Les banques en tête des hausses après la baisse des taux de la bce

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Les banques sont les principales bénéficiaires du plan de relance annoncé ce jour par le président de la BCE Mario Draghi. Société Générale, Crédit Agricole, BNP Paribas arrivent en tête des hausses du CAC 40. Axa et Natixis profitent aussi du mouvement.
Société Générale, Crédit Agricole, BNP Paribas se plaçaient jeudi après-midi en tête du palmarès du CAC 40, avec des hausses de 3,5 à 2,5 %. L’assureur Axa gagnait de son côté 2,7 % et, hors de l’indice phare, Natixis s’adjugeait plus de 3 %. La hausse des banques n’est pas due au hasard: ces dernières sont, au premier chef, bénéficiaires du plan de relance de l’activité annoncé ce jour par le président de la BCE Mario Draghi.

La baisse du taux de refinancement de la BCE de 0,15 à 0,05 % profite directement aux établissements bancaires qui vont disposer de sources de financement quasi-illimitées et pratiquement gratuites. Parmi les différentes mesures annoncées par Mario Draghi, la décision d’acheter un large portefeuille d’obligations sécurisées libellées en euro et émises par des institutions financières de la zone euro les avantage en particulier.

Ce scénario boursier est en tout point semblable à celui intervenu à Wall Street après l’annonce de la mise en place du premier plan de soutien à la croissance, qui passait là aussi par un soutien massif de la Réserve fédérale aux établissements bancaires. Les titres des plus grandes banques cotées à Wall Street s’étaient envolés dès le début de 2009 avec la mise en place des premières mesures de soutien de la Fed.

Le sentiment des experts du Figaro Bourse:

Les valeurs bancaires ont certes presque doublé au cours des trois dernières années à la Bourse de Paris, mais les mesures inédites qui sont avancées aujourd’hui par la BCE leur ouvrent un nouveau potentiel.

Les niveaux de valorisation des banques ne sont pas élevés, alors que les établissements bancaires seront les premiers à bénéficier de la baisse du coût de leurs ressources financières et au-delà des espoirs de reprise de l’activité
. À ce jour, BNP Paribas et Natixis figurent dans les portefeuilles du Figaro Bourse, avec de très bonnes performances à la clef. Le «portefeuille offensif» affiche une hausse de 11,5 % au cours des douze derniers mois et le «portefeuille défensif» est en hausse de 24,6 %.

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le figaro

mam
 
Et vous n'avez rien vu encore mais l'action de la BCE était nécessaire.

La déflation arrive petit à petit, il fallait agir. Les banques seront obligées de fournir des crédit il est désormais impossible de déposer de l'argent à la BCE à court terme, sauf à perdre des sous.

Donc les grosses banques vont jouer au marché, les moins grandes vont en partie donner des crédits.En tout cas c'est ce qui est souhaité.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Et vous n'avez rien vu encore mais l'action de la BCE était nécessaire.
La déflation arrive petit à petit, il fallait agir. Les banques seront obligées de fournir des crédit il est désormais impossible de déposer de l'argent à la BCE à court terme, sauf à perdre des sous.
Donc les grosses banques vont jouer au marché, les moins grandes vont en partie donner des crédits.En tout cas c'est ce qui est souhaité.
Salam PriapeDivin,
Dis moi, tu crois encore au père Noël :eek:
Je vais faire simple, Banque = Gros voleurs. Moins tu as d'argent et plus ils te sucent.
 
Salam PriapeDivin,
Dis moi, tu crois encore au père Noël :eek:
Je vais faire simple, Banque = Gros voleurs. Moins tu as d'argent et plus ils te sucent.

Wa3aykom assalam.

