Bachar Al-Assad appelle au "dialogue national"

Le président syrien, Bachar Al-Assad, dont le régime est contesté depuis plus de trois mois, a appelé lundi 20 juin à un "dialogue national" qui pourrait aboutir à une nouvelle Constitution, dans un discours prononcé à l'université de Damas retransmis par la télévision d'Etat. Le président a également déclaré que des élections législatives pourraient avoir lieu en août. "On peut dire que le dialogue national est le slogan de la prochaine étape", a-t-il dit lors de sa troisième intervention publique depuis le début du mouvement de contestation

Le président syrien a, en outre, réaffirmé que son pays faisait face à un "complot" qui le rendra "plus résistant", ajoutant que la Syrie se trouve à un "tournant" après des "jours difficiles". "Il faut faire la distinction entre les besoins légitimes de la population et les saboteurs", a déclaré Bachar Al-Assad. "Nous devons résoudre les problèmes de la Syrie nous-mêmes. (...) Il n'y aura pas de développement sans stabilité, pas de réformes dans le sabotage et le chaos", a ajouté le président, qui a également présenté ses "condoléances aux familles des martyrs".

"Il est du devoir de l'Etat de tenir les saboteurs pour responsables et de les poursuivre. Il n'y a pas de solution politique avec ceux qui ont porté les armes", a encore dit M. Assad. Il a par ailleurs appelé les réfugiés ayant fui en Turquie à rentrer chez eux : "J'appelle toute personne ou toute famille qui a quitté sa ville ou son village à rentrer. Car la ville meurt sans ses habitants. Je les appelle à revenir le plus tôt possible, (...) ceux de Jisr Al-Choughour qui sont allés en Turquie, qu'ils reviennent. Certains leur disent que l'Etat va se venger, je leur dis que ce n'est pas vrai", a-t-il assuré

Bachar Al-Assad a également indiqué que l'économie syrienne était menacée d'"effondrement". "Il faut œuvrer pour redonner confiance à l'économie syrienne, car il existe un danger d'effondrement, a-t-il indiqué. La Syrie doit rechercher un nouveau modèle économique. Dans le passé, c'était le modèle socialiste. Certains disent que ce type de système est mort. Il faut rechercher un modèle qui convienne à la Syrie."

Selon un haut responsable turc, Bachar Al-Assad a désormais moins de une semaine pour mettre en œuvre les réformes politiques promises aux opposants avant le début d'une intervention étrangère. La Turquie, plus grand voisin de la Syrie et son premier partenaire commercial, tente de convaincre Al-Assad de mettre fin à la répression militaire du mouvement de contestation, qui a notamment poussé des milliers de réfugiés vers la frontière turque.

Ersat Hurmuzlu, conseiller du président turc, Abdullah Gul, a dit à la chaîne de télévision Al-Arabiya que la Turquie suivrait de près le discours de Bachar Al-Assad lundi. "Une réponse positive aux revendications dans ce domaine doit intervenir dans un court laps de temps, qui n'excède pas une semaine, a dit M. Hurmuzlu. Dans le cas contraire, il ne serait plus possible de couvrir les dirigeants syriens, car il y aurait un risque (...), que nous avons toujours craint, celui d'une intervention étrangère", a-t-il ajouté.
 
Le président syrien, Bachar Al-Assad, dont le régime est contesté depuis plus de trois mois, a appelé lundi 20 juin à un "dialogue national" qui pourrait aboutir à une nouvelle Constitution, dans un discours prononcé à l'université de Damas retransmis par la télévision d'Etat. Le président a également déclaré que des élections législatives pourraient avoir lieu en août. "On peut dire que le dialogue national est le slogan de la prochaine étape", a-t-il dit lors de sa troisième intervention publique depuis le début du mouvement de contestation

Le président syrien a, en outre, réaffirmé que son pays faisait face à un "complot" qui le rendra "plus résistant", ajoutant que la Syrie se trouve à un "tournant" après des "jours difficiles". "Il faut faire la distinction entre les besoins légitimes de la population et les saboteurs", a déclaré Bachar Al-Assad. "Nous devons résoudre les problèmes de la Syrie nous-mêmes. (...) Il n'y aura pas de développement sans stabilité, pas de réformes dans le sabotage et le chaos", a ajouté le président, qui a également présenté ses "condoléances aux familles des martyrs".

"Il est du devoir de l'Etat de tenir les saboteurs pour responsables et de les poursuivre. Il n'y a pas de solution politique avec ceux qui ont porté les armes", a encore dit M. Assad. Il a par ailleurs appelé les réfugiés ayant fui en Turquie à rentrer chez eux : "J'appelle toute personne ou toute famille qui a quitté sa ville ou son village à rentrer. Car la ville meurt sans ses habitants. Je les appelle à revenir le plus tôt possible, (...) ceux de Jisr Al-Choughour qui sont allés en Turquie, qu'ils reviennent. Certains leur disent que l'Etat va se venger, je leur dis que ce n'est pas vrai", a-t-il assuré

Bachar Al-Assad a également indiqué que l'économie syrienne était menacée d'"effondrement". "Il faut œuvrer pour redonner confiance à l'économie syrienne, car il existe un danger d'effondrement, a-t-il indiqué. La Syrie doit rechercher un nouveau modèle économique. Dans le passé, c'était le modèle socialiste. Certains disent que ce type de système est mort. Il faut rechercher un modèle qui convienne à la Syrie."

Selon un haut responsable turc, Bachar Al-Assad a désormais moins de une semaine pour mettre en œuvre les réformes politiques promises aux opposants avant le début d'une intervention étrangère. La Turquie, plus grand voisin de la Syrie et son premier partenaire commercial, tente de convaincre Al-Assad de mettre fin à la répression militaire du mouvement de contestation, qui a notamment poussé des milliers de réfugiés vers la frontière turque.

Ersat Hurmuzlu, conseiller du président turc, Abdullah Gul, a dit à la chaîne de télévision Al-Arabiya que la Turquie suivrait de près le discours de Bachar Al-Assad lundi. "Une réponse positive aux revendications dans ce domaine doit intervenir dans un court laps de temps, qui n'excède pas une semaine, a dit M. Hurmuzlu. Dans le cas contraire, il ne serait plus possible de couvrir les dirigeants syriens, car il y aurait un risque (...), que nous avons toujours craint, celui d'une intervention étrangère", a-t-il ajouté.

La seule raison de son volt face

En souhaitant que sa tête tombe aussi
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Ersat Hurmuzlu, conseiller du président turc, Abdullah Gul, a dit à la chaîne de télévision Al-Arabiya que la Turquie suivrait de près le discours de Bachar Al-Assad lundi.

Independament de la tragedie humaine en Syrie, le triangle Syrie, Turquie et Iran est une combinaison interessante sur le point de vue des strategies d'alliances.

On a d'un cote un gouvernement Turc qui sympathise avec les islamistes en Syrie, qui eux sont reprimes par les Alevites de Assad avec l'aide du gouvernement d'Iran, qui lui aussi a des relations "interessantes" avec la Turquie.

C'est assez complique comme situation.
 
Haut