Belgique : l'un des plus haut taux de suicide au monde

[boptitprince]

Six suicides par jour en Belgique
Rédaction en ligne

jeudi 19 août 2010, 07:11

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Il y a 2.000 suicides par an en Belgique, soit une moyenne de six par jour, ce qui place le pays largement au-dessus de la moyenne mondiale, rapporte ce jeudi La Dernière Heure. Il s’agit de la première cause de mortalité par des facteurs externes. Le phénomène touche davantage les hommes que les femmes. Le suicide touche toutes les couches de la population et toutes les classes sociales, explique le Centre de prévention du suicide. Les statistiques montrent néanmoins que les personnes les plus sensibles aux comportements suicidaires sont les adolescents et les personnes âgées.

Le centre traite via son numéro vert 16.000 appels par an. « Nous arrivons à éviter 300 suicides par an en moyenne », indique Gaston Demaret, psychologue et responsable des bénévoles.

Les hommes seraient deux à trois fois plus nombreux que les femmes à se suicider, selon le Centre.

Penser que la personne qui en parle ne passe pas à l’acte serait une erreur, explique encore le Centre, qui précise que 75 % des personnes décédées l’avaient annoncé auparavant.

(belga)

 

[boptitprince]

le dernier relayé par la presse

Dalhem : triple suicide provoqué par un « délire collectif »
Rédaction en ligne

jeudi 19 août 2010, 10:59

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La femme de 56 ans et ses deux filles, âgées de 29 et 30 ans, retrouvées mardi soir pendues dans le vestibule de leur habitation, à Dalhem (Visé), se sont suicidées à la suite d’un « délire collectif », selon l’examen du médecin légiste délégué par le parquet de Liège. L’incompréhension demeure face au drame.

Belga
L’habitant de la maison avait découvert les corps de son épouse et de ses deux filles mardi, en début de soirée. La police judiciaire fédérale (PJF) de Liège et la police scientifique étaient ensuite descendues sur les lieux.

L’examen du médecin légiste délégué par le parquet de Liège a conclu à un triple suicide provoqué par un « délire collectif », notion controversée dans le monde psychiatrique. Tout au plus le parquet précise-t-il que la famille, qu’on dit discrète, voire recluse, connaissait des « problèmes de dépression ».

« Méfions-nous des explications simplistes », indique William Pitchot, chef du service associé en psychiatrie et psychologie médicale au CHU de Liège. « Il faut voir ce que l’on entend par là et déterminer les antécédents familiaux, le lien entre cette mère et ses filles, l’environnement général. »

Les trois femmes n’ont pas laissé d’écrit avant de mettre fin à leurs jours.

(belga)