Canada: des réserves indiennes dignes d'un «régime d'apartheid»

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
par RFI

Un enquêteur, chargé par le gouvernement du Québec de faire la lumière sur des suicides survenus dans un village amérindien, alerte sur les conditions de vie dans les réserves indiennes. Selon lui, ces drames trouvent leur fondement en grande partie dans le régime spécial dans lequel vivent les autochtones au Canada depuis 150 ans. La souffrance des membres de ces communautés à prendre leur destin en main expliquerait notamment le désespoir qui les pousse à s'enlever la vie, eux dont le taux de suicide est deux fois celui des non-autochtones.

L'enquêteur a étudié les causes et les circonstances de cinq suicides survenus en 2015 dans la réserve de Uashat-Maliotenam, sur la Côte-Nord du Québec.

Bernard Lefrançois a découvert que ces Amérindiens souffraient de problèmes de santé mentale, de dépendances aux drogues et à l'alcool et vivaient dans des conditions matérielles très difficiles. Plusieurs avaient tenté des démarches pour surmonter leur mal de vivre, puis avaient renoncé faute de suivi de leur cas.

Persuadé qu'une grande partie des causes de leur décès est liée à leurs conditions de citoyens de seconde zone, Bernard Lefrançois remet en question l'existence même des réserves autochtones. Une analyse que ne partage pas une grande partie des Amérindiens.

L'enquêteur recommande aussi une meilleure adaptation des services sociaux aux besoins spécifiques des autochtones. Déjà, le gouvernement québécois a entrepris de former des psychologues et des travailleurs sociaux à la réalité des membres des Premières nations. Un groupe de travail avec des instances canadiennes va bientôt se mettre en place sur ce sujet.
 
Ca...ca m'étonne qu'à moitié...toutes les études de santé publique montrent bien que ce sont les plus mal lotis des citoyens canadiens. Comme aux USA. Pire qu'être noir et pauvre, c'est être indien. Autochtone quoi...
Ce qu'il y a de bien c'est que les instances officielles en sont conscientes et s'en préoccupent.. Si ça pouvait être le cas dans tous les pays qui partagent leur territoire avec des tribus "indigènes"...sur tous les continents...
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
J'espère que ce n'est pas encore une tentative d'infantiliser les natifs américains pour leur subtiliser le peu de terres qui leur ont été laissés.
Le problème pour les natifs ce n'est le fait qu'ils aient un territoire à eux mais que celui ci soit ridiculement petit comparé aux terres volées, qu'on leur rende suffisamment de terres pour leur permettre de se développer et s'épanouir.
 
Histoire
D'abord nommés Algoumequins par les Malécites et les Micmacs, puis Algonquins par les Européens, c'est plutôt le terme Anishnabe, «les vrais hommes», que les Algonquins préfèrent utiliser pour s'identifier. Leur territoire traditionnel s'étendait du lac des Deux-Montagnes, dans la région de Montréal, jusqu'en Abitibi-Témiscamingue et en Ontario, leur permettant d'exercer ainsi le contrôle sur la rivière des Outaouais, principale route des fourrures. L'environnement de ce peuple nomade fut fortement perturbé au début du 20ème siècle après que les colons, prospecteurs et bûcherons affluèrent en Abitibi. Toutefois, le lien intime qui unit les Algonquins à la nature leur permet de conserver et de perpétuer leur culture. Encore aujourd'hui, certaines familles passent tout l'hiver dans leurs territoires de chasse, tout comme le faisaient leurs ancêtres au siècle dernier.

https://www.authentikcanada.com/les-amerindiens/
 
C'est horrible et c'est le résultat de la trop grande bonté ou du faible niveau de conscience des natifs, il faudra qu'un jour ils s'organisent et récupèrent leurs terres.
 
C'est horrible et c'est le résultat de la trop grande bonté ou du faible niveau de conscience des natifs, il faudra qu'un jour ils s'organisent et récupèrent leurs terres.
trop drole demographiquement ils sont minoritaires ils se sont fais ....
mais je ne suis pas contre renvoyer tous ses colons d ou ils viennent et je ne parlent pas que des canadiens les ricains aussi
 
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