La question est : y'a t- il eu coma !?
samedi 19 février 2011
Ben Ali sorti de son coma
Le président déchu, comme on dit à Tunis, le général Ben Ali, hospitalisé dans un état critique à Djedda il y a une semaine après un accident vasculaire cérébral, est sorti de son état comateux. malgré le pronostic très réservé des médecins vendredi encore, l'ex chef de l'Etat a retrouvé hier samedi un vague état de conscience. C'est ce que m'ont indiqué des sources fiables à Paris et à Tunis hier soir samedi. "Beb Ali serait même sorti de son hopital samedi transporté sur un brancard, vers une destination inconnue", indique-t-on de même source.
Un bref rappel des faits s'impose. Arrivé en Arabie Séoudite, Ben Ali croit encore à un retour possible. Son épouse le quitte très vite, sans doute, estime-t-on à Paris de source gouvernementale, pour rejoindre le colonel Khadafi, l'allié de toujours, et préparer un extravagant et hypothétique retour sur Tunis. Les manifestations quotidiennes et extrèmement violentes à Tripoli ne doivent pas faire totalement illusion. Le machiavélique colonel, estime certains services occidentaux, est du genre à créer le désordre pourmieux réimposer sa férule sur le pauvre peuple libyen. Un grand classique.
D'Arabie Séoudite, Ben Ali ne cesse de téléphoner. Le Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi, qui fut son chaouch pendant des années et qui est resté en place de façon totalement incompréhensible pour une majorité de la population tunisienne, a reconnu qu'il avait reçu un coup de fil de son ancien patron. Seulement voila, les Séoudienss veulent bien être hospitalieers, recevoir les dictateurs en fuite mais à condition qu'ils restent discrets. Le régime coupe le téléphone satellitaire de Ben Ali et le place dans une résidence éloignée à la frontière du Yémen.
Cette nouvelle contrariété explique, en partie, l'accident cérébral de Ben Ali voici une semaine et son transfert dans un état critique et semi comateux jusqu'à l'hôpital royal de Djedda, comme ce blog l'a révélé, informé par une double source, dont une proche de l'actuel Présidence tunisienne. L'AFP confirmait la nouvelle grace à une source "familiale", probablement un ancien gendre de Ben Ali. A ce stade, le secret est bien gardé.
samedi 19 février 2011
Ben Ali sorti de son coma
Le président déchu, comme on dit à Tunis, le général Ben Ali, hospitalisé dans un état critique à Djedda il y a une semaine après un accident vasculaire cérébral, est sorti de son état comateux. malgré le pronostic très réservé des médecins vendredi encore, l'ex chef de l'Etat a retrouvé hier samedi un vague état de conscience. C'est ce que m'ont indiqué des sources fiables à Paris et à Tunis hier soir samedi. "Beb Ali serait même sorti de son hopital samedi transporté sur un brancard, vers une destination inconnue", indique-t-on de même source.
Un bref rappel des faits s'impose. Arrivé en Arabie Séoudite, Ben Ali croit encore à un retour possible. Son épouse le quitte très vite, sans doute, estime-t-on à Paris de source gouvernementale, pour rejoindre le colonel Khadafi, l'allié de toujours, et préparer un extravagant et hypothétique retour sur Tunis. Les manifestations quotidiennes et extrèmement violentes à Tripoli ne doivent pas faire totalement illusion. Le machiavélique colonel, estime certains services occidentaux, est du genre à créer le désordre pourmieux réimposer sa férule sur le pauvre peuple libyen. Un grand classique.
D'Arabie Séoudite, Ben Ali ne cesse de téléphoner. Le Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi, qui fut son chaouch pendant des années et qui est resté en place de façon totalement incompréhensible pour une majorité de la population tunisienne, a reconnu qu'il avait reçu un coup de fil de son ancien patron. Seulement voila, les Séoudienss veulent bien être hospitalieers, recevoir les dictateurs en fuite mais à condition qu'ils restent discrets. Le régime coupe le téléphone satellitaire de Ben Ali et le place dans une résidence éloignée à la frontière du Yémen.
Cette nouvelle contrariété explique, en partie, l'accident cérébral de Ben Ali voici une semaine et son transfert dans un état critique et semi comateux jusqu'à l'hôpital royal de Djedda, comme ce blog l'a révélé, informé par une double source, dont une proche de l'actuel Présidence tunisienne. L'AFP confirmait la nouvelle grace à une source "familiale", probablement un ancien gendre de Ben Ali. A ce stade, le secret est bien gardé.