Ce n'est pas une question que de choix pour les banques. Elles vont avoir des liquidités et toutes les banques ne jouent pas au marchè, et elles ne pourront pas replacer leur liquidité à la BCE, comme durant le premier et le second LTRO. Donc oui, une augmentation des prêt est possible. Et même si cette augmentation ne se produit pas, la titrisation des crédit pour le PME est aussi dans la besace de la BCE. ET là les banques n'y peuvent rien. Ces titres seront rachetés par la BCE. il y aura vraisemblablement plus de dossiers de crédit acceptés par les banques. Je n'aime pas être catégorique sur ce genre de sujet, mais l'action de la BCE de mon avis est bénéfique de ce point de vue. Elle encourage le crédit, surtout le crédit aux entreprise. Elle a déjà fait baisser l'euro. Ce qui est bon pour l'économie, plus d'inflation et une meilleure compétitivité pour les entreprises exportatrices. Les quelques centimes de baisse de l'euro représentent des milliards pour ces dernières.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Wa3aykom assalam.
Ce n'est pas une question que de choix pour les banques. Elles vont avoir des liquidités et toutes les banques ne jouent pas au marchè, et elles ne pourront pas replacer leur liquidité à la BCE, comme durant le premier et le second LTRO. Donc oui, une augmentation des prêt est possible. Et même si cette augmentation ne se produit pas, la titrisation des crédit pour le PME est aussi dans la besace de la BCE. ET là les banques n'y peuvent rien. Ces titres seront rachetés par la BCE. il y aura vraisemblablement plus de dossiers de crédit acceptés par les banques. Je n'aime pas être catégorique sur ce genre de sujet, mais l'action de la BCE de mon avis est bénéfique de ce point de vue. Elle encourage le crédit, surtout le crédit aux entreprise. Elle a déjà fait baisser l'euro. Ce qui est bon pour l'économie, plus d'inflation et une meilleure compétitivité pour les entreprises exportatrices. Les quelques centimes de baisse de l'euro représentent des milliards pour ces dernières.
Salam Priape,
Merci pour le petit d’économie.......tu travail pour quelle banque ^^
Sur la fin ça reste à discuter. Je ne sais pas si pour un pays comme la France qui importe plus qu'il n'exporte cette dévaluation est avantageuse.
Je pense que le problème de la France et de l'Europe ne vient pas de l'euro fort mais des énormes marges et profits de ces satanés banques et de la constitution européenne trop libérale à mes yeux.

Faut mettre les patron et actionnaires des banques au pilori :mignon:
 

ghost99

la totalité du temps se situe dans le présent
Les banques sont les principales bénéficiaires du plan de relance annoncé ce jour par le président de la BCE Mario Draghi. Société Générale, Crédit Agricole, BNP Paribas arrivent en tête des hausses du CAC 40. Axa et Natixis profitent aussi du mouvement.
Société Générale, Crédit Agricole, BNP Paribas se plaçaient jeudi après-midi en tête du palmarès du CAC 40, avec des hausses de 3,5 à 2,5 %. L’assureur Axa gagnait de son côté 2,7 % et, hors de l’indice phare, Natixis s’adjugeait plus de 3 %. La hausse des banques n’est pas due au hasard: ces dernières sont, au premier chef, bénéficiaires du plan de relance de l’activité annoncé ce jour par le président de la BCE Mario Draghi.

La baisse du taux de refinancement de la BCE de 0,15 à 0,05 % profite directement aux établissements bancaires qui vont disposer de sources de financement quasi-illimitées et pratiquement gratuites. Parmi les différentes mesures annoncées par Mario Draghi, la décision d’acheter un large portefeuille d’obligations sécurisées libellées en euro et émises par des institutions financières de la zone euro les avantage en particulier.

Ce scénario boursier est en tout point semblable à celui intervenu à Wall Street après l’annonce de la mise en place du premier plan de soutien à la croissance, qui passait là aussi par un soutien massif de la Réserve fédérale aux établissements bancaires. Les titres des plus grandes banques cotées à Wall Street s’étaient envolés dès le début de 2009 avec la mise en place des premières mesures de soutien de la Fed.

