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Assaut Toulouse: Le fondateur du GIGN critique l'opération du Raid
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[QUOTE="petitbijou, post: 10089225, member: 67618"] "Repenser le renseignement" La DCRI a été voulue et créée en 2008 par le président Nicolas Sarkozy qui y a placé l'un de ses "mousquetaires", le préfet Bernard Squarcini, surnommé "le Squale", dans ce milieu où il est considéré comme un as. Fusion de la Direction de la surveillance du territoire (DST) et des Renseignements généraux (RG), il s'agissait de tourner la page des années sombres où les RG étaient accusés de "barbouzeries". Et de se muer en un FBI à la française. Depuis sa création, elle a pourtant été vivement mise en cause pour ce qui a été parfois qualifié de "police politique" par l'opposition. Bernard Squarcini a été mis en examen, en octobre 2011, dans l'affaire d'espionnage téléphonique de journalistes du Monde. Un livre à succès, paru fin 2011 sous la plume de trois journalistes, accuse la DCRI d'être un "instrument au service" de l'Élysée et son "patron" d'être "l'espion du président". Le malaise est aussi policier. Il y a une semaine, un rassemblement inédit a été organisé à son siège de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), pour dénoncer la "gestion des ressources humaines", à l'appel du Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire), qui a nié vouloir s'attaquer à toute autre question et salué le "remarquable travail" de la DCRI. Mais François Rebsamen, le "Monsieur Sécurité" de François Hollande, a aussitôt affirmé que "la manifestation révèle le profond malaise qui règne dans ce service et plus généralement dans les forces de sécurité". Le PS ne dissimule pas vouloir "repenser le renseignement" en cas de victoire. La décision de dissoudre des RG refait débat régulièrement, avec pour argument que certaines méthodes traditionnelles ont été "mises de côté", selon les sources policières. Elles mettent aussi sur le compte de "rivalités" dans un contexte électoral les réserves d'Alain Juppé voire de "règlements de comptes" visant le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, présent à Toulouse, comme Bernard Squarcini, durant la traque et l'assaut du tueur à scooter. Le Point [/QUOTE]
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