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"Bras d'honneur", "conflit d'intérêt", "indécent": une pluie de critiques, venant même du gouvernement, s'est abattue samedi en France sur l'ex-président de la Commission européenne, José Manuel Barroso qui va rejoindre la banque d'affaires américaine Goldman Sachs.
Desservir les citoyens, se servir chez Goldman Sachs: #Barroso, représentant indécent d'une vieille Europe que notre génération va changer
— Matthias Fekl (@MatthiasFekl) 8 juillet 2016 "Desservir les citoyens, se servir chez Goldman Sachs: #Barroso, représentant indécent d'une vieille Europe que notre génération va changer", a twitté le secrétaire d'Etat français au Commerce extérieur, Matthias Fekl.
Comme le ministre socialiste, les eurodéputés PS français jugent "scandaleux" ce qu'ils qualifient de "nouveau pantouflage, qui ressemble fort à un conflit d'intérêt". "Nous exigeons une révision des règles pour empêcher de tels recrutements d'anciens Commissaires européens", écrivent-ils dans un communiqué.
Premier ministre du Portugal de 2002 à 2004, M. Barroso a occupé la présidence de la Commission européenne de 2004 à 2014, période durant laquelle l'Europe et le monde ont été secoués par la grave crise financière de 2008.
Goldman Sachs a annoncé vendredi l'avoir engagé pour la conseiller, au moment où le secteur financier est secoué par les craintes autour du Brexit.
"Évidemment, je connais bien l'UE et relativement bien aussi le contexte britannique. Si mes conseils peuvent être utiles dans de pareilles circonstances, je suis prêt à aider", a-t-il commenté dans le Financial Times.
Desservir les citoyens, se servir chez Goldman Sachs: #Barroso, représentant indécent d'une vieille Europe que notre génération va changer
— Matthias Fekl (@MatthiasFekl) 8 juillet 2016 "Desservir les citoyens, se servir chez Goldman Sachs: #Barroso, représentant indécent d'une vieille Europe que notre génération va changer", a twitté le secrétaire d'Etat français au Commerce extérieur, Matthias Fekl.
Comme le ministre socialiste, les eurodéputés PS français jugent "scandaleux" ce qu'ils qualifient de "nouveau pantouflage, qui ressemble fort à un conflit d'intérêt". "Nous exigeons une révision des règles pour empêcher de tels recrutements d'anciens Commissaires européens", écrivent-ils dans un communiqué.
Premier ministre du Portugal de 2002 à 2004, M. Barroso a occupé la présidence de la Commission européenne de 2004 à 2014, période durant laquelle l'Europe et le monde ont été secoués par la grave crise financière de 2008.
Goldman Sachs a annoncé vendredi l'avoir engagé pour la conseiller, au moment où le secteur financier est secoué par les craintes autour du Brexit.
"Évidemment, je connais bien l'UE et relativement bien aussi le contexte britannique. Si mes conseils peuvent être utiles dans de pareilles circonstances, je suis prêt à aider", a-t-il commenté dans le Financial Times.