Chaque trimestre un échantillon de 15 000 personnes représentatives de la population est sondé par les enquêteurs du HCP. Est considéré comme chômeur tout Marocain en âge de travailler, qui n'a pas d'emploi, en recherche un et est disposé à travailler.
Selon les derniers chiffres disponibles sur le marché du travail, le taux de chômage est de 9,1% de la population active, en augmentation de 0,1 point entre les troisièmes trimestres de 2010 et 2011. En valeur absolue, le Maroc compte donc un million et 49 000 chômeurs, un nombre en hausse de 2,7% (soit 28 000 de plus) entre les deux périodes. Pour lensemble de lannée 2011, dont les chiffres seront connus au début du mois de février, le taux de chômage global ne devrait pas trop séloigner de ce quil a été durant les trois trimestres déjà «mesurés», cest-à-dire autour de 9%.
Ce faisant, le Maroc fait partie des pays qui ont un taux de chômage plutôt moyen. Mais ce niveau est vécu différemment : comme une avancée pour les pays (dont le Maroc) qui avaient par le passé des taux de chômage élevés ; comme un échec des politiques demploi ou une grave conséquence du recul de lactivité pour des pays comme la France, et surtout les Etats-Unis qui avaient réussi sous Clinton à ramener le chômage à presque 4%, soit une situation de plein emploi.
Et cependant, ici comme ailleurs, ces statistiques, au mieux, juge-t-on, sont insuffisamment «travaillées» ; au pire, elles sont, selon le degré de méfiance de chacun, traficotées, arrangées, édulcorées
Si la manipulation des chiffres a vraisemblablement, et même sûrement, existé par le passé à travers le monde, lautonomie de plus en plus grande et réelle des organismes de statistiques et leur adhésion aux normes universelles en la matière, a rendu cette pratique marginale. Cela dit, le choix dune méthode plutôt quune autre pour calculer le taux de chômage peut en effet donner lieu à des résultats différents.
http://www.lavieeco.com/news/economie/comment-est-calcule-le-taux-de-chomage-au-maroc-21159.html
Selon les derniers chiffres disponibles sur le marché du travail, le taux de chômage est de 9,1% de la population active, en augmentation de 0,1 point entre les troisièmes trimestres de 2010 et 2011. En valeur absolue, le Maroc compte donc un million et 49 000 chômeurs, un nombre en hausse de 2,7% (soit 28 000 de plus) entre les deux périodes. Pour lensemble de lannée 2011, dont les chiffres seront connus au début du mois de février, le taux de chômage global ne devrait pas trop séloigner de ce quil a été durant les trois trimestres déjà «mesurés», cest-à-dire autour de 9%.
Ce faisant, le Maroc fait partie des pays qui ont un taux de chômage plutôt moyen. Mais ce niveau est vécu différemment : comme une avancée pour les pays (dont le Maroc) qui avaient par le passé des taux de chômage élevés ; comme un échec des politiques demploi ou une grave conséquence du recul de lactivité pour des pays comme la France, et surtout les Etats-Unis qui avaient réussi sous Clinton à ramener le chômage à presque 4%, soit une situation de plein emploi.
Et cependant, ici comme ailleurs, ces statistiques, au mieux, juge-t-on, sont insuffisamment «travaillées» ; au pire, elles sont, selon le degré de méfiance de chacun, traficotées, arrangées, édulcorées
Si la manipulation des chiffres a vraisemblablement, et même sûrement, existé par le passé à travers le monde, lautonomie de plus en plus grande et réelle des organismes de statistiques et leur adhésion aux normes universelles en la matière, a rendu cette pratique marginale. Cela dit, le choix dune méthode plutôt quune autre pour calculer le taux de chômage peut en effet donner lieu à des résultats différents.
http://www.lavieeco.com/news/economie/comment-est-calcule-le-taux-de-chomage-au-maroc-21159.html
Maroc : Un vendeur ambulant n'est pas un chômeur
Lenquête sur lemploi, qui permet de connaître la situation du marché du travail (les créations demplois, le taux de chômage, le sous-emploi, etc.), est effectuée auprès dun échantillon représentatif de 60 000 ménages -dont 20 000 résident en milieu rural- répartis sur 4 vagues successives de 15 000 chaque trimestre. Lenquête est menée directement par des entretiens dans les ménages de léchantillon. Toute personne exerçant une activité, quelle quelle soit, est considérée comme active occupée. Même un cireur de chaussures, un vendeur de cigarettes au détail, un vendeur ambulant ou même occasionnel et même une personne travaillant sans être rémunéré est considérée comme ayant un emploi. Le chômeur est donc celui qui na aucune activité, en recherche une ou est disponible à travailler.