Le sentiment des experts du Figaro Bourse:

Les valeurs bancaires ont certes presque doublé au cours des trois dernières années à la Bourse de Paris, mais les mesures inédites qui sont avancées aujourd’hui par la BCE leur ouvrent un nouveau potentiel.

Les niveaux de valorisation des banques ne sont pas élevés, alors que les établissements bancaires seront les premiers à bénéficier de la baisse du coût de leurs ressources financières et au-delà des espoirs de reprise de l’activité
. À ce jour, BNP Paribas et Natixis figurent dans les portefeuilles du Figaro Bourse, avec de très bonnes performances à la clef. Le «portefeuille offensif» affiche une hausse de 11,5 % au cours des douze derniers mois et le «portefeuille défensif» est en hausse de 24,6 %.

La rédaction vous conseille :
BNP Paribas plombe les comptes extérieurs de la France

le figaro

mam


j'aurais dû en acheter quand elle était au plus bas :fou::fou:
 
Salam Priape,
Merci pour le petit d’économie.......tu travail pour quelle banque ^^
Sur la fin ça reste à discuter. Je ne sais pas si pour un pays comme la France qui importe plus qu'il n'exporte cette dévaluation est avantageuse.
Je pense que le problème de la France et de l'Europe ne vient pas de l'euro fort mais des énormes marges et profits de ces satanés banques et de la constitution européenne trop libérale à mes yeux.

Faut mettre les patron et actionnaires des banques au pilori :mignon:

Salam UNIVERSAL

Sur les banques c'est parfaitement compréhensibles, les grandes banques jouent au casi... Pardon au marché. Sont systémiques donc, impossible de les laisser faire faillite. Durant la dernière crise aucun patron d'un établissement bancaire n'a risqué la prison, alors que les scandales ne manquent pas Société Générale, trafic sur les taux interbancaires, euribor, libor....

Même sur l'action de la BCE, les actions des banques vont enflées, une bonne partie de l'argent bon marché (taux bas) ira sur les marchés gonfler quelques bulles, mais bon beaucoup d'économistes savent et disent que nous somme dans l'économie de bulle. Et si on devient très très cynique on peut penser que Draghi ancien de Goldman Sachs, lance son action à quelques mois à peine après que l'action américaine sur les marchés se réduit, et donc que c'est un moyen de compenser. La contraction de l'action de la FED par une action de la BCE. Et un moyen de se faire de l'argent facilement.

Mais même en disant tout cela une action de la BCE était nécessaire. L'euro fort n'est pas un problème pour les rentiers et les pays avec une industrie très compétitive. Pour le reste c'est un très grand problème les dévaluations internes en Espagne et en Italie, sont un ersatz à des dévaluations classiques qui étaient possibles avant euro. Les mesurettes de Hollande entre pacte de responsabilité et CICE sont mesurés à 27 milliards et 20 milliards soit 47 milliards pour les deux, alors que pour des économistes comme Jacques Sapir l'euro coûte chaque année entre 70 et 100 milliards d'euros. Soit le double des mesures phares de Hollande.

Et même des économistes libéraux pensent que l'Euro est surévaluè, sa valeur juste devrait s'établir à parité avec le dollar (ce qui était le cas lors de sa création) ou à un niveau légèrement supérieur 1.05 ou 1.1 . A 1.4 l'euro devient un machine infernale à augmenter les coût des entreprises qui doivent ensuite faire leurs transactions dans la monnaie du monde alias le dollar. Un centime d'euro en moins sur le taux de change c'est des milliards en plus pour l'économie, bien sûr toutes portions gardées.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Salam UNIVERSAL

Sur les banques c'est parfaitement compréhensibles, les grandes banques jouent au casi... Pardon au marché. Sont systémiques donc, impossible de les laisser faire faillite. Durant la dernière crise aucun patron d'un établissement bancaire n'a risqué la prison, alors que les scandales ne manquent pas Société Générale, trafic sur les taux interbancaires, euribor, libor....

