Seul le peuple syrien est en droit de décider du sort de son pays et de celui de son Président, a souligné dans une interview accordée à Sputnik la présidente du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), Valentina Matvienko.
La Russie ne s'assigne pas pour objectif de maintenir au pouvoir le Président syrien Bachar el-Assad, mais s'oppose aux renversements orchestrés depuis l'étranger, tout en défendant les principes et les normes du droit international, a déclaré à Sputnik la sénatrice russe Valentina Matvienko.
« Quant à Bachar el-Assad, la pratique du renversement des régimes indésirables, des Présidents indésirables, a déjà illustré son potentiel négatif et ses conséquences tragiques, d'une extrême gravité. […] Nous ne cessons de poser à nos partenaires la question suivante: "Assad partira, et après ?". Et après, ça sera le chaos, l'éclatement du pays, soit ce qui est arrivé à la Libye, ce qui se passe à présent en Irak, ce sera la montée en puissance du terrorisme international, ce sera une menace pour le monde entier », a prévenu l'interlocutrice de l'agence.
Et d'ajouter que la Russie insistait sur le lancement le plus rapidement possible de l'examen d'une Constitution qui définisse l'organisation du futur État syrien, ainsi que d'une loi sur des élections démocratiques qui soient conformes aux standards internationaux.
« C'est pour cela que nous avons organisé des négociations à Astana, et bien qu'aucune percée spectaculaire n'y ait été réalisée, le fait même que les représentants du gouvernement et les dirigeants de certaines formations en Syrie se sont mis à la table des négociations est déjà très important en soi », a relevé la chef du Sénat russe.
Mme Matvienko a qualifié de « très mauvaise histoire » la frappe américaine contre une base aérienne en Syrie.
« Si la communauté internationale ne sanctionne pas de telles actions, l'ordre mondial ne manquera pas de s'effondrer et le chaos ne tardera pas à s'instaurer dans le monde », a-t-elle poursuivi.
suite sur :
https://fr.sputniknews.com/international/201704181030965971-assad-depart-chaos-senatrice-russie-usa/
La Russie ne s'assigne pas pour objectif de maintenir au pouvoir le Président syrien Bachar el-Assad, mais s'oppose aux renversements orchestrés depuis l'étranger, tout en défendant les principes et les normes du droit international, a déclaré à Sputnik la sénatrice russe Valentina Matvienko.
« Quant à Bachar el-Assad, la pratique du renversement des régimes indésirables, des Présidents indésirables, a déjà illustré son potentiel négatif et ses conséquences tragiques, d'une extrême gravité. […] Nous ne cessons de poser à nos partenaires la question suivante: "Assad partira, et après ?". Et après, ça sera le chaos, l'éclatement du pays, soit ce qui est arrivé à la Libye, ce qui se passe à présent en Irak, ce sera la montée en puissance du terrorisme international, ce sera une menace pour le monde entier », a prévenu l'interlocutrice de l'agence.
Et d'ajouter que la Russie insistait sur le lancement le plus rapidement possible de l'examen d'une Constitution qui définisse l'organisation du futur État syrien, ainsi que d'une loi sur des élections démocratiques qui soient conformes aux standards internationaux.
« C'est pour cela que nous avons organisé des négociations à Astana, et bien qu'aucune percée spectaculaire n'y ait été réalisée, le fait même que les représentants du gouvernement et les dirigeants de certaines formations en Syrie se sont mis à la table des négociations est déjà très important en soi », a relevé la chef du Sénat russe.
Mme Matvienko a qualifié de « très mauvaise histoire » la frappe américaine contre une base aérienne en Syrie.
« Si la communauté internationale ne sanctionne pas de telles actions, l'ordre mondial ne manquera pas de s'effondrer et le chaos ne tardera pas à s'instaurer dans le monde », a-t-elle poursuivi.
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