La N-VA a montré son vrai visage: les réactions sont vives au fédéral après les déclarations de Geert Bourgeois (N-VA). Le vice-Premier flamand affirme samedi dans De Standaard que la N-VA devait grandir en 2014 afin de pouvoir imposer sa volonté aux francophones. A l'aube de ses 62 ans, Geert Bourgeois se verrait aussi bien jouer un "rôle de premier plan" à la tête du gouvernement flamand.
Selon le ministre nationaliste flamand, avec une N-VA incontournable, les francophones devront alors accepter que la Flandre et la Wallonie se séparent. Il a toutefois précisé qu'il entendait encore gérer Bruxelles avec les francophones. Les réactions ne se sont pas fait attendre.
Christos Doulkeridis: "La limite du rêve de la N-VA est atteinte"
"Les propos de Geert Bourgeois sur un passage forcé à l'autonomie de la Flandre ont le mérité de la clarté. Il est à espérer que les habitants du nord du pays sauront à quoi ils s'engagent en 2014 et que le MR mettra un terme à l'ambiguïté de son attitude vis-à-vis de la N-VA", a affirmé samedi le chef de file bruxellois d'Ecolo pour les matières institutionnelles, Christos Doulkeridis. Il a ajouté que "La limite du rêve de la N-VA est atteinte. Les habitants de la Région bruxelloise n'accepteront jamais d'être co-gérés. Mais au moins tout le monde sait à quoi s'attendre."
Celui qui est aussi ministre-président de la CoCof est par ailleurs revenu sur les critiques de Bart De Wever sur les récentes avancées en matière de réformes intra-bruxelloises, que le leader de la N-VA juge trop faibles. "Son propos avait aussi le mérite de la clarté, mais dans la séduction. Il ne faut pas attendre de la N-VA de reconnaître les progrès enregistrés car cela porterait atteinte à son discours idéologique. Il faut toutefois que le nord du pays s'habitue à ce que les choses bougent", a encore dit Christos Doulkeridis. Les Verts d'Ecolo et de Groen considèrent, selon lui, qu'il ne faut pas entrer dans le seul discours de la N-VA mais dans une "dynamique de réforme dans l'intérêt des habitants".
Réactions en chaîne
"La N-VA se dévisage enfin! Geert Bourgeois dit clairement: nous voulons l'indépendance. Les masques tombent", a souligné la vice-première PS, Laurette Onkelinx, interrogée en marge des travaux budgétaires.
"Après le Carnaval, les masques tombent", a renchéri Alexander De Croo (Open Vld), étonné par une telle déclaration: "Ce serait comme si l'on disait, dans un couple, on ne va pas se séparer mais on n'habitera plus ensemble".
La ministre Sabine Laruelle (MR) a appelé les nationalistes flamands à se montrer moins présomptueux. "Je sais que certains aiment partir gagnants avant même que les élections aient eu lieu. On va quand même attendre les résultats. Le citoyen belge doit d'abord se prononcer".
"Ce genre d'interview ne m'intéresse absolument pas", a lâché la vice-première cdH, Joëlle Milquet, avant de rappeler son opposition à toute forme de scission de la Belgique.
Geert Bourgeois "moins ambigu que Bart De Wever"
Selon le président du MR Charles Michel, "Le discours de Geert Bourgeois ne constitue pas une surprise car le projet de la N-VA est séparatiste. Mais il a le mérite de la clarté après les propos ambigus du président de la N-VA, Bart De Wever." Et il ajoute: "Les francophones ne lâcheront pas Bruxelles."
article complet : http://www.rtbf.be/info/belgique/de...nomie-totale-de-la-flandre-en-2014?id=7948695
Selon le ministre nationaliste flamand, avec une N-VA incontournable, les francophones devront alors accepter que la Flandre et la Wallonie se séparent. Il a toutefois précisé qu'il entendait encore gérer Bruxelles avec les francophones. Les réactions ne se sont pas fait attendre.
Christos Doulkeridis: "La limite du rêve de la N-VA est atteinte"
"Les propos de Geert Bourgeois sur un passage forcé à l'autonomie de la Flandre ont le mérité de la clarté. Il est à espérer que les habitants du nord du pays sauront à quoi ils s'engagent en 2014 et que le MR mettra un terme à l'ambiguïté de son attitude vis-à-vis de la N-VA", a affirmé samedi le chef de file bruxellois d'Ecolo pour les matières institutionnelles, Christos Doulkeridis. Il a ajouté que "La limite du rêve de la N-VA est atteinte. Les habitants de la Région bruxelloise n'accepteront jamais d'être co-gérés. Mais au moins tout le monde sait à quoi s'attendre."
Celui qui est aussi ministre-président de la CoCof est par ailleurs revenu sur les critiques de Bart De Wever sur les récentes avancées en matière de réformes intra-bruxelloises, que le leader de la N-VA juge trop faibles. "Son propos avait aussi le mérite de la clarté, mais dans la séduction. Il ne faut pas attendre de la N-VA de reconnaître les progrès enregistrés car cela porterait atteinte à son discours idéologique. Il faut toutefois que le nord du pays s'habitue à ce que les choses bougent", a encore dit Christos Doulkeridis. Les Verts d'Ecolo et de Groen considèrent, selon lui, qu'il ne faut pas entrer dans le seul discours de la N-VA mais dans une "dynamique de réforme dans l'intérêt des habitants".
Réactions en chaîne
"La N-VA se dévisage enfin! Geert Bourgeois dit clairement: nous voulons l'indépendance. Les masques tombent", a souligné la vice-première PS, Laurette Onkelinx, interrogée en marge des travaux budgétaires.
"Après le Carnaval, les masques tombent", a renchéri Alexander De Croo (Open Vld), étonné par une telle déclaration: "Ce serait comme si l'on disait, dans un couple, on ne va pas se séparer mais on n'habitera plus ensemble".
La ministre Sabine Laruelle (MR) a appelé les nationalistes flamands à se montrer moins présomptueux. "Je sais que certains aiment partir gagnants avant même que les élections aient eu lieu. On va quand même attendre les résultats. Le citoyen belge doit d'abord se prononcer".
"Ce genre d'interview ne m'intéresse absolument pas", a lâché la vice-première cdH, Joëlle Milquet, avant de rappeler son opposition à toute forme de scission de la Belgique.
Geert Bourgeois "moins ambigu que Bart De Wever"
Selon le président du MR Charles Michel, "Le discours de Geert Bourgeois ne constitue pas une surprise car le projet de la N-VA est séparatiste. Mais il a le mérite de la clarté après les propos ambigus du président de la N-VA, Bart De Wever." Et il ajoute: "Les francophones ne lâcheront pas Bruxelles."
article complet : http://www.rtbf.be/info/belgique/de...nomie-totale-de-la-flandre-en-2014?id=7948695