Belgique, pays d’égalité des chances et de traitement? oui mais…

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belgika

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Invité de Bel-RTL à 7h50 : Louis Michel, eurodéputé MR. Il est revenu sur le contexte de menace terroriste, et les questions que cela peut soulever, pour le « vivre ensemble » en Belgique…




« Intégrez-vous ou partez ». Louis Michel ne l’a pas dit tel quel…mais il l’a pensé très fort…



Sa réflexion, c’est que la Belgique offre une série de droits, d’avantages, de libertés.


En échange, il demande à toutes les communautés du pays de respecter en échange, les règles de la société. Vision libérale logique, consensuelle…mais assez théorique. Parce que la réalité est différente.



Il y a bien en Belgique des lois pour éviter les discriminations.



Condamner les discours haineux sur base d’une race ou d’une religion.


La base légale est là, ce qui ne signifie pas que l’égalité de chances est appliquée partout et pour tous.


La Belgique reste une championne de la discrimination à l’embauche, deux études récentes le prouvent : le taux de chômage des jeunes d’origine étrangère atteint des niveaux records, comparé aux jeunes étrangers qui habitent chez nos voisins.


Et puis il y a cette étude menée avec le Ministère de l’emploi, qui prouve que les enfants belges nés de parents belges obtiennent beaucoup plus facilement des postes à responsabilité dans les entreprises que les autres.


Bref, le fait que la société belge offre de « l’égalité de chances ». C’est la théorie.


L’objectif à atteindre.


Et jamais Louis Michel dans l’interview ne fait référence à la différence entre la théorie et la pratique.


Et le sentiment d’injustice aussi, que ces discriminations peuvent entrainer.



L’eurodéputé met en exergue deux faits divers, pour critiquer le repli sur soi de la part de communautés (particulièrement la musulmane) dans notre pays.



En vrai, l’un s’est déroulé à Lille.


La maire, Martine Aubry a accordé des plages horaires réservées dans une piscine communale pour les femmes. La maire a toujours contesté qu’il s’agissait d’une mesure à caractère religieux.


L’autre, c’est le témoignage de médecins qui dénoncent les impératifs religieux posés par des patients musulmans dans nos hôpitaux spécialement à Bruxelles, témoignages bien rééls.


Mais dans les deux cas, difficile de parler d’un mouvement de contestation généralisé de la part de toute une communauté.


Enfin, dernier élément de débriefing.




On le rappelle la Belgique n’est pas un « Etat laïc » mais neutre. Il y a donc un peu plus de tolérance, à l’égard des signes religieux, notamment dans les institutions publiques.



Antonio Solimando



http://blogs.rtl.be/ledebriefdu7h50...galite-des-chances-et-de-traitement-oui-mais/
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
voici une réponse d'écolo

http://www.dhnet.be/actu/belgique/t...-sociale-pas-l-armee-54bcf9c83570c2c48ae76de3

Terrorisme: "La réponse, c'est la cohésion sociale, pas l'armée"

Si la présence de militaires dans les rues peut se justifier de manière temporaire par des circonstances exceptionnelles, la réponse ne se trouve pas là mais mais dans la cohésion sociale, a souligné lundi la co-présidente d'Ecolo, Emily Hoyos, à propos des mesures annoncées par le gouvernement pour lutter contre le terrorisme.
L'autorité qui est chargée d'assurer la sécurité, c'est la police, a fait remarquer son collègue, Olivier Deleuze, lors de la présentation des voeux de son parti: "La priorité dans notre démocratie est au travail de la police, c'est la base de notre système de sécurité".
"Le fascisme, on le connaît, on l'a vaincu. Et, depuis 1945, on s'est protégé du fascisme. Pas en mettant des militaires dans la rue mais par la cohésion sociale, parce qu'on avait un projet européen. Aujourd'hui, le fascisme est de retour. A nouveau, la menace n'est pas extérieure. En 2015, le fascisme naît chez nous, dans nos régions, nos quartiers, notre vieille Europe, sans doute parce que les mailles de notre cohésion sociale se sont trop détendues", a expliqué de son côté Mme Hoyos.
La co-présidente des Verts francophones a pointé du doigt le taux de chômage des jeunes trop élevé en Wallonie et à Bruxelles ou le caractère très inégalitaire de l'enseignement francophone.
"Aujourd'hui, si on entre à l'école avec des inégalités, on en sort avec des inégalités accrues", a-t-elle affirmé.
 
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