Même sur l'action de la BCE, les actions des banques vont enflées, une bonne partie de l'argent bon marché (taux bas) ira sur les marchés gonfler quelques bulles, mais bon beaucoup d'économistes savent et disent que nous somme dans l'économie de bulle. Et si on devient très très cynique on peut penser que Draghi ancien de Goldman Sachs, lance son action à quelques mois à peine après que l'action américaine sur les marchés se réduit, et donc que c'est un moyen de compenser. La contraction de l'action de la FED par une action de la BCE. Et un moyen de se faire de l'argent facilement.

Mais même en disant tout cela une action de la BCE était nécessaire. L'euro fort n'est pas un problème pour les rentiers et les pays avec une industrie très compétitive. Pour le reste c'est un très grand problème les dévaluations internes en Espagne et en Italie, sont un ersatz à des dévaluations classiques qui étaient possibles avant euro. Les mesurettes de Hollande entre pacte de responsabilité et CICE sont mesurés à 27 milliards et 20 milliards soit 47 milliards pour les deux, alors que pour des économistes comme Jacques Sapir l'euro coûte chaque année entre 70 et 100 milliards d'euros. Soit le double des mesures phares de Hollande.

Et même des économistes libéraux pensent que l'Euro est surévaluè, sa valeur juste devrait s'établir à parité avec le dollar (ce qui était le cas lors de sa création) ou à un niveau légèrement supérieur 1.05 ou 1.1 . A 1.4 l'euro devient un machine infernale à augmenter les coût des entreprises qui doivent ensuite faire leurs transactions dans la monnaie du monde alias le dollar. Un centime d'euro en moins sur le taux de change c'est des milliards en plus pour l'économie, bien sûr toutes portions gardées.
Salam Priape,
Merci de confirmer que les banquiers sont des gars peu recommandable.

Pour un pays avec une balance commerciale déficitaire, la baisse de l'Euro est il une bonne chose?
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Salam Priape,
Merci de confirmer que les banquiers sont des gars peu recommandable.

Pour un pays avec une balance commerciale déficitaire, la baisse de l'Euro est il une bonne chose?

si ça peut aider les exportations, oui
sinon, ça évite seulement d'actionner la machine à billets

mam
 

ghost99

la totalité du temps se situe dans le présent
si ça peut aider les exportations, oui
sinon, ça évite seulement d'actionner la machine à billets

mam

ça ne va rien relancer, il y a un problème de compétitivité dû aux charges excessives, après sans ces charges, nul système social en FRance
 
Salam Priape,
Merci de confirmer que les banquiers sont des gars peu recommandable.

Pour un pays avec une balance commerciale déficitaire, la baisse de l'Euro est il une bonne chose?

Pour un pays qui a une structure des exportations avec des marchandises à grande valeur ajoutée et une économie avec une abondance de capitaux, une main d'œuvre qualifiée, de bonnes infrastructures. Qui dispose d'une autosuffisance alimentaire ...etc. En simple une économie forte ou qui a le potentiel de l'être. Une dévaluation peut engendrer un rééquilibrage de la balance commerciale. Bien évidemment la monnaie n'est pas l'Alpha et l'Oméga de la politique économique, On ne relance pas l'activité avec la monnaie seule,on donne seulement un souffle d'air à l'économie et on évite la dévaluation interne couteuse en emploi et en croissance, la politique budgétaire entre aussi en considération. Pour prendre le relais d'une politique monétaire favorable.
 
ça ne va rien relancer, il y a un problème de compétitivité dû aux charges excessives, après sans ces charges, nul système social en FRance

Sans supprimer les cotisations, on peut les transférer vers d'autres acteurs, le pacte de responsabilité est un transfert de "charges" vers l’État, c'est l’État qui finance la baisse de charge soit le contribuable, idem pour le pacte de compétitivité qui est financé à moitié par l’État, et donc plus simplement, on peut transférer une partie des cotisations vers l'impôt soit le contribuable in fine.

