tinky
Moche ou Bekheir hamdullah
Salam
M'hamed Kaki en est convaincu:"Un travail de sape a été mené dans les familles maghrébines dans les années 1980, par le biais des assistantes sociales et d'une attitude partiale vis-à-vis des filles." Au lieu de s'intéresser aux revenus familiaux, et notamment du père, "elles les ont placés dans des foyers". La responsabilité de cette politique sociale, il l'attribue à des sociologues comme Alain Touraine ou Michel Wieviorka, "qui ont promu une véritable division des sexes, en focalisant sur les filles, soi-disant plus aptes à réussir que les garçons". Résultat ? "La diabolisation des hommes et leur enfermement dans le carcan de la différence. Ils ont été "grillés" professionnellement et effectivement, la majorité des femmes les fuyant. Pis "elles et nos enfants nous ont détestés." Pour Kaki, "cette valorisation des uns et cette stigmatisation des autres" expliquent, en partie, la relation entre les filles et les garçons dans les quartiers aujourd'hui. chez les femmes de 35-40 ans, il dit parfois percevoir un profond désespoir, "car certaines d'entre elles mesurent désormais la manipulation dont elles ont été l'objet. Chacune se demande si elle a été l'actrice de sa vie, si son compagnon l'a choisie pour ce qu'elle était ou comme objet exotique, voire sexuel". En outre, poursuit Kaki, "leur réussite a eu pour prix le rejet de leur famille et de leur semblables. Vingt ans plus tard, elles ressentent le besoin de se reconstruire une mémoire. Certaines en deviennent dépressives."
Extrait : Le mal-être arabe Dominique Vidal
tawmat
M'hamed Kaki en est convaincu:"Un travail de sape a été mené dans les familles maghrébines dans les années 1980, par le biais des assistantes sociales et d'une attitude partiale vis-à-vis des filles." Au lieu de s'intéresser aux revenus familiaux, et notamment du père, "elles les ont placés dans des foyers". La responsabilité de cette politique sociale, il l'attribue à des sociologues comme Alain Touraine ou Michel Wieviorka, "qui ont promu une véritable division des sexes, en focalisant sur les filles, soi-disant plus aptes à réussir que les garçons". Résultat ? "La diabolisation des hommes et leur enfermement dans le carcan de la différence. Ils ont été "grillés" professionnellement et effectivement, la majorité des femmes les fuyant. Pis "elles et nos enfants nous ont détestés." Pour Kaki, "cette valorisation des uns et cette stigmatisation des autres" expliquent, en partie, la relation entre les filles et les garçons dans les quartiers aujourd'hui. chez les femmes de 35-40 ans, il dit parfois percevoir un profond désespoir, "car certaines d'entre elles mesurent désormais la manipulation dont elles ont été l'objet. Chacune se demande si elle a été l'actrice de sa vie, si son compagnon l'a choisie pour ce qu'elle était ou comme objet exotique, voire sexuel". En outre, poursuit Kaki, "leur réussite a eu pour prix le rejet de leur famille et de leur semblables. Vingt ans plus tard, elles ressentent le besoin de se reconstruire une mémoire. Certaines en deviennent dépressives."
Extrait : Le mal-être arabe Dominique Vidal
tawmat