Bordeaux : les prostituées des camping-cars délogées

La police a interpellé trois hommes et deux femmes franco-camerounaises qui se livraient à du proxénétisme aggravé.
epuis quelques jours, les automobilistes qui passent sur les quais en arrivant à Bordeaux ne voient plus la longue file de camping-cars stationnés quai Wilson, à Bègles. En milieu de semaine dernière, les policiers de la brigade du proxénétisme de la Sûreté départementale ont, en effet, saisi huit véhicules sur cette artère mais aussi, rue Blériot, à proximité du centre de recyclage. Les enquêteurs ne se sont pas contentés de déloger « les love camping-cars ». Ils ont également interpellé trois hommes et deux femmes, franco-camerounaises, soupçonnés de se livrer à du proxénétisme aggravé.

Au terme de huit mois d'investigations techniques et de surveillances dans le cadre d'une enquête préliminaire, les policiers ont identifié et déterminé le rôle des trois hommes, quinquas et sexagénaires habitant le Langonnais, Saint-André-de-Cubzac et Pessac ainsi que de deux « mamas ».

Ces dernières, âgées de 39 et 36 ans, régnaient sur le secteur. Elles décidaient de l'endroit où devait exercer chacune des prostituées et n'hésitaient pas à se montrer menaçantes au besoin. Chez les hommes, il y a le « technicien » qui intervenait sur les camions, les aménageait, assurait l'assistance mécanique et servait aussi de prête-nom pour l'assurance. Les autres déplaçaient les véhicules, les ravitaillaient en carburant et tous trois étaient en étroite relation avec les filles qui exerçaient au quotidien.

Les véhicules détruits
Au fil du temps les « mamas » ont remporté la « bataille » d'occupation du terrain et imposé leur loi dans le quartier où aucune autre prostituée ne pouvait prétendre venir travailler.

Les prostituées étaient présentes jour et nuit, avaient une clientèle fidèle à la recherche d'une certaine confidentialité et d'une « ambiance » dans des camions spécialement aménagés et décorés. Elles enchaînaient les passes dont le montant se situait entre 20 et 50 euros.


Les enquêteurs estiment qu'elles pouvaient gagner jusqu'à 9 000 euros par mois, dont une partie était reversée à leurs souteneurs.


Lors du coup de filet, les policiers ont découvert et saisi 7 000 euros en numéraire. Les camping-cars récupérés vont être emmenés dans une casse et détruits sur instruction du parquet qui a ouvert une information judiciaire.


Les trois hommes et les deux « mamas » ont été déférés et présentés à un juge d'instruction vendredi après-midi en vue de leur mise en examen pour proxénétisme aggravé par aide ou assistance.
Des mandats de dépôt ont été requis.

L'enquête de la brigade du proxénétisme est cependant loin d'être terminée. Les policiers vont maintenant poursuivre leurs investigations sur commission rogatoire.
sudouest
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Faudrait qu'ils viennent faire un tour par chez nous on en a un paquet aussi dans la forêt le long de notre autoroute mdrrrrrrrrr....parfois tu fais un jogging de 5 kms et pouf la pouf tu tombes sur un camping car ou des clients, pas très rassurant toussa m'enfin....:D
 

LIDEALISTE

Free Kabylie
Bladinaute averti
Une fois j'étais confronté à un proxénète.
Je suis sortie de l'autoroute pour mettre du gasoil parce qu'il est trop chère sur l’autoroute que partout ailleurs. Après avoir fait le plein et pour fumer ma cigarette je me suis garé dans un boulevard (je ne fumais pas dans ma voiture).
Bon bref, un mec en voiture n'arrêtait pas de passer et repasser devant nous et à la fin il a déposé une prostituée et il s'est garé un peu plus loin pour mieux nous surveiller.
En fait il pensait que la fille qui m'accompagne était une prostituée :D
 
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