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« Le Soir » passe en revue les pires citations de l’année 2015. Souvenirs…
La Belgique, patrie du surréalisme et, parfois, des phrases surréalistes. En cette fin 2015, on passe en revue 10 citations qui ont marqué l’année.
Pas par leur fulgurance intellectuelle.
Pas davantage par leur beauté ou leur clairvoyance.
Mais plutôt par leur ridicule ou leur mauvais tempo.
Bref, en 2015, ils auraient mieux fait de se taire.
Au bas de l’article (ou ici sur mobile et tablette) , votez pour votre citation « préférée ».
Nous les publierons ce samedi dans le journal selon votre ordre de prédilection.
Vivacité : « Si on doit parler aux barakis, on parlera aux barakis »
Mercredi 8 avril
Les journalistes du bureau local d’information de Vivacité Charleroi sont bons, mais un peu trop « pointus ».
C’est comme ça que la direction de l’info explique les mauvaises audiences de la radio.
« Si on doit parler aux barakis, on parlera aux barakis », rétorque un membre de la rédaction alors qu’on convoque les équipes.
« J’ai dit que je trouvais le mot méprisant et que la RTBF devait s’adresser à tout le monde », se défendra le chef de l’info Jean-Pierre Jacqmin.
Jan Bens : « Le Kazakhstan, c’était une économie de cash »
En plein débat sur le nucléaire, le patron de la sûreté s’est laissé aller à quelques petites confidences dans une interview portrait dans Le Soir.
On y apprend notamment qu’« à la centrale de Fukushima, il y a eu deux morts ».
Et qu’au Kazakhstan, les contrats sont plus faciles lorsqu’on y ajoute des enveloppes glissées sous la table.
Des enveloppes, vous en avez reçues ?
« Oui, et j’en ai proposé à d’autres », répond Jan Bens.
Plus tard, il justifiera que la fameuse corruption serait une enveloppe donnée à un médecin kazakh qui exigeait cet argent avant de soigner un de ses collègues qui s’était cassé la jambe.
Bruno Venanzi : « Un joueur avait payé l’entraîneur pour jouer »
Dimanche 6 septembre
On sait bien que dans le football, les joueurs sont généralement grassement payés.
Chez les Rouches cependant, certains préfèrent rémunérer l’entraîneur pour avoir une chance de monter sur le terrain.
C’est en tout cas ce que le président du Standard de Liège a révélé alors que le club se cherchait un nouveau coach. Peut-être une ruse pour en convaincre de venir entraîner les Liégeois.
C’est bien payé… plus les primes.
Fadila Laanan : « On ne fait pas du poisson si on sort sa poubelle dans quatre jours »
Lundi 26 octobre
Fadila Laanan, plutôt discrète dans son rôle de secrétaire d’Etat bruxelloise chargée de la Propreté publique, décidé de sortir de son mutisme en octobre.
Mal lui en prend. Son image est désormais attachée à vie à cette sortie : « On ne fait pas du poisson si on sort sa poubelle dans quatre jours ».
L’élue PS tente là de justifier – maladroitement – la réforme de la collecte des ordures.
C’est raté.
Catherine Fonck : « Chaque ministre autour de la table n’était tout de même pas un manchot »
Si le premier épisode en 2014 n’avait jamais eu lieu, personne n’aurait relevé la dernière de Catherine Fonck, plutôt agacée de l’absence d’accord sur le climat entre les entités fédérées.
« Cela fait quand même huit ans que le dossier était négocié.
Chaque ministre autour de la table n’était tout de même pas un manchot », s’énerve la députée CDH sur le plateau de la RTBF.
Lors de la passation de pouvoir, elle avait offert une lampe de poche fonctionnant « à l’huile de bras » à la ministre de l’Energie Marie-Christine Marghem.
Me Sokol Vljahen : « Mon client fait des brocantes »
Mercredi 25 novembre
C’est-à-dire qu’en fait, les explications qu’a voulu fournir l’avocat de Lazez Abraïmi, soupçonné d’être le convoyeur de Salah Abdelsam, c’est que « ces armes lui ont été données par quelqu’un, il a donné l’identité de cette personne, ça va être vérifié ».
Son client a simplement oublié les armes qui se trouvaient dans son coffre.
