Arnaud montebourg ne se voit pas quitter le gouvernement

Drianke

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Le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, a déclaré lundi "ignorer" s'il allait devoir quitter le gouvernement après ses critiques virulentes contre la politique économique, assurant qu'il ne se "plaçait pas" dans l'hypothèse d'un départ.

Manuel Valls était "décidé à agir" dimanche, selon son entourage, après avoir entendu deux membres de son gouvernement, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, dénoncer durant le week-end la "politique austéritaire" pilotée par le couple exécutif.

Le Premier ministre a estimé que son ministre de l'Economie avait "franchi une ligne jaune" et devait le recevoir dans la journée de lundi pour une explication qui s'annonçait d'autant plus musclée qu'Arnaud Montebourg n'a en rien tempéré ses critiques.

A la question de savoir s'il serait encore ministre après cet entretien, Arnaud Montebourg a répondu lundi sur Europe 1 : "Je l'ignore".

Quant à quitter de lui-même un gouvernement dont il fustige la politique économique alors qu'il est censé la mettre en oeuvre, il a dit ne pas se "placer pas dans cette hypothèse" et a défendu sa liberté de parole dans une forme de mise en garde contre la censure du débat.

"Je ne crois pas qu'on puisse réprimander un ministre qui apporte des propositions à la discussion collégiale, en y associant les Français", a-t-il dit, se réfugiant derrière la nécessité de "convaincre" pour faire changer la politique menée en France.

"Le débat n'est pas un débat d'autorité", a-t-il encore dit. "C'est un débat d'orientation économique, il faut le mener. Il n'y a nulle remise en question de la solidarité gouvernementale puisque les décisions ne sont pas prises."

Une fois assurée sa propre défense, Arnaud Montebourg a renouvelé sa charge inquiète contre les politiques d'austérité et la priorité donnée à la réduction des déficits au niveau européen.

"Nous sommes dans une situation extrêmement grave", a-t-il dit. "La marche de la réduction des déficits de façon forcée est en train de couler toutes les économies européennes. Nous ne voulons pas que l'UE continue sa descente en enfer."

Alors que la France a été contrainte de réviser sa prévision de croissance pour 2014 à 0,5% contre 1% prévu après deux trimestres de stagnation et que les économies allemande et italienne se sont contractées au deuxième trimestre, Arnaud Montebourg a de nouveau appelé à un changement de cap.

"Il y a aujourd'hui un débat mondial, des appels mondiaux à la correction des erreurs de politiques économiques qui sont commises par tous les pays en même temps en Europe", a-t-il dit.

(Gregory Blachier)

Capital.fr
 

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Arnaud Montebourg "reprend sa liberté" en quittant le gouvernement

(Boursier.com) — Arnaud Montebourg va "reprendre sa liberté". Après avoir désavoué la politique économique du gouvernement la semaine dernière, le ministre de l'Economie a tenu une conférence de presse mardi après-midi, confirmant son départ annoncé. "C'est avec la fierté du devoir accompli, avec le sens des responsabilités qui m'ont été confiées que j'ai indiqué cet après-midi à Monsieur le Premier ministre que s'il jugeait que je me trompais, s'il jugeait que mes convictions étaient contraires aux orientations du gouvernement qu'il dirige, dans ce cas, je croyais nécessaire de reprendre ma liberté, tout comme il accepte de me la rendre", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

"Que vais-je faire de ma liberté retrouvée ? Retourner travailler parmi les Français et continuer à défendre ce que je crois juste", a ajouté Arnaud Montebourg. "Les faits économiques sont têtus", a-t-il poursuivi, et "en l'absence de croissance, la réduction des déficits est absurde (...) Nous avons la responsabilité d'arrêter ce coulage (...) s'entêter dans cette voie mettrait en péril la République", a ajouté le ministre.

