Une attaque chimique massive a crfaindr

Le gouvernement semble craindre une attaque chimique massive et des milliers de morts pendant la COP21 et profite des attentats pour imposer un pouvoir de moins en moins démocratique
Ce n’est hélas pas du « complotisme ». C’est un arrêté ministériel – on ne peut plus officiel – qui a été pris le 14 novembre 2015, le lendemain des attentats parisiens, et qui a paru au Journal Officiel d’hier, 15 novembre.

Ce texte autorise l’utilisation pour le grand public du sulfate d’atropine fabriqué par la Pharmacie centrale des armées.

Et pourquoi cet arrêté ministériel autorise-t-il soudain le recours à ce produit fabriqué par les Armées ?

Pour les raisons suivantes, figurant dans ce que les juristes appellent « l’exposé des motifs », toujours situé en haut des arrêtés ministériels :

1°) parce qu’il va y avoir de nombreux chefs d’État à Paris à partir du 29 novembre 2015.

=> Dans l’exposé des motifs de l’arrêté ministériel, cette idée figure sous la formulation suivante :
« Considérant l’accueil sur le territoire français d’un sommet de chefs d’État, préparatoire à la COP21, le 29 novembre 2015 »;

2°) parce que l’on craint des attentats terroristes massifs avec des gaz neurotoxiques.

=> Dans l’exposé des motifs de l’arrêté ministériel, cette idée figure sous la formulation suivante :
« Considérant que le risque d’attentats terroristes et le risque d’exposition aux neurotoxiques organophosphorés constituent des menaces sanitaires graves qui appellent des mesures d’urgence » ;

3°) parce que le sulfate d’atropine, en solution injectable 40 mg/20 mL, est l’antidote spécifique dans les intoxications aiguës par des gaz neurotoxiques de guerre, dans un contexte de catastrophe.

=> Dans l’exposé des motifs de l’arrêté ministériel, cette idée figure sous la formulation suivante :
« Considérant les données disponibles sur le sulfate d’atropine, solution injectable 40 mg/20 mL PCA comme antidote spécifique dans les intoxications aiguës par les anticholinestérasiques (insecticides organo-phosphorés, neurotoxiques de guerre et carbamates) ou par les médicaments parasympathomimétiques ou cholinomimétiques, dans un contexte d’urgence ou de catastrophe » ;

4°) parce qu’il n’y a pas actuellement suffisamment de sulfate d’atropine disponible pour le grand public, en dehors de celui détenu par le ministère de la défense.

=> Dans l’exposé des motifs de l’arrêté ministériel, cette idée figure sous la formulation suivante :
« Considérant que, malgré l’obtention d’une autorisation de mise sur le marché français délivrée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour le sulfate d’atropine 40 mg/20 mL PCA, les contraintes de fabrication et d’étiquetage ne permettent pas sa mise à disposition dans des délais compatibles avec l’organisation de la COP 21 ;

5°) parce que l’on envisage une attaque massive au gaz, avec un nombre potentiellement important de victimes à des neurotoxiques de guerre.

=> Dans l’exposé des motifs de l’arrêté ministériel, cette idée figure sous la formulation suivante :
« Considérant qu’aucun autre médicament adapté à la prise en charge en urgence n’est à ce jour autorisé en cas d’exposition de personnes à des neurotoxiques organophosphorés (insecticides organo-phosphorés, neurotoxiques de guerre et carbamates, médicaments parasympathomimétiques ou cholinomimétiques) et qu’il convient de prendre toute mesure utile pour prévenir les atteintes graves pour la santé, en cas d’exposition d’un nombre potentiellement important de victimes à des neurotoxiques organophosphorés » ;

Cet arrêté a paru au Journal Officiel de la République française, la référence est le JORF n°0265 du 15 novembre 2015 page 21381, texte n° 8.

On peut le lire en ligne ici :http://www.legifrance.gouv.fr/affic...JO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000031474491
 
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