Monsieur fait des brocantes.
La Belgique, patrie du surréalisme et, parfois, des phrases surréalistes. En cette fin 2015, on passe en revue 10 citations qui ont marqué l’année.
Pas par leur fulgurance intellectuelle.
Pas davantage par leur beauté ou leur clairvoyance.
Mais plutôt par leur ridicule ou leur mauvais tempo.
Bref, en 2015, ils auraient mieux fait de se taire.
Au bas de l’article (ou ici sur mobile et tablette) , votez pour votre citation « préférée ».
Nous les publierons ce samedi dans le journal selon votre ordre de prédilection.
Vivacité : « Si on doit parler aux barakis, on parlera aux barakis »
Mercredi 8 avril
Les journalistes du bureau local d’information de Vivacité Charleroi sont bons, mais un peu trop « pointus ».
C’est comme ça que la direction de l’info explique les mauvaises audiences de la radio.
« Si on doit parler aux barakis, on parlera aux barakis », rétorque un membre de la rédaction alors qu’on convoque les équipes.
« J’ai dit que je trouvais le mot méprisant et que la RTBF devait s’adresser à tout le monde », se défendra le chef de l’info Jean-Pierre Jacqmin.
Jan Bens : « Le Kazakhstan, c’était une économie de cash »
En plein débat sur le nucléaire, le patron de la sûreté s’est laissé aller à quelques petites confidences dans une interview portrait dans Le Soir.
On y apprend notamment qu’« à la centrale de Fukushima, il y a eu deux morts ».
Et qu’au Kazakhstan, les contrats sont plus faciles lorsqu’on y ajoute des enveloppes glissées sous la table.
Des enveloppes, vous en avez reçues ?
« Oui, et j’en ai proposé à d’autres », répond Jan Bens.
Plus tard, il justifiera que la fameuse corruption serait une enveloppe donnée à un médecin kazakh qui exigeait cet argent avant de soigner un de ses collègues qui s’était cassé la jambe.
Bruno Venanzi : « Un joueur avait payé l’entraîneur pour jouer »
Dimanche 6 septembre
On sait bien que dans le football, les joueurs sont généralement grassement payés.
Chez les Rouches cependant, certains préfèrent rémunérer l’entraîneur pour avoir une chance de monter sur le terrain.
C’est en tout cas ce que le président du Standard de Liège a révélé alors que le club se cherchait un nouveau coach. Peut-être une ruse pour en convaincre de venir entraîner les Liégeois.
C’est bien payé… plus les primes.
Fadila Laanan : « On ne fait pas du poisson si on sort sa poubelle dans quatre jours »
Lundi 26 octobre
Fadila Laanan, plutôt discrète dans son rôle de secrétaire d’Etat bruxelloise chargée de la Propreté publique, décidé de sortir de son mutisme en octobre.
Mal lui en prend. Son image est désormais attachée à vie à cette sortie : « On ne fait pas du poisson si on sort sa poubelle dans quatre jours ».
L’élue PS tente là de justifier – maladroitement – la réforme de la collecte des ordures.
C’est raté.
Catherine Fonck : « Chaque ministre autour de la table n’était tout de même pas un manchot »
Si le premier épisode en 2014 n’avait jamais eu lieu, personne n’aurait relevé la dernière de Catherine Fonck, plutôt agacée de l’absence d’accord sur le climat entre les entités fédérées.
« Cela fait quand même huit ans que le dossier était négocié.
Chaque ministre autour de la table n’était tout de même pas un manchot », s’énerve la députée CDH sur le plateau de la RTBF.
Lors de la passation de pouvoir, elle avait offert une lampe de poche fonctionnant « à l’huile de bras » à la ministre de l’Energie Marie-Christine Marghem.
Me Sokol Vljahen : « Mon client fait des brocantes »
Mercredi 25 novembre
C’est-à-dire qu’en fait, les explications qu’a voulu fournir l’avocat de Lazez Abraïmi, soupçonné d’être le convoyeur de Salah Abdelsam, c’est que « ces armes lui ont été données par quelqu’un, il a donné l’identité de cette personne, ça va être vérifié ».
Son client a simplement oublié les armes qui se trouvaient dans son coffre.
Monsieur fait des brocantes.