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[QUOTE="paskemoi, post: 4885132, member: 178575"] L’un des meilleurs exemples que je puisse donner sur l’importance de la vie utérine est celui de ma propre conception. L’histoire est triste mais vaut la peine d’être relatée pour illustrer à quel point cette première étape de la vie peut marquer, de façon positive ou négative, l’être en devenir et installer en lui des peurs que, plus tard, il ne comprendra pas. Cette histoire m’a été racontée par ma mère alors que j’approchais déjà de la trentaine et tentais désespérément de comprendre pourquoi une profonde nostalgie m’avait toujours habitée. Sur les photographies prises lorsque j’étais très jeune, on décèle facilement le mal de vivre qui m’imprégnait totalement. Il peut encore aujourd’hui m’arriver d’en souffrir si je manque de vigilance. Il est important de préciser que les peines ou les peurs qui s’installent chez l’enfant au moment de la conception et de la gestation sont différentes de celles qui se développent après sa venue au monde. À ce stade, l’enfant est en symbiose avec sa mère et c’est donc elle qui lui transmet ses peurs sans qu’il puisse intervenir. Le combat pour se défaire de telles peurs est donc plus difficile que tous les autres. Haut Revenons à l’histoire de ma venue sur terre. En vacances pour quelques jours à Rapide-Blanc, mes parents avaient loué, avec quelques autres personnes de la famille, une grande maison en demi-lune. Selon ma mère, âgée alors de 42 ans, ils avaient beaucoup de plaisir. Un soir, mon père, toujours «en forme», propose à ma mère d’avoir des rapports sexuels, mais elle lui répond qu’elle préfère s’abstenir pour ne pas risquer une grossesse. À l’époque, la famille était composée de huit enfants (deux autres étaient morts prématurément), et devenir enceinte était la dernière chose au monde qu’elle souhaitait. Lorsqu’elle avait épousé mon père, il était veuf et avait déjà des enfants. Elle-même avait mis au monde cinq enfants. De plus, mon père était âgé de 52ans et souffrait d’un diabète sévère. Ma mère ne trouvait donc pas très opportun d’envisager une autre naissance. Ces objections n’eurent pas raison de la détermination de mon père. Irlandais et catholique pratiquant, il était contre toute forme de contraception, mais n’était pas très enclin à l’abstinence. Devrais-je aujourd’hui le remercier ou lui en vouloir d’avoir tant insisté et de m’avoir conçue? Malgré toutes les difficultés de ma vie, je suis maintenant réconciliée avec lui et peut, sans arrière-pensée, lui dire merci d’avoir permis que je sois incarnée. Mais j’ai dû parcourir un long chemin de souffrances avant de parvenir à la libération. Et encore, celle-ci n’est jamais totale. Dès le moment de ma conception, ma mère avait donc peur de devenir enceinte. Puis, après que la <<mauvaise» nouvelle a été confirmée, elle a pleuré pendant les neuf mois de la gestation. Elle n’arrivait pas à accepter cette dernière grossesse. De plus, elle demandait à Dieu, dans ses prières, que l’enfant soit un garçon parce que, selon elle, la vie était beaucoup plus facile pour les hommes que pour les femmes. Vous pouvez facilement imaginer quel fardeau de peine et de peur je porte depuis l’instant de ma conception et qu’il m’a fallu assumer par la suite. >>>> [/QUOTE]
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