Attentat déjoué : un gardé à vue en contact avec un membre de daech en syrie

Attentat déjoué : un gardé à vue en contact avec un membre de Daech en Syrie
La cellule islamiste, aiguillée par le matelot de 23 ans réformé de l'armée, projetait de tuer les sentinelles avec des silencieux avant de filmer la décapitation d'un responsable militaire du centre de formation des commandos de Cap Béar, près de Collioure.

Au troisième jour de la garde à vue des trois suspects toujours entendus dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le scénario de l'attentat déjoué se précise. Selon nos informations, le militaire réformé de la Marine Nationale a aiguillé ses complices sur le choix de la future cible, le Centre national d'entraînement commando de l'armée de terre de Cap Béar, près de Collioure. Âgé de 23 ans, l'ex-matelot connaissait bien l'endroit pour l'avoir fréquenté. L'idée aurait été de partir à l'assaut de ce camp, de tuer les sentinelles avec des armes à feu équipées de silencieux. A l'aide d'un couteau ou d'une machette, les islamistes envisageaient ensuite de tuer un des responsables du Centre et lui trancher la tête avant de diffuser une vidéo sur les réseaux sociaux.

Très radicalisé et virulent, l'ex-marin s'est fanatisé en consultant de multiples vidéos de propagande de Daech.

La cellule terroriste était bicéphale. Le plus jeune, âgé de 17 ans et présenté comme l'instigateur présumé, était en contact régulier avec un membre de l'État islamique installé en Syrie. Lors de leurs échanges, le jeune suspect aurait notamment discuté de la pertinence de frapper au mieux la France. En revanche, il ne serait pas téléguidé comme semble l'avoir été Sid Ahmed Ghlam, principal suspect dans le projet d'attentats déjoués visant au moins une église à Villejuif (Val-de-Marne) en avril dernier. Le mode opératoire imaginé par la cellule de Collioure fait davantage songer à celui de Yassin Salhi, qui avait décapité Hervé Cornara lors de l'attentat de l'usine Air Products à Saint-Quentin-Fallavier (Isère) du 26 juin dernier. Salhi avait ensuite envoyé deux clichés de ses exactions vers un numéro canadien via l'application Whatsapp, dont un selfie avec la tête de sa victime, à Sébastien alias Younes V., 30 ans, combattant volontaire français enrôlé lui aussi sous la bannière de Daech, dans le fief de Raqqa.

Les échanges entre les membres de la cellule de Collioure se faisaient grâce à des logiciels cryptés et des applications spécialisées. La DGSI surveillait le jeune de 17 ans depuis que sa mère avait donné l'alerte en octobre 2014 sur sa radicalisation. Il était frappé d'une interdiction de sortie du territoire pour rejoindre la Syrie, comme il en avait formé le vœu. Les policiers ont passé les conversations au crible avant de démanteler le groupe djihadiste à la veille du 14 juillet, pour éviter peut-être tout coup d'éclat le jour de la Fête Nationale.

http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...-contact-avec-un-membre-de-daech-en-syrie.php
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
La cellule islamiste, aiguillée par le matelot de 23 ans réformé de l'armée, projetait de tuer les sentinelles avec des silencieux avant de filmer la décapitation d'un responsable militaire du centre de formation des commandos de Cap Béar, près de Collioure.
H.S., mais j’ai toujours cru que Collioure c’est en Espagne :desole: (je suis trop maladroit pour me baffer tout seul, il ne me reste que la 7chouma).

Je viens de vérifier, c’est bien en france, maintenant je saurai.
 
Attentat déjoué : un gardé à vue en contact avec un membre de Daech en Syrie
La cellule islamiste, aiguillée par le matelot de 23 ans réformé de l'armée, projetait de tuer les sentinelles avec des silencieux avant de filmer la décapitation d'un responsable militaire du centre de formation des commandos de Cap Béar, près de Collioure.

Au troisième jour de la garde à vue des trois suspects toujours entendus dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le scénario de l'attentat déjoué se précise. Selon nos informations, le militaire réformé de la Marine Nationale a aiguillé ses complices sur le choix de la future cible, le Centre national d'entraînement commando de l'armée de terre de Cap Béar, près de Collioure. Âgé de 23 ans, l'ex-matelot connaissait bien l'endroit pour l'avoir fréquenté. L'idée aurait été de partir à l'assaut de ce camp, de tuer les sentinelles avec des armes à feu équipées de silencieux. A l'aide d'un couteau ou d'une machette, les islamistes envisageaient ensuite de tuer un des responsables du Centre et lui trancher la tête avant de diffuser une vidéo sur les réseaux sociaux.

Très radicalisé et virulent, l'ex-marin s'est fanatisé en consultant de multiples vidéos de propagande de Daech.

La cellule terroriste était bicéphale. Le plus jeune, âgé de 17 ans et présenté comme l'instigateur présumé, était en contact régulier avec un membre de l'État islamique installé en Syrie. Lors de leurs échanges, le jeune suspect aurait notamment discuté de la pertinence de frapper au mieux la France. En revanche, il ne serait pas téléguidé comme semble l'avoir été Sid Ahmed Ghlam, principal suspect dans le projet d'attentats déjoués visant au moins une église à Villejuif (Val-de-Marne) en avril dernier. Le mode opératoire imaginé par la cellule de Collioure fait davantage songer à celui de Yassin Salhi, qui avait décapité Hervé Cornara lors de l'attentat de l'usine Air Products à Saint-Quentin-Fallavier (Isère) du 26 juin dernier. Salhi avait ensuite envoyé deux clichés de ses exactions vers un numéro canadien via l'application Whatsapp, dont un selfie avec la tête de sa victime, à Sébastien alias Younes V., 30 ans, combattant volontaire français enrôlé lui aussi sous la bannière de Daech, dans le fief de Raqqa.

Les échanges entre les membres de la cellule de Collioure se faisaient grâce à des logiciels cryptés et des applications spécialisées. La DGSI surveillait le jeune de 17 ans depuis que sa mère avait donné l'alerte en octobre 2014 sur sa radicalisation. Il était frappé d'une interdiction de sortie du territoire pour rejoindre la Syrie, comme il en avait formé le vœu. Les policiers ont passé les conversations au crible avant de démanteler le groupe djihadiste à la veille du 14 juillet, pour éviter peut-être tout coup d'éclat le jour de la Fête Nationale.

http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...-contact-avec-un-membre-de-daech-en-syrie.php

Ce serait pas eux qui serait à l'origine du vol des explosif chez les militaire ?
 
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