faits très sérieux qu’ils ont commis durant leurs heures de travail en tant que policiers en uniforme".
Un quatrième agent a été libéré sous conditions. Il doit se tenir à la disposition des enquêteurs et ne peut provisoirement plus exercer sa fonction, a confirmé son avocat Axel De Schampheleire. Les quatre inspecteurs ont été suspendus, annonce le cabinet du bourgmestre d'Anvers Bart De Wever.
Le parquet a confirmé qu'il existait "des indices sérieux de culpabilité" à l'encontre de ces inspecteurs. Le parquet a également confirmé jeudi la nature des faits reprochés à ces inspecteurs, à savoir vol avec violence et extorsion en bande organisée.
Les quatre inspecteurs, âgés de 24 à 34 ans, visaient des personnes en situation de vulnérabilité, essentiellement des sans-papiers et des réfugiés. Les victimes étaient dépouillées de leur argent et de leurs biens lors de contrôles aléatoires parfois violents.
L'agent qui a été libéré sous conditions aurait été impliqué dans un seul de ces faits, en juin de l'année dernière, lors du contrôle d'une asbl située à Borgerhout, dans la banlieue anversoise.
Au moment où les trois autres agents ont commencé à extorquer des personnes à l'étage, cet agent serait resté au rez-de-chaussée. "Il ne savait pas du tout ce qu'il se passait. Je crois en son innocence", a indiqué Me De Schampheleire. Son client a entre-temps demandé sa mutation.
Les trois autres inspecteurs ont par contre été arrêtés par le juge d'instruction. Ils comparaîtront mardi devant le chambre du conseil.
Annoncé par une vidéo
Ces arrestations les Anversois les ont apprises mercredi. Le chef de corps l'a annoncé via une vidéo diffusée sur le site de la police locale :
"Ce 16 mars nous avons arrêté plusieurs inspecteurs après une enquête interne, en cours depuis plusieurs mois, au sein de nos services. Ces agents travaillaient au sein de la police locale en tant qu’inspecteurs", y explique notamment Serge Muyters. "Ils sont soupçonnés d’être concernés par des faits très sérieux qu’ils ont commis durant leurs heures de travail en tant que policiers en uniforme".