Le Sénat s'apprête jeudi à donner son feu vert définitif à un nouvel arsenal pour lutter contre les bandes violentes. Ce texte de loi crée un délit de participation à une bande violente, passible d'un an de prison et de 15.000 euros d'amende. Une aggravation de peine est aussi prévue lorsque l'auteur de violences dissimule volontairement son visage, par exemple avec une cagoule - dont le port lors de manifestations a d'ailleurs été interdit par décret.
Déposé par le député-maire de Nice Christian Estrosi avant son entrée au gouvernement, le texte prévoit aussi de sanctionner l'occupation "en réunion" des halls d'immeubles par deux mois de prison et 3.750 euros d'amende. Enfin, pour lutter contre les violences à l'école, la proposition de loi UMP instaure un délit d'intrusion ou de "maintien", sans autorisation, dans les établissements scolaires.
511 groupes ou bandes en activité
Autant de mesures voulues par Nicolas Sarkozy. "Nous allons nous occuper des bandes violentes cette année. Nous devons adopter des mesures sévères pour combattre la possession et l'utilisation d'armes à feu par des voyous", a promis le chef de l'État, le 1er janvier , quelques jours après le décès d'un adolescent de 12 ans à Lyon , victime d'une fusillade entre bandes.
Un drame qui est loin d'être un cas isolé puisque 348 affaires de violences entre bandes ont été recensées en 2009, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Maîtrise de territoire, trafics de drogue ou histoires de coeur sont autant de raisons qui poussent les bandes à agir violemment. "C'est un phénomène qui devient violent, avec utilisation d'armes, létales ou non. Il y a eu 13 décès et 153 blessés au cours de ces affaires en 2009", a précisé le ministre Brice Hortefeux. Au total, pas moins de 511 groupes ou bandes ont été identifiés à travers l'Hexagone. Mais le phénomène est essentiellement parisien puisque l'Ile-de-France concentre 85 % des cas. Rien qu'à Paris, selon l'AFP, la préfecture de police a établi une liste de 52 groupes sensibles et de 29 bandes violentes - dont six composées de filles.
http://www.lepoint.fr/actualites-so...enal-contre-les-bandes-violentes/920/0/422698
Déposé par le député-maire de Nice Christian Estrosi avant son entrée au gouvernement, le texte prévoit aussi de sanctionner l'occupation "en réunion" des halls d'immeubles par deux mois de prison et 3.750 euros d'amende. Enfin, pour lutter contre les violences à l'école, la proposition de loi UMP instaure un délit d'intrusion ou de "maintien", sans autorisation, dans les établissements scolaires.
511 groupes ou bandes en activité
Autant de mesures voulues par Nicolas Sarkozy. "Nous allons nous occuper des bandes violentes cette année. Nous devons adopter des mesures sévères pour combattre la possession et l'utilisation d'armes à feu par des voyous", a promis le chef de l'État, le 1er janvier , quelques jours après le décès d'un adolescent de 12 ans à Lyon , victime d'une fusillade entre bandes.
Un drame qui est loin d'être un cas isolé puisque 348 affaires de violences entre bandes ont été recensées en 2009, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Maîtrise de territoire, trafics de drogue ou histoires de coeur sont autant de raisons qui poussent les bandes à agir violemment. "C'est un phénomène qui devient violent, avec utilisation d'armes, létales ou non. Il y a eu 13 décès et 153 blessés au cours de ces affaires en 2009", a précisé le ministre Brice Hortefeux. Au total, pas moins de 511 groupes ou bandes ont été identifiés à travers l'Hexagone. Mais le phénomène est essentiellement parisien puisque l'Ile-de-France concentre 85 % des cas. Rien qu'à Paris, selon l'AFP, la préfecture de police a établi une liste de 52 groupes sensibles et de 29 bandes violentes - dont six composées de filles.
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