Pendant longtemps l’autisme a été une fatalité, dont la cause était les parents. Si le fils était autiste, c’est qu’il avait une mauvaise mère [1]. Et comme l’on ne change pas sa maman, il n’y avait rien à faire.
Récemment la génétique a remplacé la mauvaise mère. L’autisme était une histoire de gènes dégénérés. Là encore, c’était sans issue puisque l’espoir ne pouvait venir que d’une hypothétique recherche sur la génétique. On a donc remis les autistes entre les mains des psychiatres et des psychologues et relégué cette maladie au rang des maux incurables, tout en promettant (les promesses n’engagent que ceux qui y croient) que la recherche en génétique résoudrait bientôt le problème.
Des chiffres inquiétants…
L’évolution des chiffres aurait dû faire douter les tenants de l’hypothèse génétique. En effet, à moins qu’il n’y ait eu en deux générations une mutation génétique invraisemblable, l’explosion de cas d’autisme à laquelle nous devons faire face ne saurait s’expliquer ainsi. L’amélioration du diagnostic et du dépistage n’expliquent pas non plus l’évolution actuelle : d’abord parce qu’elle est exponentielle ; ensuite parce qu’elle s’est confirmée dans les dernières années et qu’on ne peut pas dire qu’il y ait eu une différence majeure dans les méthodes de dépistage entre 2010 et 2016 !
Certains estiment que l’autisme est passé d’une incidence de 1/3000 à 1/150 en 50 ans en Amérique du Nord [2]. Si les chiffres officiels ne sont pas si élevés, ils restent préoccupants : en 10 ans, aux Etats-Unis, on est passé d’une incidence de 1 sur 150 en 2000 à 1 sur 68 en 2010 [3] et 1 sur 50 en 2014, soit une multiplication des cas par trois ! Tous les pays industrialisés ont connu une évolution similaire, la Corée du sud ayant la palme : dans une étude de 2011, les chercheurs y signalaient une prévalence de 1 enfant sur 38 [4]. A ce rythme, le Docteur Olivier Soulier, qui organise sur le sujet un événement à Paris les 30 et 31 Janvier 2016 (http://www.congressortirdelautisme.com/), craignait lors du congrès IPSN (3 et 4 octobre 2015), que nous risquions si rien n’était fait dans les 30 prochaines années, de voir un enfant sur 2 atteint d’autisme…
.../...
Récemment la génétique a remplacé la mauvaise mère. L’autisme était une histoire de gènes dégénérés. Là encore, c’était sans issue puisque l’espoir ne pouvait venir que d’une hypothétique recherche sur la génétique. On a donc remis les autistes entre les mains des psychiatres et des psychologues et relégué cette maladie au rang des maux incurables, tout en promettant (les promesses n’engagent que ceux qui y croient) que la recherche en génétique résoudrait bientôt le problème.
Des chiffres inquiétants…
L’évolution des chiffres aurait dû faire douter les tenants de l’hypothèse génétique. En effet, à moins qu’il n’y ait eu en deux générations une mutation génétique invraisemblable, l’explosion de cas d’autisme à laquelle nous devons faire face ne saurait s’expliquer ainsi. L’amélioration du diagnostic et du dépistage n’expliquent pas non plus l’évolution actuelle : d’abord parce qu’elle est exponentielle ; ensuite parce qu’elle s’est confirmée dans les dernières années et qu’on ne peut pas dire qu’il y ait eu une différence majeure dans les méthodes de dépistage entre 2010 et 2016 !
Certains estiment que l’autisme est passé d’une incidence de 1/3000 à 1/150 en 50 ans en Amérique du Nord [2]. Si les chiffres officiels ne sont pas si élevés, ils restent préoccupants : en 10 ans, aux Etats-Unis, on est passé d’une incidence de 1 sur 150 en 2000 à 1 sur 68 en 2010 [3] et 1 sur 50 en 2014, soit une multiplication des cas par trois ! Tous les pays industrialisés ont connu une évolution similaire, la Corée du sud ayant la palme : dans une étude de 2011, les chercheurs y signalaient une prévalence de 1 enfant sur 38 [4]. A ce rythme, le Docteur Olivier Soulier, qui organise sur le sujet un événement à Paris les 30 et 31 Janvier 2016 (http://www.congressortirdelautisme.com/), craignait lors du congrès IPSN (3 et 4 octobre 2015), que nous risquions si rien n’était fait dans les 30 prochaines années, de voir un enfant sur 2 atteint d’autisme…
.../...