Le bébé médicament a guéri son frère

Amine

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Il avait été conçu dans l’espoir de guérir son grand frère atteint d’une forme très grave d’anémie congénitale. Pari réussi ! Le sang du cordon ombilical de Javier, ne en octobre dernier a bel et bien sauve Andres. Grace a cette transplantation médullaire effectuée dans un hôpital de Séville, le petit garçon de 7 ans n’a plus besoin aujourd’hui de transfusions sanguines pour vivre. Il a retrouve le gout de jouer, de manger, cela a change sa vie a confie, tres émue la maman des deux frères.

Il faut savoir que dans le monde, seule une dizaine d’autres bébés médicaments ont vu le jour. Il faut dire que cette technique est assez difficile à mettre en œuvre. Les embryons obtenus après une FIV sont doublement sélectionnes : ils doivent être indemnes de toute maladie génétique, mais aussi compatibles avec le système immunitaire du frère ou de la sœur à soigner. Les probabilités sont évaluées a seulement 10 %. L’embryon est ensuite implante dans l’utérus de sa mère. A la naissance du bébé, des cellules souches sont prélèves dans son cordon ombilical pour guérir l’aine….. Un grand bravo à l’équipe espagnole
 
Il avait été conçu dans l’espoir de guérir son grand frère atteint d’une forme très grave d’anémie congénitale. Pari réussi ! Le sang du cordon ombilical de Javier, ne en octobre dernier a bel et bien sauve Andres. Grace a cette transplantation médullaire effectuée dans un hôpital de Séville, le petit garçon de 7 ans n’a plus besoin aujourd’hui de transfusions sanguines pour vivre. Il a retrouve le gout de jouer, de manger, cela a change sa vie a confie, tres émue la maman des deux frères.

Il faut savoir que dans le monde, seule une dizaine d’autres bébés médicaments ont vu le jour. Il faut dire que cette technique est assez difficile à mettre en œuvre. Les embryons obtenus après une FIV sont doublement sélectionnes : ils doivent être indemnes de toute maladie génétique, mais aussi compatibles avec le système immunitaire du frère ou de la sœur à soigner. Les probabilités sont évaluées a seulement 10 %. L’embryon est ensuite implante dans l’utérus de sa mère. A la naissance du bébé, des cellules souches sont prélèves dans son cordon ombilical pour guérir l’aine….. Un grand bravo à l’équipe espagnole


Effectivement Bravo et aussi pour toi qui a suivi l'affaire de pres et nous avoir donné des nouvelles après ton premier post
 

Amine

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Effectivement Bravo et aussi pour toi qui a suivi l'affaire de pres et nous avoir donné des nouvelles après ton premier post

Je t’en prie a sidi ! Spécialement pour toi, une photo jointe du "bébé médicament" de son frère et ses parents.

A titre d’information, depuis 2004, la loi bioéthique autorise les bébés médicaments en France, mais a seulement à titre expérimental. La procédure est très encadrée et l’Agence de a biomédecine n’a jusqu’ici délivré que neuf autorisations. Mais aucune tentative n’a pour l’instant donné lieu à une naissance. En cause, l’abandon de la démarche par les couples, ou des fausses couches pendant la grossesse. Il ne resterait plus qu’un seul couple en lice.
 

Pièces jointes

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salam,
c'est vrai que c'est une prouesse médicale mais elle présente quand même un aspect contestable notamment pour la situation de l'enfant qui est désiré pour le bien-être d'abord de son aîné. au-delà de la question de la bioéthique (sélection de l'embryon), comment un enfant peut s'épanouir sachant qu'il a été conçu pour soigner son aîné ? c'est toute la question des droits de l'enfant en opposition à celle au droit à l'enfant...
 
salam,
c'est vrai que c'est une prouesse médicale mais elle présente quand même un aspect contestable notamment pour la situation de l'enfant qui est désiré pour le bien-être d'abord de son aîné. au-delà de la question de la bioéthique (sélection de l'embryon), comment un enfant peut s'épanouir sachant qu'il a été conçu pour soigner son aîné ? c'est toute la question des droits de l'enfant en opposition à celle au droit à l'enfant...

Je crois que pour nos enfant il doit pas avoir de repercussion enorme sur un enfant desiré ou non desiré survenu avec preservatifs ou malgré ma prise de la pillule, c'essetien c'est de leur consacrer un grand amour et une affection, ces enfant n'ont pas suffisement de raison pour etre malequilibrés par rapport aux autres, l'essentiel est le lien de parenté des soins et d'education qui priment parfois même sur la parenté biologique.
Cette enfant sera content d'avoir donné la vie à son frere, et peut etre même que leur relation va ressembler à une relation de jumeaux.
Amon sens il ne faut se poser trop de questions

Merci pour ta question pertinente
 

Amine

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salam,
c'est vrai que c'est une prouesse médicale mais elle présente quand même un aspect contestable notamment pour la situation de l'enfant qui est désiré pour le bien-être d'abord de son aîné. au-delà de la question de la bioéthique (sélection de l'embryon), comment un enfant peut s'épanouir sachant qu'il a été conçu pour soigner son aîné ? c'est toute la question des droits de l'enfant en opposition à celle au droit à l'enfant...

Salam,
Comme je l’ai dit dans un autre poste, il est vrai que cela peut perturber un enfant de savoir qu’il n’a pas été désiré pour lui-même, mais cela peut aussi renforcer son estime de lui et faire qu’il soit plus aime encore par ses parents, parce qu’il a permis de guérir son frère ou sa sœur. A priori, cette expérience est nouvelle, on ne sait pas vraiment comment les choses vont évoluer, mais je ne vois pas pourquoi ça se passerait mal. Je pense qu’il faut arrêter de dramatiser les choses. Combien de parents ne font ils pas un petit frère ou une petite sœur a leur aine pour qu’il ne s’ennuie pas ?
 
je ne dramatise pas mais la question se pose parce qu'elle est sensible et qu'on ne peut pas préjugé du devenir de l'enfant, ni du vécu issu d'une situation rare et très exceptionnelle. cette question est suffisamment sérieuse pour qu'un certain nombre de rapport et d'étude aient vu le jour, surtout sur le plan institutionnel.
de plus, nous n'avons pas aujourd'hui le recul nécessaire pour connaître les répercussions que peut avoir la décision de faire un enfant pour soigner son aîné, très souvent gravement malade (c'est pourquoi, je pense que de toute façon, les parents n'ont pas vraiment le choix même s'ils sont encadrés, pour prendre ce type de décision et c'est aussi pour cette raison que les Etats sont très rigoureux dans leur législation en la matière).
la question m'intéresse particulièrement parce que je prépare un doctorat dont le sujet de ma thèse porte en particulier (mais pas que...) sur les droits de l'enfant et la parentalité.
le sujet des bébés médicaments n'est pas très connu et j'ai toujours plaisir à entendre les différentes réflexions sur la question.

à bientôt.
 
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