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Benjamin Stora : mémoires vives
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[QUOTE="kamomille, post: 6656277, member: 54813"] Ce militantisme forcené ne l'empêche pas de poursuivre ses études. Il décroche un doctorat d'Etat en histoire : la thèse qu'il soutient, sous la direction de Charles-Robert Ageron, est consacrée au nationaliste algérien Messali Hadj. Il en donne "une image beaucoup plus objective" que ce qu'on savait de lui, note l'historien Mohammed Harbi, deuxième grande figure, avec Ageron, à laquelle Benjamin Stora se réfère sans cesse. C'est avec Mohammed Harbi - qui fut dirigeant du FLN, avant d'en devenir son plus éclairant analyste - qu'il dirige La Guerre d'Algérie, 1954-2004, la fin de l'amnésie (Laffont 2004). Comme si l'histoire algérienne (et franco-algérienne) était avant tout tributaire, semble dire le sous-titre, des silences, des tabous, des mémoires mensongères ? La Gangrène et l'Oubli (La Découverte), ouvrage publié en 1991, a déjà développé ce thème. Il a apporté au jeune universitaire un début de notoriété. Celle-ci va se renforcer dans les années qui suivent : l'Algérie revient sur le devant de la scène, avec ses inamovibles généraux, ses islamistes et ses ninjas, ses massacres à répétition... "Essayiste du sensible", comme dit de lui Serge Cordelier, ancien éditeur, Benjamin Stora est lui-même, sur le plan personnel, frappé du plus grand des malheurs : le 6 janvier 1992, sa fille Cécile, âgée de 12 ans, est emportée par le cancer. Homme public, homme pudique, cet "éveilleur des mémoires communes", comme l'appelle le socialiste François Hollande, se lance à corps perdu dans le travail : il écrit, fait des films, part au Vietnam, puis au Maroc, sortant sans cesse un nouveau livre. Ses détracteurs l'accusent de confondre histoire et mémoire. L'historien René Gallissot, qui le côtoie depuis longtemps, raille son "débordement de production". Même son ami Abdelmajid Merdaci a peur parfois qu'il "se disperse". Mais Benjamin Stora s'en fiche. Il revendique son "rythme journalistique" et continue de foncer : il vient de publier Le Mystère de Gaulle (Laffont 2009) et s'apprête à parler, dimanche 7 février, lors du prochain "Maghreb des livres", de l'oeuvre d'Albert Camus. Ainsi va notre "algérologue" à temps plein... Catherine Simon [/QUOTE]
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