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PLD (Peace, Love and Diversity)
Mahinur Özdemir virée du CDH car elle refuse de reconnaître le génocide arménien: "À quoi rime cet acharnement sélectif?" (vidéo)
Rédaction en ligne
La (non) reconnaissance du génocide arménien par des élus belges a fait couler beaucoup d’encre ces dernières semaines. Nous avons d’ailleurs appris ce vendredi que Mahinur Özdemir a été virée du CDH, elle qui a refusé de reconnaître le génocide arménien…
La députée bruxelloise, Mahinur Ozdemir.
Voici le communiqué du CDH : " Le Comité de déontologie a entendu Madame Özdemir et lui a demandé de réaffirmer qu’elle reconnaît sans équivoque le génocide arménien, conformément à ce qui est stipulé dans le code de déontologie des candidats et Parlementaires cdH.Madame Özdemir a refusé de reconnaître le génocide arménien, ce qui est contraire aux valeurs défendues par le cdH. La reconnaissance d’un génocide ne supporte pas une attitude ambiguë et réclame une totale clarté. Le Comité de déontologie a fait le constat que Madame Özdemir ne partage pas cet engagement fondamental du CDH. Il a donc pris acte qu’elle ne faisait plus partie du cdH et l’invite, dans la ligne de ses engagements, à remettre ses mandats de députée régionale et de conseillère communale ".
Le 22 mai dernier, alors qu’il était présent au parlement bruxellois, un journaliste de RTL a contacté la cellule communication de la députée bruxelloise pour lui expliquer pourquoi il voulait l’interviewer. Mais elle a directement prévenu la députée par SMS. Après avoir vu la caméra, elle a quitté le parlement. La députée était présente mercredi soir au conseil communal de Schaerbeek. Mais elle a tourné les talons, refusant de répondre au journaliste. Il faut dire que le but de ce reportage était de connaître la position de plusieurs élus du parti centriste, d'origine turque, concernant le génocide arménien...
La réaction Mahinur Ozdemir
La députée bruxelloise Mahinur Ozdemir s’est dite sereine, vendredi soir, quelques heures après son exclusion du cdH, qu’elle juge injustifiée à l’égard de sa position qui a toujours consisté à "reconnaître toutes les tragédies humaines et à respecter la mémoire de toutes les personnes qui ont perdues la vie", dans une déclaration à l’agence Belga.
Commentant son exclusion décidée selon elle «sous la pression politique et médiatique», Mme Ozdemir a invité "ceux qui s’enferment dans le débat sur la terminologie, à relire les propos du ministre des Affaires étrangères qui a rappelé la position de la Belgique lors d’une séance à la Chambre au mois d’avril 2015 selon laquelle ’il ne paraît pas opportun que d’autres instances se substituent au pouvoir judiciaire sur le terme génocide’. A quoi rime donc cet acharnement sélectif?", a-t-elle commenté.
La députée a dit condamner fermement pour sa part tous les massacres de l’histoire et penser qu’il faudrait "employer notre énergie à faire en sorte que ceux qui se déroulent - sous nos yeux, aujourd’hui - cessent immédiatement. La situation actuelle des Rohingyas en Birmanie, ou encore bien d’autres souffrances dans le monde, font l’objet d’un silence international assourdissant, en ce compris dans notre Europe".
Elle a également insisté sur la lutte qu’elle avait toujours mené "contre le rejet, la haine, la stigmatisation des personnes et des communautés quelles qu’elles soient. Ce sont les valeurs démocratiques de respect, d’humanisme et de liberté d’expression qui m’ont poussées à m’investir en politique. C’est pour ces mêmes valeurs que je continuerai à contribuer au dialogue et non à l’exclusion", a-t-elle conclu.
Rédaction en ligne
La (non) reconnaissance du génocide arménien par des élus belges a fait couler beaucoup d’encre ces dernières semaines. Nous avons d’ailleurs appris ce vendredi que Mahinur Özdemir a été virée du CDH, elle qui a refusé de reconnaître le génocide arménien…
La députée bruxelloise, Mahinur Ozdemir.
Voici le communiqué du CDH : " Le Comité de déontologie a entendu Madame Özdemir et lui a demandé de réaffirmer qu’elle reconnaît sans équivoque le génocide arménien, conformément à ce qui est stipulé dans le code de déontologie des candidats et Parlementaires cdH.Madame Özdemir a refusé de reconnaître le génocide arménien, ce qui est contraire aux valeurs défendues par le cdH. La reconnaissance d’un génocide ne supporte pas une attitude ambiguë et réclame une totale clarté. Le Comité de déontologie a fait le constat que Madame Özdemir ne partage pas cet engagement fondamental du CDH. Il a donc pris acte qu’elle ne faisait plus partie du cdH et l’invite, dans la ligne de ses engagements, à remettre ses mandats de députée régionale et de conseillère communale ".
Le 22 mai dernier, alors qu’il était présent au parlement bruxellois, un journaliste de RTL a contacté la cellule communication de la députée bruxelloise pour lui expliquer pourquoi il voulait l’interviewer. Mais elle a directement prévenu la députée par SMS. Après avoir vu la caméra, elle a quitté le parlement. La députée était présente mercredi soir au conseil communal de Schaerbeek. Mais elle a tourné les talons, refusant de répondre au journaliste. Il faut dire que le but de ce reportage était de connaître la position de plusieurs élus du parti centriste, d'origine turque, concernant le génocide arménien...
La réaction Mahinur Ozdemir
La députée bruxelloise Mahinur Ozdemir s’est dite sereine, vendredi soir, quelques heures après son exclusion du cdH, qu’elle juge injustifiée à l’égard de sa position qui a toujours consisté à "reconnaître toutes les tragédies humaines et à respecter la mémoire de toutes les personnes qui ont perdues la vie", dans une déclaration à l’agence Belga.
Commentant son exclusion décidée selon elle «sous la pression politique et médiatique», Mme Ozdemir a invité "ceux qui s’enferment dans le débat sur la terminologie, à relire les propos du ministre des Affaires étrangères qui a rappelé la position de la Belgique lors d’une séance à la Chambre au mois d’avril 2015 selon laquelle ’il ne paraît pas opportun que d’autres instances se substituent au pouvoir judiciaire sur le terme génocide’. A quoi rime donc cet acharnement sélectif?", a-t-elle commenté.
La députée a dit condamner fermement pour sa part tous les massacres de l’histoire et penser qu’il faudrait "employer notre énergie à faire en sorte que ceux qui se déroulent - sous nos yeux, aujourd’hui - cessent immédiatement. La situation actuelle des Rohingyas en Birmanie, ou encore bien d’autres souffrances dans le monde, font l’objet d’un silence international assourdissant, en ce compris dans notre Europe".
Elle a également insisté sur la lutte qu’elle avait toujours mené "contre le rejet, la haine, la stigmatisation des personnes et des communautés quelles qu’elles soient. Ce sont les valeurs démocratiques de respect, d’humanisme et de liberté d’expression qui m’ont poussées à m’investir en politique. C’est pour ces mêmes valeurs que je continuerai à contribuer au dialogue et non à l’exclusion", a-t-elle conclu.