Apb : un étudiant obtient en justice son inscription en fac de médecine

mam80

la rose et le réséda
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C’est un coup de canif dans la procédure admission post-bac (APB), qui permet d’effectuer ses demandes d’inscription dans le supérieur.
L’université de Nantes a été contrainte par la justice d’accepter l’inscription d’un étudiant en première année commune d’études de santé (Paces), qu’il avait demandé sur APB. Et ce, alors même qu’il avait pourtant accepté une place, également en faculté de médecine, dans l’université des Antilles.
Une première.

Ordre des vœux et « inscription effective »

Sur la plate-forme APB, les élèves de terminale ou étudiants en réorientation doivent hiérarchiser les formations du supérieur qui les intéressent, par ordre de vœux.
Au mois de juin, à l’issue de la première phase d’admission, l’étudiant nantais avait accepté une proposition de Paces aux Antilles, placée en huitième vœu.
Tout en faisant un recours auprès du président de l’université de Nantes pour contester la décision négative concernant son vœu nº 1 d’intégrer sa Paces, aux capacités d’accueil limitées. Un recours irrecevable, selon le président, dans la mesure où l’étudiant avait déjà effectué sa préinscription aux Antilles.

L’étudiant a donc saisi en référé (procédure accélérée) le tribunal administratif de Nantes, qui a estimé que l’acceptation d’un vœu dans une formation ne préjugeait pas de son « inscription effective » (en l’occurrence aux Antilles).
Et qu’il existait bien, comme l’étudiant le précisait dans son recours, « un doute sérieux quant à la légalité de la décision » de refus (à Nantes).
En attendant le jugement « au fond » du dossier dans plusieurs mois, l’étudiant a donc été admis à rejoindre les bancs de la fac nantaise.

Capacité d’accueil limitée et sélection à l’université…
En filigrane, on retrouve une fois de plus le débat autour de la sélection à l’entrée de l’université.

Une université, dont le premier cycle, la licence, est censé être « ouvert à tous les titulaires du baccalauréat », selon le code de l’éducation.

Mais qui, dans les filières en tension – médecine, droit, psychologie, etc. –, est soumise à une sélection qui ne dit pas son nom :
dans les licences dont le nombre de places a été limité, les jeunes de l’académie sont prioritaires selon leur ordre de vœux, et quand ils sont trop nombreux, un tirage au sort peut être effectué.

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http://www.lemonde.fr/bac-lycee/art...cine_4994615_4401499.html#eYyQqe33HiVRYh7p.99

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