Attentat terroriste déjoué contre une mosquée

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Quatre élèves de l'École des pupilles de l'air avaient projeté "une action" contre une mosquée à Montélimar (Drôme).

On vient d’apprendre de source judiciaire que quatre élèves de l’École des pupilles de l’air, située à Montbonnot-Saint-Martin (Isère) près de Grenoble, âgés de 16 et 17 ans, ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs »

. Ils avaient projeté « une action » contre une mosquée à Montélimar (Drôme).
Pour l’instant, cette « action » est mal définie.
Ce que l’on sait simplement, c’est qu’ils sont suspectés d’avoir préparé l’attaque de l’édifice à l’explosif. Cette même source n’a pas souhaité parler d’attentat pour cet acte car les suspects étaient visiblement encore loin de pouvoir perpétrer cette opération.
Ils avaient vraisemblablement commencé à réunir du matériel, s’étaient renseignés sur la préparation d’explosif et auraient effectué des repérages des lieux.
Les quatre adolescents sont « d’origine sociale différente » et ont intégré l’École entre 2009 et 2014. Ils sont scolarisés en première et terminale.
Il est aujourd’hui difficile d’en savoir plus. L’enquête diligentée par la gendarmerie de l’air déterminera dans un proche avenir les responsabilités exactes de ceux-ci. Ce qui m’a interloqué dans cette affaire, ce sont les réactions du colonel Jean-Pascal Breton, du Service d’information et de relations publiques de l’armée (SIRPA) de l’air. En effet, celui-ci annonce : « L’armée de l’air est scandalisée par le comportement de ces jeunes dont les intentions ne correspondent pas aux valeurs de l’armée de l’air, ni à celles enseignées dans l’École », précisant que ces quatre lycéens font d’ores et déjà l’objet de mesures d’exclusion « à titre conservatoire ». « Il est hors de question que ces jeunes reviennent à l’école », a-t-il martelé. Ainsi, sans savoir ce que donnera l’enquête, l’armée de l’air a tranché. Elle a déjà éloigné les « brebis galeuses » de peur de voir la bien-pensance reprendre son couplet antimilitariste.


Dans la veine du discours ambiant, l’officier du SIRPA Air déclare que le projet pédagogique de l’établissement militaire vise « le développement des valeurs de la République et lutte contre les discriminations »

. Honnêtement – et je suis bien placé pour le savoir -, si les élèves des écoles militaires sont animés pour la plupart d’un idéal, cet idéal se résume essentiellement dans les inscriptions en lettres d’or de son drapeau: « Honneur et Patrie ».
Ce colonel devrait pourtant s’en souvenir, lui qui porte les insignes de la Légion d’honneur, ordre qui revendique la même devise!

J.-P. Fabre Bernadac

mam
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Quatre élèves de l'École des pupilles de l'air avaient projeté "une action" contre une mosquée à Montélimar (Drôme).

On vient d’apprendre de source judiciaire que quatre élèves de l’École des pupilles de l’air, située à Montbonnot-Saint-Martin (Isère) près de Grenoble, âgés de 16 et 17 ans, ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs »

. Ils avaient projeté « une action » contre une mosquée à Montélimar (Drôme).
Pour l’instant, cette « action » est mal définie.
Ce que l’on sait simplement, c’est qu’ils sont suspectés d’avoir préparé l’attaque de l’édifice à l’explosif. Cette même source n’a pas souhaité parler d’attentat pour cet acte car les suspects étaient visiblement encore loin de pouvoir perpétrer cette opération.
Ils avaient vraisemblablement commencé à réunir du matériel, s’étaient renseignés sur la préparation d’explosif et auraient effectué des repérages des lieux.
Les quatre adolescents sont « d’origine sociale différente » et ont intégré l’École entre 2009 et 2014. Ils sont scolarisés en première et terminale.
Il est aujourd’hui difficile d’en savoir plus. L’enquête diligentée par la gendarmerie de l’air déterminera dans un proche avenir les responsabilités exactes de ceux-ci. Ce qui m’a interloqué dans cette affaire, ce sont les réactions du colonel Jean-Pascal Breton, du Service d’information et de relations publiques de l’armée (SIRPA) de l’air. En effet, celui-ci annonce : « L’armée de l’air est scandalisée par le comportement de ces jeunes dont les intentions ne correspondent pas aux valeurs de l’armée de l’air, ni à celles enseignées dans l’École », précisant que ces quatre lycéens font d’ores et déjà l’objet de mesures d’exclusion « à titre conservatoire ». « Il est hors de question que ces jeunes reviennent à l’école », a-t-il martelé. Ainsi, sans savoir ce que donnera l’enquête, l’armée de l’air a tranché. Elle a déjà éloigné les « brebis galeuses » de peur de voir la bien-pensance reprendre son couplet antimilitariste.


Dans la veine du discours ambiant, l’officier du SIRPA Air déclare que le projet pédagogique de l’établissement militaire vise « le développement des valeurs de la République et lutte contre les discriminations »

. Honnêtement – et je suis bien placé pour le savoir -, si les élèves des écoles militaires sont animés pour la plupart d’un idéal, cet idéal se résume essentiellement dans les inscriptions en lettres d’or de son drapeau: « Honneur et Patrie ».
Ce colonel devrait pourtant s’en souvenir, lui qui porte les insignes de la Légion d’honneur, ordre qui revendique la même devise!

J.-P. Fabre Bernadac

mam
Petit bémol mam, il s'agit d'une école de pupilles à l'origine , ces statuts sont donc différents .
Honneur et patrie c'est à l'école de l'air ils en étaient loin.
Je connais bien le milieu militaire :)
Et merci à eux.
 
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