Iwisntmazirt
Le Maroc est amazigh
L'Arabie saoudite a mis en place un service par lequel le ministère des Affaires étrangères envoie un SMS à un « gardien masculin » chaque fois qu'une « dépendante » sort du pays.
Les « gardiens masculins » sont les pères et maris, ou, en leur absence, les frères, tandis que les « dépendantes » désignent les épouses, filles et surs. Une information qui a suscité un débat sur la statut de la femme en Arabie saoudite, résumé par nos partenaires de Global Voices Online.
Eman, sur son blog SaudiWoman, fait une pause dans ses vacances pour raconter :
« Je passe en ce moment des vacances en famille en Italie, mais il fallait que je mette en ligne ce que le ministère des Affaires étrangères a envoyé à mon mari. Apparemment, ils ont un nouveau service qui envoie au gardien masculin un texto chaque fois qu'une dépendante sort du pays. Ils ne précisent pas dans quel pays est allée la dépendante mais indiquent simplement qu'elle est partie. Mon mari me dit qu'il a reçu le même message quand je suis allée en Allemagne. »
Elle ajoute :
« Je suis une femme adulte qui gagne son propre revenu depuis plus de dix ans maintenant, mais pour le gouvernement saoudien, je suis une dépendante jusqu'au jour de ma mort à cause de mon sexe. »
« Un pays à la traîne pour l'égalité des sexes »
Ce court billet a ouvert la boîte de Pandore, s'attirant 93 commentaires, et ce n'est pas fini. Les commentaires vont des messages de soutien à des interrogations sur les religions, en passant par ceux de lectrices qui racontent des expériences similaires.
Kha témoigne de sa surprise :
« Juste ciel ! Ils envoient des SMS ? C'est effarant comme un pays peut être de son temps en termes de technologie mais COMPLÈTEMENT à la traîne pour l'égalité des sexes. »
Une lectrice qui signe Health Practitioner (« praticien de santé ») partage elle aussi son expérience des voyages et écrit :
« Je voyageais avec ma mère qui avait 60 ans à l'époque et nous nous sommes aperçues que l'autorisation avait expiré. L'agent m'a dit : C'est bon, si la femme a plus de 50 ans elle peut voyager sans permission ! ! ! Ce qui me choque davantage : que des tas de femmes médecins et titulaires de doctorats ne puissent voyager pour assister à la moindre conférence ou événement sans obtenir une autorisation de leur gardien masculin qui peut bien avoir 21 ans mais être nul ou plus jeune qu'elle A mes yeux, c'est vraiment tragique que des femmes éduquées sous dépendance ne puissent même pas se rendre dans une administration saoudienne sans leur gardien, sans parler de voyager à l'étranger »
Les « gardiens masculins » sont les pères et maris, ou, en leur absence, les frères, tandis que les « dépendantes » désignent les épouses, filles et surs. Une information qui a suscité un débat sur la statut de la femme en Arabie saoudite, résumé par nos partenaires de Global Voices Online.
Eman, sur son blog SaudiWoman, fait une pause dans ses vacances pour raconter :
« Je passe en ce moment des vacances en famille en Italie, mais il fallait que je mette en ligne ce que le ministère des Affaires étrangères a envoyé à mon mari. Apparemment, ils ont un nouveau service qui envoie au gardien masculin un texto chaque fois qu'une dépendante sort du pays. Ils ne précisent pas dans quel pays est allée la dépendante mais indiquent simplement qu'elle est partie. Mon mari me dit qu'il a reçu le même message quand je suis allée en Allemagne. »
Elle ajoute :
« Je suis une femme adulte qui gagne son propre revenu depuis plus de dix ans maintenant, mais pour le gouvernement saoudien, je suis une dépendante jusqu'au jour de ma mort à cause de mon sexe. »
« Un pays à la traîne pour l'égalité des sexes »
Ce court billet a ouvert la boîte de Pandore, s'attirant 93 commentaires, et ce n'est pas fini. Les commentaires vont des messages de soutien à des interrogations sur les religions, en passant par ceux de lectrices qui racontent des expériences similaires.
Kha témoigne de sa surprise :
« Juste ciel ! Ils envoient des SMS ? C'est effarant comme un pays peut être de son temps en termes de technologie mais COMPLÈTEMENT à la traîne pour l'égalité des sexes. »
Une lectrice qui signe Health Practitioner (« praticien de santé ») partage elle aussi son expérience des voyages et écrit :
« Je voyageais avec ma mère qui avait 60 ans à l'époque et nous nous sommes aperçues que l'autorisation avait expiré. L'agent m'a dit : C'est bon, si la femme a plus de 50 ans elle peut voyager sans permission ! ! ! Ce qui me choque davantage : que des tas de femmes médecins et titulaires de doctorats ne puissent voyager pour assister à la moindre conférence ou événement sans obtenir une autorisation de leur gardien masculin qui peut bien avoir 21 ans mais être nul ou plus jeune qu'elle A mes yeux, c'est vraiment tragique que des femmes éduquées sous dépendance ne puissent même pas se rendre dans une administration saoudienne sans leur gardien, sans parler de voyager à l'étranger »