Canada : la police évite une tuerie en arrêtant un étudiant en médecine

Talmozonte

A la vie a la mort
VIB
Devant la menace que représentait son patient, une psychiatre canadienne a préféré le dénoncer aux forces de l’ordre. Lorsque l’appartement de cet étudiant en médecine à l’université Dalhousie (Nouvelle-Ecosse) a été fouillé, les policiers ont trouvé un véritable arsenal : une carabine semi-automatique SKS d'origine russe, un fusil de calibre 22 Henry Golden Boy, près de 2000 cartouches de fusil, deux boîtes de balles. De quoi commettre une véritable tuerie.

«Tuer 10 à 20 personnes»

Tout commence le 20 août. Durant un rendez-vous avec sa psychiatre, Stephen Gregory Tynes, 30 ans, explique qu’il va être expulsé de l’université et que pour se venger, il va tuer la doyenne adjointe du campus, ainsi que sa fille, elle aussi étudiante en médecine.

Le pire n’est pas encore là : titulaire d’un permis de port d’armes et membre d’un club de tir local, l’homme annonce également qu’il va «trouver une arme et tuer 10 à 20 personnes, puis se suicider», raconte The Chronicle Herald.

Sur dénonciation de la psychiatre, inquiète de ses menaces et de «sa grande agitation », le jeune homme est arrêté par la police.

Il a depuis été remis en liberté sous caution. Son contrôle judiciaire lui interdit la possession d'une arme, d'entrer en contact avec la vice-doyenne de la faculté de médecine et l'oblige à résider chez ses parents jusqu'à sa comparution le 15 septembre au tribunal.

L’homme n’était pas un inconnu de la justice. En juillet 2014, un témoin l’avait accusé d’avoir appâté un chat, de l’avoir saisi par les pattes, puis de l’avoir projeté violemment au sol, entraînant sa mort. L’affaire avait été classée par le ministère public, faute de preuves.


© Le Parisien
 
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