La xénophobie n'est pas condamnable tant qu'elle reste un sentiment intériorisé.
L'expression de le xénophobie est, elle, bel et bien condamnable.
Je me trompe?
Oui, tu te trompes
La xénophobie c'est ne pas aimer les étrangers. Rien ne t'empêche de dire "je ne veux pas d'étrangers en France, interdisons toute délivrance de visa" ou encore "fermons la vanne des immigrés". Si tu dis je n'aime pas les rabz en revanche, c'est différent car tu t'adresse à un groupe déterminé.
L'incitation à la haine est bien punie, mais tu peux appeler à la haine quiconque, étranger ou pas. Donc la xénophobie en soit n'a rien à voir.
Les victimes des délits inspirés de motifs racistes ou religieux sont, soit une personne isolément désignée, soit un groupe de personnes reconnaissables à leur origine ou à leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
Les victimes peuvent, dans le délai prévu par la loi, engager des poursuites pénales contre l'auteur de l'infraction en déposant plainte devant le Procureur de la République, les services de Gendarmerie ou de Police, ou en se constituant partie civile devant le Juge d'Instruction.
LES TEXTES REPRESSIFS
- Provocation à la discrimination, à la haine raciale :
Emprisonnement de 1 an ou plus et/ou une amende de 45 000 euros au plus,
Interdiction d'être éligible, d'exercer une fonction juridictionnelle pendant 5 ans au plus ;
- Provocation non publique à la haine raciale :
Amende de 1 524 euros au plus ;
- Diffamation raciale :
Emprisonnement de 1 an au plus et/ou une amende de 45 000 euros au plus ;
- Injure raciale :
Emprisonnement de 6 mois au plus et/ou amende de 22 500 euros,
Port ou exhibition d'emblèmes racistes - Amende de 1524 euros au plusConfiscation ;
- Mémorisation de données portant sur la race :
Emprisonnement de 5 ans au plus et/ou amende de 305 0000 euros au plus ;
- Refus de fournir un bien/ service fondé sur la race :
Emprisonnement de 2 ans au plus et amende de 30 000 euros au plus privation du droit d'éligibilité, affichage et diffusion du jugement, fermeture de l'établissement... ;
- Discrimination commise par un représentant de l'autorité publique :
Emprisonnement de 3 ans au plus et amende de 45 000 euros au plus,
privation es droits civiques, interdiction professionnelle, confiscation de l'objet ou du produit de l'infraction ;
- Violation de sépulture à caractère raciste ou antireligieux :
Intégrité du cadavre : peine de prison de 5 ans au plus et amende de 75 000 euros au plus.