Un cadre d'air france suspecté d'un vaste réseau de proxénétisme

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"Le Parisien" révèle qu'un employé de la compagnie aérienne se servait de sa fonction pour prostituer des Brésiliennes, amassant près de huit millions d'euros.


Responsable du suivi des équipages en vol depuis l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, il exploitait de jeunes Brésiliennes. <Le Parsien révèle ce samedi qu'un cadre de chez Air France, Alain D ., s'est appuyé sur son travail pour organiser un réseau de proxénétisme. Âgé de 54 ans, l'homme est poursuivi avec sa femme brésilienne et un autre homme pour "proxénétisme", "traite d'êtres humains" et "associations de malfaiteurs".

Le trio de malfaiteurs a été interpellé et mis en détention par la brigade de répression du proxénétisme (BRP) à la suite du témoignage d'une jeune femme brésilienne qui a affirmé avoir été exploitée par le cadre supérieur et ses complices. La Brésilienne, arrivée en France il y a quatre ans pour y poursuivre ses études, a indiqué avoir été forcée par le couple à se prostituer. Hébergée dans un appartement rue de Rivoli, la jeune femme devait recevoir, selon ses dires, cinq clients par jour. Une source proche de l'affaire citée par le quotidien indique que "les prestations sexuelles étaient tarifées à hauteur de 150 euros". La femme de l'employé d'Air France gérait ce vaste réseau en mettant en ligne sur le Web de petites annonces.


Deux millions d'euros par an depuis 2010


Pour faire venir de nouvelles jeunes femmes, Alain D. aurait utilisé les services préférentiels offerts par Air France à ses employés. <Le Parsien explique que le cadre supérieur se rendait chaque année au Brésil avec son épouse ainsi que plusieurs prostituées qu'il faisait passer pour des parentes, leur faisant donc bénéficier des tarifs réservés aux familles des employés de la compagnie française.


Quant au complice du couple également mis en détention, il se faisait passer pour un gourou dont la fonction était de redonner le moral aux jeunes femmes. Ses séances étaient, d'après la source citée par "le parisien""facturées près de 500 euros "

Ces simulacres permettaient surtout à ce couple de récupérer un maximum d'argent issu des passes de leurs victimes", explique un proche du dossier
Et l'affaire semble avoir bien marché, car, selon les enquêteurs, le trio aurait amassé en quatre ans près de huit millions d'euros, à raison de deux millions par an depuis 2010. La compagnie aérienne n'a toujours pas commenté le dossier, assurant au quotidien "ne disposer d'aucune information sur cette affaire".


http://www.lepoint.fr/societe/un-ca...netisme-26-04-2014-1816456_23.php#xtor=CS1-31
 
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