Il n’y a jamais eu autant de réfugiés sur la planète (infographies)

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belgika

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Près de 60 millions de personnes ont été contraintes à l’exil en 2014. Un triste record.



Quelque 59,5 millions de personnes forcées de quitter leur maison en 2014. Le chiffre donne le tournis et témoigne d’une augmentation exponentielle : + 16 % par rapport à 2013 (51,2 millions) !


C’est la hausse la plus élevée jamais vue en un an, observe le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) dans un rapport publié ce jeudi.



L’augmentation s’est amorcée en 2011, au début du conflit syrien.
Les réfugiés syriens sont les plus nombreux. ©Reuters



Infographie : des chiffres alarmants (ici sur mobiles)




En 2014, 42.500 individus en moyenne sont devenus réfugiés, demandeurs d’asile ou déplacés internes… chaque jour ! A l’échelle du monde, une personne sur 122 est aujourd’hui déplacée de force.



Si on regroupait tout le monde dans un seul pays, ce serait le 24e Etat le plus peuplé de la planète.




La hausse est remarquable sur tous les continents : en un an, l’Europe a observé 51 % de personnes déplacées de force en plus qu’en 2013.



C’est dû au grand nombre de réfugiés syriens en Turquie, à l’Ukraine et au nombre record de traversées de la Méditerranée – il y en a eu 219.000. Le nombre d’hommes et femmes déplacés de force est passé, sur ce territoire, de 4,4 millions fin 2013 à 6,7 millions fin 2014.



« Dans l’Union européenne, le plus grand volume de demandes d’asile s’observe en Allemagne et en Suède », note le rapport.




Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ce pourcentage est de + 19 %, en Afrique subsaharienne de + 17 %, en Asie de + 31 %, en Amérique de + 12 %.



Dans cette dernière zone, le nombre de réfugiés colombiens a considérablement augmenté.



« C’est terrifiant que d’un côté, il y a de plus en plus d’impunité pour ceux qui commencent des conflits et que, d’un autre, la communauté internationale soit incapable de travailler ensemble pour arrêter les guerres et préserver la paix », commente Antonio Guterres, haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés.




Comment expliquer la hausse ? Le UNHCR évoque l’éclatement d’au moins 15 conflits ces cinq dernières années : huit en Afrique (République centrafricaine, Libye, Mali, Soudan du Sud, Burundi, Côte d’Ivoire, Nigeria, République démocratique du Congo), trois au Moyen-Orient (Syrie, Irak, Yémen), un en Europe (Ukraine) et trois en Asie (Kirghizistan, Myanmar et Pakistan).




Infographie : les pays d’accueil des réfugiés (ici sur mobiles)



Peu de ces crises ont été résolues.


Ainsi, la hausse du nombre de réfugiés va de pair avec une forte diminution du nombre de réfugiés pouvant retourner chez eux. En 2014, 126.800 personnes ont pu regagner leur pays d’origine, soit le chiffre le plus bas observé en 31 ans !




« Avec d’énormes pénuries de financement et de larges lacunes dans le régime mondial de protection des victimes de guerre, les gens dans le besoin sont abandonnés, dénonce Guterres.


Pour une époque de déplacement de masse sans précédent, nous avons besoin d’une réponse humanitaire sans précédent et d’un engagement mondial renouvelé en faveur de la tolérance et de la protection de personnes fuyant la persécution.



»
► Lire aussi: Mouna, migrante érythréenne, raconte son histoire: «J’avais deux chances: la mort ou le bateau pour l’Europe»




Le message est d’autant plus percutant quand on analyse le profil des déplacés, particulièrement vulnérable. Plus de la moitié des réfugiés mondiaux sont… des enfants. « Alarmant », juge le UNHCR. Ensuite, 9 sur 10 proviennent de régions économiquement défavorisées.
Plus de la moitié des réfugiés mondieux sont des enfants. ©AFP



Le rapport ne fait finalement que pointer des évolutions attendues au vu des nombreuses actualités liées à l’immigration ces derniers mois.



Mais il met une pression maximale sur l’Union européenne, qui n’a de cesse de tergiverser…
Infographie : les pays d’origine des réfugiés (ici sur mobiles)





http://www.lesoir.be/911342/article...s-eu-autant-refugies-sur-planete-infographies




 
Avec l'augmentation du nombre des réfugies , la mafia se frotte les mains, voir elle est impliqué dans le trafic des êtres humains des 2 côtés de la méditerranée

La mafia italienne s'enrichit sur le dos des migrants:
A Lampedusa, personne ne veut le dire devant un micro. Mais tout le monde en est convaincu : derrière les débarquements d'Africains, il y a des criminels des deux côtés de la Méditerranée
.

Ici, à huit heures de bateau de la Sicile, la mafia fait déjà ses affaires en accueillant des migrants dans des centres exploités par des sociétés privées sur délégation de l'Etat. C'est toujours les mêmes qui gagnent les appels d'offre depuis des années.

Un migrant rapporte en subvention une trentaine d'euros par jour. Avec ces dizaines de milliers de migrants, c'est un business en or, plus rentable même que le trafic de drogue, de l'aveu d'un gangster, piégé par des écoutes téléphoniques lors d'une enquête sur la corruption à Rome.

Ce qui est vrai dans la capitale sera vrai partout en Italie. Une illustration de cette organisation, c'est le scenario, toujours le même, qui précède les secours. A bord des rafiots pourris partis de Libye, il n'y a rien à manger ou à boire, pas d'essence, mais un téléphone satellitaire pour appeler au secours. Un équipement bien trop coûteux pour les passeurs.
http://www.rfi.fr/europe/20150213-lampedusa-mafia-italie-migrants-libye-afrique-esclave-/
 
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belgika

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Des vautours bien organisés

les passeurs, la mafia, des criminels qui profitent de la misère d'autrui

si tout le monde le sait pour les centres de migrants gérés par des gens qui "travaillent"dans la traite d'humains comment se fait il que la justice ferme les yeux...

Un migrant "rapporte" 30 euros par jour en subvention et en travail au noir?

Un migrant est un être humain pas un/des chiffres en euros, ni un esclave sous payé et maltraité
 
Pourquoi ne fait-on jamais allusion aux responsables des départs dans le pays d'origine ?

La seule solution n'est pas dans le déplacement des populations, mais plutôt dans la destitution des potentats locaux
et leur remplacement par la démocratie.
 
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