Un calin?

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la rose et le réséda
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Loin du sexe, les bienfaits sans pareils des câlins

Dans La Calinothérapie , Céline Rivière, psychologue clinicienne, analyse le câlin à l'aune des avancées scientifiques en neurosciences ou en génétique.

Le câlin est à la mode.
Des «free hugs» (câlins gratuits) aux bars à câlins, des animaux à caresser dans les hôpitaux ou les maisons de retraite au grand retour du câlin dans les livres et les films, tout est prétexte à câliner et se faire câliner.
Céline Rivière, psychologue clinicienne, propose, avec un enthousiasme touchant, dans son ouvrage La Câlinothérapie, d'en faire une règle de vie pour aller bien en toutes circonstances et «activer nos propres mécanismes de santé».

L'originalité de sa démarche est de considérer le câlin à l'aune de certaines récentes avancées scientifiques en neurosciences ou en génétique. Mais attention, il ne faut pas en abuser:
Céline Rivière estime que huit à dix câlins par jour sont nécessaires à notre bien-être.
«Les câlins sont en soi une thérapie, car ils changent notre façon d'être, notre regard sur le monde et sur nous-mêmes», écrit-t-elle.

En particulier, le toucher, les massages et les câlins déclencheraient la production d'ocytocine, souvent appelée, un peu abusivement, «hormone du bonheur» ou «nectar de guérison». Si l'ocytocine est au centre de l'accouchement et de l'allaitement, elle est présente chez les femmes comme chez les hommes. Des recherches ont montré qu'elle était aussi impliquée dans un état de confiance vis-à-vis d'autrui, dans l'attachement d'une personne envers une autre et que sa production était augmentée par des stimuli agréables. Elle serait à la paix et à la tranquillité ce qu'est l'adrénaline au stress. L'ocytocine combat d'ailleurs le taux de cortisol, aussi appelée «hormone du stress».

Le langage de la peau
Autre facteur positif dans le câlin, le sens tactile qui passe par «le langage de la peau». Et il est vrai que l'épiderme est sensible et qu'il peut se faire miroir de nos émotions, transmettant des informations et des réactions dans tout l'organisme. Côté cœur, Céline Rivière insiste sur le fait que «le cœur a une place de choix dans notre système émotionnel». Il possède d'ailleurs un «cerveau» propre, un ensemble de neurones qui lui sont dédiés. Les répercussions des câlins (d'ordre non sexuel) ont un effet nettement apaisant sur le rythme cardiaque et sur la pression artérielle.

Céline Rivière parle aussi clairement, avec plus ou moins de bonheur, des neurones miroirs, de l'épigénétique, de la plasticité cérébrale…

À l'appui de sa thèse, elle met en exergue l'exemple d'une femme indienne, Amma (mère en hindi).
Elle est devenue une figure spirituelle contemporaine de l'Inde et est la fondatrice de l'ONG Embracing the World.

Partie de rien, elle parcourt aujourd'hui le monde pour étreindre entre ses bras, contre elle, tous ceux qui le veulent ou en ressentent le besoin. «Elle fait passer dans ses étreintes ce qui est inscrit jusqu'au plus profond d'elle-même: un amour inconditionnel et total.»
Il n'y a pas de mal à se faire du bien ou à se sentir bien.
À quand un médicament-câlin?
Jamais, pourrait-on espérer…

le figaro

mam
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
A se demander comment on a fait toutes ces décennies passées sans psychologue, pédo-psychiatre etc...
 
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