Bientôt, le roi apparaîtra à la télévision et appellera le peuple marocain à dire « oui » à un projet de nouvelle Constitution.
Entre lappel royal et le référendum, un minimum légal de 2 semaines sécoulera. Pendant cette période, les radios et télévisions publiques devront consacrer à la campagne référendaire un large temps dantenne.
La manière dont ce temps dantenne sera réparti est un enjeu démocratique fondamental.
Les pouvoirs publics tenteront certainement daccréditer la formule suivante : le rôle des partis étant dencadrer lopinion politique des citoyens, il faut partager le temps dantenne en autant de tranches quil existe de partis au Maroc.
Il est dores et déjà garanti, et ce quel que soit le contenu du projet de Constitution, que sur la trentaine de partis marocains existants, seule une infime minorité pourrait appeler à voter « non ». Pour le reste, aucun doute nest permis : dans leur écrasante majorité, les partis politiques appelleront aveuglément à voter « oui » moins par conviction que par réflexe de soutien au roi, condition sine qua non pour préserver leurs intérêts politiques.
Si la formule « une tranche dantenne par parti » est retenue, il est davance évident que la disproportion entre le temps dantenne consacré au « oui » et celui consacré au « non » sera totalement démesurée. Or, ce déséquilibre annoncé est profondément anti-démocratique. Cest pourquoi il faut considérer les choses autrement.
A la question du référendum, « Soutenez-vous le projet de nouvelle Constitution ? », il y a deux réponses possibles : « oui » et « non ». Chacune de ces options doit bénéficier de 50% du temps dantenne à charge pour chaque parti politique de se positionner dun côté ou de lautre, et de défendre son choix en toute liberté et conscience.
Dans le cadre de la campagne référendaire, les médias publics, et à leur tête les télévisions et radios nationales, doivent consacrer 50% du temps dantenne à la défense du « oui », et 50% du temps dantenne à la défense du « non ».
Cest la seule garantie de légalité des chances, autrement dit de la démocratie.
Si lEtat marocain accepte une répartition égalitaire du temps dantenne entre le « oui » et le « non », ce référendum sera une extraordinaire opportunité démocratique. Pour la première fois de leur histoire, les Marocains auront loccasion de débattre librement et dignement de leurs choix fondamentaux, en dehors de toute propagande et de toute censure. Ce sera là une inestimable victoire de la démocratie.
Entre lappel royal et le référendum, un minimum légal de 2 semaines sécoulera. Pendant cette période, les radios et télévisions publiques devront consacrer à la campagne référendaire un large temps dantenne.
La manière dont ce temps dantenne sera réparti est un enjeu démocratique fondamental.
Les pouvoirs publics tenteront certainement daccréditer la formule suivante : le rôle des partis étant dencadrer lopinion politique des citoyens, il faut partager le temps dantenne en autant de tranches quil existe de partis au Maroc.
Il est dores et déjà garanti, et ce quel que soit le contenu du projet de Constitution, que sur la trentaine de partis marocains existants, seule une infime minorité pourrait appeler à voter « non ». Pour le reste, aucun doute nest permis : dans leur écrasante majorité, les partis politiques appelleront aveuglément à voter « oui » moins par conviction que par réflexe de soutien au roi, condition sine qua non pour préserver leurs intérêts politiques.
Si la formule « une tranche dantenne par parti » est retenue, il est davance évident que la disproportion entre le temps dantenne consacré au « oui » et celui consacré au « non » sera totalement démesurée. Or, ce déséquilibre annoncé est profondément anti-démocratique. Cest pourquoi il faut considérer les choses autrement.
A la question du référendum, « Soutenez-vous le projet de nouvelle Constitution ? », il y a deux réponses possibles : « oui » et « non ». Chacune de ces options doit bénéficier de 50% du temps dantenne à charge pour chaque parti politique de se positionner dun côté ou de lautre, et de défendre son choix en toute liberté et conscience.
Dans le cadre de la campagne référendaire, les médias publics, et à leur tête les télévisions et radios nationales, doivent consacrer 50% du temps dantenne à la défense du « oui », et 50% du temps dantenne à la défense du « non ».
Cest la seule garantie de légalité des chances, autrement dit de la démocratie.
Si lEtat marocain accepte une répartition égalitaire du temps dantenne entre le « oui » et le « non », ce référendum sera une extraordinaire opportunité démocratique. Pour la première fois de leur histoire, les Marocains auront loccasion de débattre librement et dignement de leurs choix fondamentaux, en dehors de toute propagande et de toute censure. Ce sera là une inestimable victoire de la démocratie.