La bad approuve un prêt de 900 millions d’euros pour l’algérie

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Ce prêt financera un « Programme d’appui à la compétitivité industrielle et énergétique » qui vise, selon un communiqué de la BAD, à « améliorer le climat des affaires grâce à l’ouverture de l’économie, à l’amélioration du cadre de l’initiative privée et de l’activité économique », ainsi qu’à « améliorer l’efficacité du secteur de l’énergie et promouvoir les énergies renouvelables pour une offre énergétique durable ».
La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, dans un communiqué, l’approbation par son Conseil d’administration, le 2 novembre 2016, d’un prêt de 900 millions d’euros pour le Programme d’appui à la compétitivité industrielle et énergétique en Algérie (PACIE). Le conseil a également approuvé le « Document de Stratégie-Pays Intérimaire pour la période 2016 -2018 », qui présente le cadre stratégique et le contexte du réengagement financier de la banque en Algérie, lequel réengagement s’articulera autour du « soutien à la transformation du secteur énergétique » et à « l’appui à l’industrialisation, à l’amélioration de la compétitivité et au développement des chaînes de valeur ».

Le PACIE, indique le communiqué, « répond au besoin pour le pays d’améliorer la résilience et la compétitivité de son économie, et d’établir de solides bases pour une croissance durable, créatrice d’emplois et de richesse ». Il vise, explique la BAD, à « créer des conditions propices à une croissance inclusive en Algérie à travers la mise en œuvre de réformes économiques, de manière à assurer une consolidation budgétaire par l’amélioration de la mobilisation des recettes intérieures et la rationalisation des dépenses ». Il vise également, poursuit-elle, à « améliorer le climat des affaires grâce à l’ouverture de l’économie, à l’amélioration du cadre de l’initiative privée et de l’activité économique », ainsi qu’à « améliorer l’efficacité du secteur de l’énergie et promouvoir les énergies renouvelables pour une offre énergétique durable ».

La BAD : « L’Algérie doit mener une politique économique rigoureuse »

Pour la BAD, la baisse des revenus pétroliers de l’Algérie suite à la chute des prix du brut dès juin 2014 met ce pays devant l’obligation de « diversifier son économie » et de « renforcer sa compétitivité en vue de créer plus d’emplois, surtout pour les jeunes ». Elle la met également devant l’obligation de « mener une politique économique rigoureuse », laquelle exige « une consolidation budgétaire, par une meilleure mobilisation de ses recettes et une rationalisation de ses dépenses ».

http://lequotidienalgerie.org/2016/11/03/ya-hbab-rabi-yal-elmoumnines/
 
C'est pas une bonne nouvelle pour l'Algérie qui doit à nouveau s'endetter.

L’Arabie saoudite a levé une dette historique de plus de 17 milliards de dollars: mais où est passé l'argent du pétrole accumulé pendant la dernière décennie de fastes ?
 
l'Algerie n'a cas demandé au Fmi qui Elle a aidé grassement ses dernierees années

Le FMI sollicite l'Algérie pour renforcer ses capacités financières
Dans son dernier rapport, le Fonds monétaire international estime qu'Alger clôturera l'année 2012 avec des réserves de change officielles de 205,2 milliards de dollars.

Tout le monde doit être mis à contribution. C'est en tout cas ce qu'estime le Fonds monétaire international (FMI), qui a sollicité le soutien de l'Algérie au renforcement de ses capacités de prêt, selon des déclarations du ministre des finances algérien, Karim Djoudi.

La demande a été faite par le FMI à l'Algérie en tant que pays doté d'excédents financiers pour accroître les ressources de l'institution de Bretton Woods afin de lui permettre d'accorder des prêts aux pays qui en ont besoin", a déclaré M. Djoudi, lundi 23 avril, à l'agence de presse algérienne APS, en marge de la réunion du FMI et de la Banque mondiale à Washington.
Après plusieurs appels lancés par la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, à la communauté internationale pour conforter le "pare-feu" financier de cette institution, le G20 s'est engagé vendredi à accorder au Fonds plus de 430 milliards de dollars de ressources supplémentaires.
DES RÉSERVES DE CHANGE ABONDANTES
M. Djoudi a précisé que l'Algérie allait "étudier et évaluer les conditions dans lesquelles cette demande sera exposée dans les détails". "Nous avons besoin de savoir si le FMI envisage de réaliser cette opération de renforcement de ses capacités financières à partir de demandes de prêt ou de dépôts rémunérés, ainsi que le rendement qu'il compte proposer", a ajouté le ministre algérien. "C'est à partir de ces conditions que nous donnerons la réponse", a-t-il précisé.
"La gestion prudente des réserves de change du pays (182,2 milliards de dollars en 2011) se fonde sur trois critères, qui sont la préservation de la valeur du capital, la couverture contre les risques de change par le maintien notamment d'un portefeuille diversifié, et leurs liquidités, c'est-à-dire qu'elles peuvent être retirées à tout moment", a encore explique M. Djoudi. Le ministre a précisé que l'Algérie fera connaître sa réponse à cette demande avant la prochaine assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale, prévue en octobre à Tokyo.
Dans son dernier rapport, publié samedi, le FMI a estimé que l'Algérie clôturerait l'année 2012 avec des réserves de change officielles de 205,2 milliards de dollars, selon l'APS.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/arti...ncieres_1689905_3234.html#2zG5CoyfZ2PRizEl.99
Le Monde.fr le 23.04.2012
 
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