Appels à manifester samedi

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Casablanca d'antan
VIB
Des associations de défense des droits de l'Homme, des syndicats et le Mouvement contestataire du 20 février ont appelé à des manifestations samedi au Maroc pour protester notamment contre la cherté de la vie et l'injustice sur fond de grogne sociale.

Cette "journée nationale d'action contre la cherté de la vie, la hausse des prix, les arrestations et la répression visant les mouvements revendicatifs" a été lancée à l'initiative d'un collectif composé de 18 associations des droits humains.

De son côté, le principal syndicat de travailleurs marocain a lancé un appel à "protester contre la corruption et pour la justice sociale".

Cet appel fait suite à une demande du Mouvement du 20 février, né dans la mouvance du Printemps arabe, à descendre dans la rue après que des militants eurent été condamnés ces derniers mois à des peines de prison pour leur participation à des manifestations.

Les autorités considèrent certaines de ces manifestations comme non autorisées.

Le mouvement de contestation estime que la hausse des prix de l'essence de 20% intervenue en juin a entraîné une augmentation des prix de nombreux services et produits.

Dans un rapport publié la semaine dernière, le Haut commissariat au Plan (HCP, officiel) a indiqué que cette hausse continuerait de peser sur les biens de consommation alors que l'activité économique ralentit.

Le collectif des associations a aussi appelé à la "libération des détenus d'opinion ainsi qu'à la poursuite des officiels responsables d'actes de violence", insistant sur le droit à manifester de "façon pacifique".

Arrivé au pouvoir en janvier, le gouvernement d'Abdellilah Benkirane fait l'objet de critiques pour son inaction dans la lutte contre la corruption, son cheval de bataille lors des élections législatives qui ont donné la victoire au Parti Justice et développement (PJD).

Au Fait
 
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