Nouvelle équipe mardi

Manuel Valls doit présenter mardi un nouveau gouvernement, après avoir présenté la démission de l'ancienne équipe. Les consultations se sont succédé lundi à l'Elysée pour François Hollande, qui entend maintenir le cap dans ses choix de politique économique, quitte à se séparer de ceux qui n'y adhèrent plus. De quoi faire tanguer son camp, alors que le groupe socialiste détient une fragile majorité à l'Assemblée et de nombreux parlementaires se sont déjà désolidarisés du gouvernement, comme en avril, quand 41 frondeurs s'étaient abstenus sur le vote du programme d'économies 2015-2017.

Arnaud Montebourg avait été nommé ministre du Redressement productif, le 16 mai 2012 dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. En avril dernier, Manuel Valls lui avait attribué le portefeuille de l'Economie, comprenant également le Numérique et le Redressement productif. Au deuxième trimestre, la croissance française est restée nulle, conduisant le ministre des Finances, Michel Sapin à diviser sa projection pour 2014 par deux, à seulement 0,5%. Le déficit est appelé à dépasser les 4% du PIB, bien au dessus de ce qui était prévu.
 

Drianke

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POLITIQUE - «20 Minutes» revient sur les principales sorties de l'ex-ministre de l'Economie et du Redressement productif...

Cette fois-ci, ça n’est pas passé. La dernière charge d’Arnaud Montebourg va lui coûter son poste de ministre de l’Economie et du Redressement productif. Ce à quoi il ne s’attendait sans doute pas. Car Montebourg est un habitué des clashs, des prises de position isolées et des phrases choc… Retour sur ses principales sorties lors de ses 27 mois passés à Bercy.


Juillet 2012: L’affaire PSA

Août 2012: Soutien au nucléaire

Décembre 2012: Clash avec Ayrault

Avril 2013: Bagarre contre l’austérité

Juillet 2013: Soutien aux gaz de schiste

Juillet 2014: Bagarre contre «le conformisme»
 
Comment peut on imposer Valls au gouvernement alors que ce mec même les socialistes ne le porte pas dans leur coeur?

Lors des primaires, il a récolte un score, même si on a aligné un bourricot avec lui, le bourricot obtient plus de voix.

Ce mec est une calamité pour tout le monde, on dirait qu'il, à décidé de mener la France vers sa ruine, être dans un gouvernement de gauche et faire en sorte de plaire plus à la droite, il faut être vraiment un intrus pour se comporter de cette façon.
On ne parle pas de Fabius, lui il s' en tape royalement de se qu'on peut penser de lui, sans seul soucis, c'est de faire des siestes profondeur, entrecoupées par un mouvement des lèvres, on dirai une poule qui sourit par le Luc.

La France est gouvernée aujourd'hui par une vraie bande de bons à rien. Alors imaginez quand c'est un gouvernement acquis à Valls, là, on va assister à un vrai Valls des des mêmes pas ********.
 
Comment peut on imposer Valls au gouvernement alors que ce mec même les socialistes ne le porte pas dans leur coeur?

Lors des primaires, il a récolte un score, même si on a aligné un bourricot avec lui, le bourricot obtient plus de voix.

Ce mec est une calamité pour tout le monde, on dirait qu'il, à décidé de mener la France vers sa ruine, être dans un gouvernement de gauche et faire en sorte de plaire plus à la droite, il faut être vraiment un intrus pour se comporter de cette façon.
On ne parle pas de Fabius, lui il s' en tape royalement de se qu'on peut penser de lui, sans seul soucis, c'est de faire des siestes profondeur, entrecoupées par un mouvement des lèvres, on dirai une poule qui sourit par le Luc.

La France est gouvernée aujourd'hui par une vraie bande de bons à rien. Alors imaginez quand c'est un gouvernement acquis à Valls, là, on va assister à un vrai Valls des des mêmes pas ********.

Bref tu résumé très bien la stupidité de l'électorat français. Quand un ministre du PS dit qu'il faut mettre de côté l'idéologie gaucho de Solferino pour être un peu plus pragmatique tout de suite sa position devient la droite.

Tu connais la notion de centre en politique ?

Vous me faite bien rire. Comme si les solutions de la gauche profondeur étaient viable vu le gouffre ou nous nous trouvons
 
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