Budget 2010 : Les attentes des parlementaires

Un exercice difficile attend l'argentier du Royaume lors de la présentation du projet de loi de finances 2010 au Parlement, prévue en octobre, même s'il a toujours réussi à tirer son épingle du jeu.

Certains parlementaires retroussent déjà leurs manches et n'hésitent pas à émettre leurs critiques à l'égard de l'exécutif. La question de la crise économique sera présente en force dans les arguments des représentants de la nation. Les attentes de ces derniers sont grandes en ce projet de loi qui intervient dans un contexte économique international très difficile. On s'attend à ce que ce projet soit une loi de résistance à la crise et de relance du pouvoir d'achat des classes moyenne et démunie. Contactés, bon nombre de parlementaires appellent l'exécutif à adopter une vision réaliste dans l'élaboration du texte qui trace la ligne économique et sociale du pays pendant toute une année. Comme l'année dernière, les discussions promettent d'être houleuses. L'opposition décoche déjà ses flèches en signalant que le gouvernement verse trop dans l'optimisme sans avoir une visibilité très claire. Les prévisions demeurent très optimistes, dit-on, et il faut, ainsi, déployer un grand effort pour les concrétiser réellement sur le terrain.

Le membre de la commission des finances de la Chambre des représentants, le pjdéiste Lahcen Daoudi épingle l'optimisme de Salah Eddine Mezouar en soulignant que le gouvernement doit être réaliste en mettant en place un plan de relance. Il estime que l'équipe de Abbas El Fassi doit miser sur un déficit budgétaire de 6 % pour que l'Etat ait les moyens d'agir. Il ne faut pas sous-estimer la crise, selon bon nombre de députés, car on ne dispose pas encore de tous les éléments pour la maîtriser. On signale que certes les indicateurs internationaux démontrent qu'une reprise aura lieu au cours du deuxième semestre de 2010. Mais cela ne signifie absolument pas que le Maroc suivra la même tendance vu qu'on note toujours un décalage entre ce qui se passe ailleurs et les affaires internes du pays. Nombreux sont ceux qui doutent que le gouvernement tiendra ses promesses dont il a déjà esquissé les premières tendances pour l'année prochaine.

Les parlementaires de la majorité sont moins pessimistes tout en appelant à la vigilance. Ils font l'écho du ton rassurant du ministre de l'Economie et des Finances qui signale que le projet de loi vise la gestion de la crise afin de limiter ses effets sur l'économie nationale. Le président de la commission des finances, l'istiqlalien Cheikh Amar, espère que le projet de loi de finances 2010 « continuera dans la même dynamique des deux années précédentes en dépit de la conjoncture internationale. Il faut préserver le niveau de soutien aux entreprises touchées et créer davantage de projets de développement notamment au niveau de l'investissement public.» Le président du groupe du Rassemblement national des indépendants Abdelaziz Hafidi partage le même avis. Il signale que comme l'économie marocaine a pu bien résister à la crise, il convient de continuer dans la politique des grands chantiers qui draine l'économie et booste ainsi l'emploi et de donner la priorité aux secteurs sociaux comme tracé par la loi de finances 2009 qui accorde 53 % au social.

Hafidi relève également l'intérêt qu'on doit porter à l'agriculture qui s'est vu injecté en 2009 une somme conséquente de 4 milliards de dirhams. Mais il convient, selon lui, de lutter contre les obstacles qui se dressent devant ses trois piliers : la terre, l'eau et l'agriculteur. « Si on arrive à résoudre les problèmes de ces 3 composantes, l'agriculture peut aller jusqu'à 20 % du PIB. », explique-t-il.
Côté fiscalité, on attend une baisse de l'impôt sur les sociétés ainsi que l'impôt sur le revenu comme promis par le gouvernement. On veut également étudier la possibilité de réduire la TVA pour promouvoir la consommation interne.
On signale la plus haute importance de mettre en place des encouragements pour la promotion immobilière et pour le tourisme; deux secteurs touchés par la crise. Le ministère des Finances avait déjà signalé que l'aide aux entreprises se poursuivra. Une mesure critiquée par la parlementaire usfpéiste Salwa Krekri qui tient à souligner qu'au lieu d'octroyer des subventions aux entreprises, il aurait mieux fallu profiter de la période d'accalmie pour améliorer la productivité des entreprises nationale en misant entre autres sur la formation et la mise en place des systèmes d'information.

Suite et source
 
salam

BGE = ressources et emploi est realisé en fonction des besoin et des ressources existante ...

donc si il y a influence c sur certaines affectation au BG c de la pure comptabilité
 
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