La TVA sociale est une manière de faire baisser les "charges", en transférant ce "poids" vers le consommateur.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Pour un pays qui a une structure des exportations avec des marchandises à grande valeur ajoutée et une économie avec une abondance de capitaux, une main d'œuvre qualifiée, de bonnes infrastructures. Qui dispose d'une autosuffisance alimentaire ...etc. En simple une économie forte ou qui a le potentiel de l'être. Une dévaluation peut engendrer un rééquilibrage de la balance commerciale. Bien évidemment la monnaie n'est pas l'Alpha et l'Oméga de la politique économique, On ne relance pas l'activité avec la monnaie seule,on donne seulement un souffle d'air à l'économie et on évite la dévaluation interne couteuse en emploi et en croissance, la politique budgétaire entre aussi en considération. Pour prendre le relais d'une politique monétaire favorable.
Salam Priape,
Désolé d'insister, cette dévaluation donne quoi pour un pays qui n'est pas auto suffisant énergétiquement (qui importe plus qu'il n'exporte)?
 
Salam Priape,
Désolé d'insister, cette dévaluation donne quoi pour un pays qui n'est pas auto suffisant énergétiquement (qui importe plus qu'il n'exporte)?

Une hausse des exportations, une baisse des importations (dans un premier temps), une hausse de l'inflation qui dit hausse de l'inflation dit baisse des déficits. et une ré-allocation des gains de compétitivité (des économies faites sur les coûts), vers l'investissement, les salaires (la consommation).... C'est cette idée de un avoir des gains de compétitivité sur les autres économies du monde, qui fait dire à un économiste par la voie d'études économétriques, que le résultat d'une baisse de X centimes d'une monnaie aura un impacte Y sur l'économie.


Et ensuite de Deux l'utilisation de ces gains de compétitivité, comment les acteurs économiques vont faire usage de ces gains, en les investissant, qui dit investissement dit croissance du PIB et emploi, soit par la consommation et qui dit consommation ( à la condition d'avoir une partie non négligeable de la consommation additionnelle qui est le fruit d'une production domestique) dit relance de l'activité et dans un second temps, création d'emploi et des investissements pour combler la demande ou l'anticiper.

Pour le secteur touristiques par exemple qui est fortement lier aux fluctuations du taux de change, un baisse de l'euro de 10 % c'est une immédiate baisse du prix du séjour de 10%. Et ce sans toucher nominalement aux salaires.


Bien sûr l'économie reste une science sociale. Et dans le fond la dévaluation a pour principal gain (qui est relativement sûr celui-là) d'éviter la baisse des salaires, et de diminuer le revenu de la rente.
 
Dernière édition:

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Une hausse des exportations, une baisse des importations (dans un premier temps), une hausse de l'inflation qui dit hausse de l'inflation dit baisse des déficits. et une ré-allocation des gains de compétitivité (des économies faites sur les coûts), vers l'investissement, les salaires (la consommation).... C'est cette idée de un avoir des gains de compétitivité sur les autres économies du monde, qui fait dire à un économiste par la voie d'études économétriques, que le résultat d'une baisse de X centimes d'une monnaie aura un impacte Y sur l'économie.



Et ensuite de Deux l'utilisation de ces gains de compétitivité, comment les acteurs économiques vont faire usage de ces gains, en les investissant, qui dit investissement dit croissance du PIB et emploi, soit par la consommation et qui dit consommation ( à la condition d'avoir une partie non négligeable de la consommation additionnelle qui est domestique) dit relance de l'activité et dans un second temps, création d'emploi et des investissements pour combler la demande ou l'anticiper.

Pour le secteur touristiques par exemple qui est fortement lier aux fluctuations du taux de change, un baisse de l'euro de 10 % c'est une immédiate baisse du prix du séjour de 10%. Et ce sans toucher nominalement aux salaires.


