reuters -
Une jeune Égyptienne a obtenu zéro à toutes ses épreuves de bac, alors qu’elle est très bonne élève. Persuadée que ses copies ont été échangées avec l’enfant d’un haut responsable, son combat est de plus en plus relayé en Egypte, pays miné par la corruption.
«Depuis que cette affaire a commencé, j’ai l’impression de vivre un cauchemar. Mais je ne vais pas baisser les bras», lâche Mariam. Cette fille d’un petit instituteur d’un village pauvre de la province de Minya, à 240 km au sud du Caire, a toutes les raisons de s’indigner: alors qu’elle est une brillante lycéenne - elle a notamment obtenu une note globale de plus de 97 sur 100 aux examens des deux précédentes années de lycée -, Mariam a découvert avec effroi qu’elle avait eu zéro dans toutes les matières à ses épreuves de baccalauréat.
«Quand on m’a montré mes soi-disant copies, je n’en ai pas cru mes yeux: il n’y a que quelques lignes alors que je n’avais pas arrêté d’écrire durant l’épreuve», s’étrangle cette jeune fille de 19 ans qui rêve de devenir médecin, comme ses deux frères. Ses avocats pensent que ses copies ont été échangées contre celles de l’enfant de quelqu’un d’important. Une thèse crédible dans un pays où les examens sont marqués par des scandales au sein d’un système d’éducation où la corruption favorise la progéniture de grandes familles moyennant des bakchichs.
Une jeune Égyptienne a obtenu zéro à toutes ses épreuves de bac, alors qu’elle est très bonne élève. Persuadée que ses copies ont été échangées avec l’enfant d’un haut responsable, son combat est de plus en plus relayé en Egypte, pays miné par la corruption.
«Depuis que cette affaire a commencé, j’ai l’impression de vivre un cauchemar. Mais je ne vais pas baisser les bras», lâche Mariam. Cette fille d’un petit instituteur d’un village pauvre de la province de Minya, à 240 km au sud du Caire, a toutes les raisons de s’indigner: alors qu’elle est une brillante lycéenne - elle a notamment obtenu une note globale de plus de 97 sur 100 aux examens des deux précédentes années de lycée -, Mariam a découvert avec effroi qu’elle avait eu zéro dans toutes les matières à ses épreuves de baccalauréat.
«Quand on m’a montré mes soi-disant copies, je n’en ai pas cru mes yeux: il n’y a que quelques lignes alors que je n’avais pas arrêté d’écrire durant l’épreuve», s’étrangle cette jeune fille de 19 ans qui rêve de devenir médecin, comme ses deux frères. Ses avocats pensent que ses copies ont été échangées contre celles de l’enfant de quelqu’un d’important. Une thèse crédible dans un pays où les examens sont marqués par des scandales au sein d’un système d’éducation où la corruption favorise la progéniture de grandes familles moyennant des bakchichs.
