Beja: faut-il enseigner aux citoyens algériens à se défendre?

Quand le monde libre n’était pas hanté par le terrorisme, il suffisait d’aller sur le net et taper défense passive pour y trouver des nombreux sites qui vous expliquaient comment apprendre à survivre en zones difficiles, tendre des pièges à vos voleurs, et opposer une résistance armée à vos agresseurs. Les peuples asservis par les dictateurs y apprenaient comment à base de produits disponibles ils pouvaient même traquer leurs assassins et de gibier devenir chasseurs. Les attentats terroristes attribués à tort aux petits peuples, les puissances qui contrôlent le net mirent des filtres et au nom des droits d’auteurs, interdirent le per to per qui permettait les films prétextes à la sanction mais aussi le téléchargement de tutoriaux et de plans de défense devenus indésirables.
Quand on sait ce qu’il est en advenu de milliers d’Algériens prisonniers de commandos de la mort armés de simples fusils d’assaut et de couteaux, on peut penser que prévenus et employant le peu de moyens dont ils disposent en temps ordinaire, préparés à affronter leurs égorgeurs ils ne se seraient pas comportés en moutons

Les événements vécus à KIEV, nous ont montré des
Citoyens organisés, casques, boucliers, gilets pare balle et suivis par des caméras qui en direct diffusaient sur le net les actions. Ces contestataires ont bénéficié d’un minimum de formation et disposaient des moyens prévus pour répondre à la police locale.
En prévision de ce qui se passe à BEJIA et le risque de voir les manifestations s’étendre au reste de l’Algérie, ne pouvons-nous pas les faire bénéficier de conseils d’un site ou de topics consacrés à leur apprendre à se protéger face à leurs agresseurs. Comment posséder les équivalents des moyens des ukrainiens face à leur police. Leur gendarmerie nationale habituée à utiliser des blindés légers prévus pour disperser les foules comment les arrêter ? La distinction faite entre l’arme de défense non létale et l’ADM est claire. Il a y certainement des risques à apprendre aux opprimés à se défendre contre les blindés, mais nous ne demandons les moyens réclamés par les Syriens face à BACHAR mais de quoi éviter à en arriver à ce dilemme qui se pose à l’occident. Nous voulons juste aider les Algériens à profiter de la situation favorable aux révolutions colorées pour éviter que leur torses ne soit teintés d’hémoglobine et que sans larmoyer ou suffoquer ils aillent au corps à corps affronter leurs agresseurs sous les caméras du monde libre.
 
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