Le cas du Sud-Soudan, espoirs déçus, attente de dividendes de la paix, le sentiment croissant d’inégalité viennent menacent l’existence de cette nation hybride.
Quand on observe les chefs d’Etats africains en perpétuelle concertation pour établir des liens de coopération entre eux ; à entendre leurs discours qui invitent les Africains à se donner la main et à créer « l’unité africaine », on a l’impression que ces dirigeants courent désespérément après un paradis perdu depuis très longtemps. Pourtant nombre de ceux qui conduisent les destinées des Etats. occupent le devant de la scène quand le colon décida la balkanisation.
Léopold Sédar Senghor fut un combattant clairvoyant pour l’unité : « Balkaniser écrit-il c’est diviser artificiellement ces « huit territoires »¹ pour en faire des entités politiques, économiques et culturelles qui n’ignorent pas la métropole, mais s’ignorent entre elles. Des entités sans réalité ».
Partisan de l’Etat unitaire, Senghor appréciait grandement le poids économique et politique d’un « ensemble de 25.000.000 habitants mettant en commun leurs ressources et leurs cadres ». Mais les leaders préféraient être « le premier à Cotonou, Ouagadougou ou Bamako que second à Dakar ».
Une histoire récente méconnue des générations montantes que celle de la balkanisation de l’Afrique Occidentale Française ! Il y a à peine quelques années ou pouvait voyager de Dakar à Niamey, de Cotonou à Bamako ou d’Abidjan à Saint-Louis sans passeport ni visa ! ! !
Oui, il y a seulement quelques années les huit territoires francophones de l’Afrique de l’Ouest vivaient dans le cadre unitaire d’une fédération sous l’autorité d’un gouverneur général installé à Dakar.
http://lafriqueadulte.com/2016/03/19/la-balkanisation-de-lafrique-le-cas-du-sud-soudan/
138381
Quand on observe les chefs d’Etats africains en perpétuelle concertation pour établir des liens de coopération entre eux ; à entendre leurs discours qui invitent les Africains à se donner la main et à créer « l’unité africaine », on a l’impression que ces dirigeants courent désespérément après un paradis perdu depuis très longtemps. Pourtant nombre de ceux qui conduisent les destinées des Etats. occupent le devant de la scène quand le colon décida la balkanisation.
Léopold Sédar Senghor fut un combattant clairvoyant pour l’unité : « Balkaniser écrit-il c’est diviser artificiellement ces « huit territoires »¹ pour en faire des entités politiques, économiques et culturelles qui n’ignorent pas la métropole, mais s’ignorent entre elles. Des entités sans réalité ».
Partisan de l’Etat unitaire, Senghor appréciait grandement le poids économique et politique d’un « ensemble de 25.000.000 habitants mettant en commun leurs ressources et leurs cadres ». Mais les leaders préféraient être « le premier à Cotonou, Ouagadougou ou Bamako que second à Dakar ».
Une histoire récente méconnue des générations montantes que celle de la balkanisation de l’Afrique Occidentale Française ! Il y a à peine quelques années ou pouvait voyager de Dakar à Niamey, de Cotonou à Bamako ou d’Abidjan à Saint-Louis sans passeport ni visa ! ! !
Oui, il y a seulement quelques années les huit territoires francophones de l’Afrique de l’Ouest vivaient dans le cadre unitaire d’une fédération sous l’autorité d’un gouverneur général installé à Dakar.
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