Bien sûr l'économie reste une science sociale. Et dans le fond la dévaluation a pour principal gain (qui est relativement sûr celui-là) d'éviter la baisse des salaires, et de diminuer le revenu de la rente.
Je baisse mon taux quand j'exporte et j'augmente se taux quand j'importe !
Je vais prendre un expert comptable :mignon:

Je salue ton effort.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Plan de la BCE : chaque Français peut-il espérer 3500 euros?

La relation entre l'injection de liquidité par la Banque centrale européenne et le porte-monnaie des Français est très indirecte.

Explications.

1 140 milliards d'euros! Tel est le montant que la Banque centrale européenne (BCE) a décidé d'injecter dans la zone euro. L'équivalent d'un peu plus de la moitié du PIB français.
Mais tous, Européens comme Français, se demandent combien cela va leur rapporter.

La planche à billets de la BCE sera répartie entre ses différents actionnaires, selon leur poids respectif au capital de l'institution.

Avec 20 % du capital de la BCE fourni par les États de la zone euro, la Banque de France pourra racheter jusqu'à 230 milliards d'euros de titres publics et privés, et créer en échange autant de nouvelle monnaie. Cela représente 3 500 euros par Français. Comme le programme de rachat de la BCE porte sur dix-neuf mois, ce montant équivaut, en France, à 185 euros, par mois, par habitant.

Cela ne veut toutefois pas dire que chaque Français recevra, tous les mois, un virement de ce montant. Cette somme équivaut à un crédit que les banques seraient en mesure d'accorder à leurs clients. À titre de comparaison, les Allemands, qui ont accueilli avec scepticisme le plan de relance de la BCE, peuvent espérer un crédit de 3 600 euros, soit 190 euros par mois. Au petit jeu des comparaisons, c'est l'Irlande qui «décroche le gros lot» avec 208 euros par mois par habitant, devant les Pays-Bas (203 euros) et l'Autriche (197 euros). Les Européens du Sud sont moins bien lotis, par tête, en raison de leur population plus nombreuse.

Il serait plus efficace d'adresser un chèque à chaque citoyen !

Christopher Dembik, Saxo Bank
Ce calcul, très théorique, repose sur un comportement exemplaire des banques, qui accepteraient de prêter toutes ces nouvelles liquidités émanant de la BCE. Ce qui ne sera évidemment pas le cas… «Les banques pourraient utiliser ce supplément d'argent pour d'autres objectifs, comme accroître leurs marges, investir pour compte propre sur les marchés financiers ou encore augmenter leurs dividendes», estime Christopher Dembik, économiste de Saxo Bank. Cet expert, comme beaucoup d'autres, estime que ce plan ne sera pas suffisant pour créer un choc de confiance propice à la consommation et donc à la croissance européenne. «Il serait certainement plus efficace d'envoyer un chèque à chaque citoyen de la zone euro! souligne Christopher Dembik. Une partie serait sûrement thésaurisée mais une autre permettrait d'accroître la consommation.» Mais la BCE ne peut pas prêter elle-même. Elle ne peut que faciliter l'offre de crédit via le refinancement des banques commerciales. La demande des crédits est une question de confiance. Elle dépend donc des gouvernements, et de leurs réformes en faveur de la croissance.

«À nous de nous montrer à la hauteur pour faire notre part de travail», affirme Emmanuel Macron. Mais il peine à convaincre certains experts. «Mario Draghi vient d'enterrer le seul espoir que nous avions d'avoir de vraies réformes en France»,juge Marc Fiorentino, spécialiste des marchés financiers. «Nous, le cancre de la zone euro, nous pouvons aujourd'hui emprunter à 0,60 % pour financer notre dette abyssale et notre déficit public. Au même taux ou presque que les premiers de la classe. Nous n'avons donc plus aucune incitation à l'effort.»

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...ut-esperer-un-credit-de-200euros-par-mois.php

mam
 
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