Attouchements sexuels : une deuxième plainte contre le professeur de médecine du chu de rouen

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Enquête. Déjà accusé par une étudiante d’attouchements sexuels, un professeur de médecine du CHU de Rouen est à nouveau mis en cause : une patiente vient de déposer plainte contre lui.

Les choses semblent se compliquer pour le professeur de médecine du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Rouen visé depuis cet hiver par une enquête préliminaire ouverte pour « agression sexuelle ». Déjà accusé par une étudiante d’attouchements sexuels (lire nos éditions précédentes), ce chirurgien âgé de 55 ans est à nouveau mis en cause. Par une patiente cette fois-ci. Cette femme de 40 ans, auditionnée dans le cadre des investigations menées par le Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Rouen, vient de déposer plainte contre le praticien. Suivie et opérée par ce spécialiste en février 2014 pour une tumeur bénigne, elle affirme que, sous prétexte de palpations médicales, elle aurait été victime d’abus sexuels.

«J’avais l’impression d’être son objet sexuel»

«Il y a eu quatre faits (présumés, N.D.L.R.) en tout, confie la patiente à notre journal. La première fois, cela s’est passé au bloc. Alors qu’il y avait du monde, mais que chacun s’affairait à la préparation de l’opération, il s’est approché de moi et a passé une main sous mon drap stérile et a caressé mes seins en me disant: « Il fait bon là-dessous ». Il y avait en effet un tuyau qui envoyait de l’air chaud sous le drap. Les trois autres fois sont survenues après l’opération».

La patiente déclare que durant son hospitalisation, qui a duré une dizaine de jours, le praticien est entré deux fois dans sa chambre pour l’ausculter. «Les deux fois, il a fait sortir mon conjoint de la chambre et m’a examinée. Il a regardé ma cicatrice, qui traverse mon ventre à la verticale, et a palpé mes seins, mais aussi mes mamelons. J’étais surprise, j’en ai parlé à mon compagnon, comme je l’avais déjà fait la première fois, mais il m’a dit que c’était peut-être un geste médical normal».

Plusieurs semaines après sa sortie du CHU de Rouen, la malade a eu un nouveau rendez-vous avec le chirurgien pour une consultation dans son bureau. «Il a regardé mes radios et m’a dit de me déshabiller. J’ai enlevé mon pantalon et mon tee-shirt, mais j’ai gardé mon soutien-gorge. Il a touché la cicatrice et m’a dit que cela allait. Il s’est ensuite assis sur la table d’examen et m’a demandé de m’approcher dos à lui. Il a dégrafé mon soutien-gorge et a passé ses mains sur mes seins. Il les a palpés et caressés dans tous les sens, les tétons aussi. Comme j’étais dos à lui, j’ai senti qu’il exerçait une pression sur moi, il semblait prendre du plaisir... J’avais l’impression d’être son objet sexuel. J’étais tétanisée. Puis il m’a demandé de me rhabiller sans rien dire de plus, m’a accompagnée jusqu’au bureau des infirmières pour que je reprenne un rendez-vous et il est reparti. J’ai dit aux infirmières que je ne voulais plus jamais avoir affaire à lui... Elles étaient outrées et m’ont conseillé d’écrire au médiateur de l’hôpital.»

La patiente et son conjoint ont donc pris contact avec le CHU pour «savoir si le comportement du médecin était normal, en rapport avec des soins», précise le compagnon. Après une première rencontre avec le médiateur, puis une deuxième avec autre médecin, une « confrontation » a eu lieu avec le chirurgien. «Il a dit qu’il ne s’était pas rendu compte d’avoir été aussi si loin. Je lui ai dit que j’étais traumatisée par ce qu’il avait fait et que je ne voulais pas qu’il le fasse à quelqu’un d’autre», précise la quadragénaire.

2500€ versés à la patiente pour réparer le «préjudice subi»

Suite à ces entretiens, un protocole d’indemnisation a alors été envisagé entre l’assurance du CHU de Rouen et la patiente. Selon un document que s’est procuré notre journal, elle a reçu au mois de mars dernier un chèque de 2 500 € «en réparation du préjudice subi», qui lui interdit toute action en justice contre l’établissement de soins et son assurance, mais pas contre le spécialiste en revanche. Une question alors : pourquoi n’a-t-elle pas déposé plainte plus tôt ? «Les faits se sont déroulés à l’hôpital, répond-elle. J’ai été orientée vers le médiateur, j’ai poursuivi mes démarches dans cette voie... Aujourd’hui, les choses sont différentes. J’ai été convoquée par le SRPJ dans le cadre des accusations portées par cette externe, cela veut dire que le chirurgien a peut-être abusé de cette étudiante. Même si c’est un bon médecin, son comportement est inacceptable. Je ne veux pas que cela arrive à d’autres, notamment à des jeunes.»

«Exercer la médecine de la meilleure façon possible».....................

http://www.paris-normandie.fr/detai...ion/des-palpations-trop-appuyees#.VYU8aFJ4fyZ
 

Abutactac

Amour, gloire et beauté..
VIB
Une fois je me suis fait hospitaliser il m ont mît aussi le tuyau d air chaud mais j ai demander une anesthesie local.. C est mieux car tu entends tout et il y avait des infirmières des gogoles le chirurgiens arrêter pas de leur crier dessus car elle se tromper de matériel..
 
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