Alors qu'ils font déjà face à de virulentes accusations quant à l'application de marges élevées, les distributeurs d’hydrocarbures n'ont pas hésité à revoir encore à la hausse les prix du carburant depuis samedi 15 octobre.
Les prix ont ainsi augmenté de 40 centimes d'un seul coup.
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Si vous êtes passés par une station-service ce weekend pour faire le plein, vous l’avez certainement remarqué: les prix du carburant ont connu une hausse depuis samedi 15 octobre de près de 40 centimes pour le litre de gasoil et quasiment autant pour l’essence.
Cette augmentation des prix intervient dans le cadre de la révision qu’opèrent les distributeurs de produits pétroliers chaque quinzaine.
Ainsi, à Casablanca par exemple, Le360 a constaté que le gasoil est désormais commercialisé entre 8,80 DH et 8,95 DH selon la station, tandis que le super affiche entre 10,10 et 10,35 DH/ litre.
Il faut dire que cette révision à la hausse intervient dans un contexte particulier, où les distributeurs d’hydrocarbures doivent faire face, depuis près d’un mois, à de virulentes accusations concernant leur marge.
La polémique a été amplifiée par la récente déclaration de Abdellatif Jouahri, gouverneur de la Banque centrale, où il avait indiqué que, selon les calculs de Bank Al-Maghrib, les prix du carburant devraient être plus bas.
Ceci voulait tout simplement dire que les distributeurs auraient profité de la libéralisation pour augmenter leurs marges.
Younès Tantaoui
le360.ma
Les prix ont ainsi augmenté de 40 centimes d'un seul coup.
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Si vous êtes passés par une station-service ce weekend pour faire le plein, vous l’avez certainement remarqué: les prix du carburant ont connu une hausse depuis samedi 15 octobre de près de 40 centimes pour le litre de gasoil et quasiment autant pour l’essence.
Cette augmentation des prix intervient dans le cadre de la révision qu’opèrent les distributeurs de produits pétroliers chaque quinzaine.
Ainsi, à Casablanca par exemple, Le360 a constaté que le gasoil est désormais commercialisé entre 8,80 DH et 8,95 DH selon la station, tandis que le super affiche entre 10,10 et 10,35 DH/ litre.
Il faut dire que cette révision à la hausse intervient dans un contexte particulier, où les distributeurs d’hydrocarbures doivent faire face, depuis près d’un mois, à de virulentes accusations concernant leur marge.
La polémique a été amplifiée par la récente déclaration de Abdellatif Jouahri, gouverneur de la Banque centrale, où il avait indiqué que, selon les calculs de Bank Al-Maghrib, les prix du carburant devraient être plus bas.
Ceci voulait tout simplement dire que les distributeurs auraient profité de la libéralisation pour augmenter leurs marges.
Younès Tantaoui
le360.ma
