Burn out : le point de rupture

[Drianke]

Le burn out est un état dépressif lié au milieu professionnel. Derrière cette définition laconique se cache une réalité humaine douloureuse. Des hommes et des femmes touchés par ce fléau du XXIe siècle racontent. Olivier Delacroix a recueilli leurs témoignages.

Loin des théories et des interprétations, Olivier Delacroix entre dans le vif du sujet et rencontre les personnes qui ont été touchées de près par le burn out. Au travers de leurs témoignages, il propose une radioscopie des environnements à fort potentiel pathogène qui les ont conduites au bord du gouffre, voire au-delà.

Les chiffres

12 % de la population active en situation de risque élevé de burn out, soit 3,2 millions de personnes (3 personnes sur 10) ;
2 salariés sur 10 (17%) ;
30 % de récidive après un premier burn out ;
2 à 3 milliards d’euros par an.
Catégories socioprofessionnelles les plus touchées :

26 % d'agriculteurs ;
22 % d'artisans, commerçants, chefs d’entreprise ;
20 % de cadres ;
14 % de professions intermédiaires ;
11 % d'employés ;
8 % d'ouvriers.
(Source : étude Technologia, mai 2014)

http://www.france2.fr/emissions/dans-les-yeux-d-olivier/diffusions/22-06-2016_491291

 

[etre2en1]

J'ai fait mon premier Burn Out au milieu de ma cinquième au collège, les médecins m'ont mis au repos forcé pendant plusieurs mois dès le mois de Mars, mon année scolaire s'est arrêtée là, je suis revenu juste avant l'été et ses vacances pour redoubler mon année.
Depuis mon arrivée en France j'avais dit que ma classe était trop élevée pour mon niveau de français, je galérais dans toutes les matières parce que je ne comprenais pas assez ce que racontaient les profs " moi pas parler français " je leur répétais, tous les ans je demandais le droit de redoubler pour rattraper mon niveau, j'ai fini par faire un Burn Out.
Ma seconde cinquième a été un vrai bonheur, j'ai passé le reste des années du collège en étant dans les 5 premiers.
Avant ce Burn Out impossible de redoubler parce d'après eux je pouvais y arriver, mais quand on fait 20 à 40 fautes par ligne on passe plus de temps à faire des punitions écrites inutiles que à étudier.