Cargo spatial russe en chute libre:

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
"Les marges de sécurité russes ont nettement diminué"

Le cargo spatial inhabité Progress qui devait ravitailler la Station spatiale internationale ce mardi est hors de contrôle.

Pour l'astronaute Jean-Loup Chrétien, il n'y a pas lieu de craindre les conséquences de sa chute.

La Russie a perdu ce mardi le contrôle d'un vaisseau cargo inhabité de type "Progress" qui devait ravitailler la Station spatiale internationale (ISS).

Il ne tardera plus à retomber à la surface du globe, a déclaré ce mercredi un responsable au sein du complexe spatial russe, ajoutant que "des réactions totalement incontrôlables avaient commencé".

Mais pour l'ancien astronaute Jean-Loup Chrétien, "il n'y a pas lieu de trop s'inquiéter". Contacté par L'Express, celui qui fut le premier Français dans l'espace en 1982 estime que le risque de dommage à l'impact est "extrêmement faible" et que l'émotion retombera plus vite encore que le vaisseau en perdition. Il n'est en revanche pas surpris qu'un tel incident ait pu survenir sur une mission Progress.

Faut-il s'inquiéter des conséquences du retour sur terre du cargo spatial russe?

Ce n'est pas très agréable d'imaginer un objet hors de contrôle et en chute libre quelque part au-dessus de nos têtes.
Mais il faut se garder de toute exagération. Le premier point rassurant, c'est qu'on assiste a priori à un retour lent du cargo en direction de l'atmosphère. Les Russes semblent prévoir une dizaine de jours avant la rentrée. C'est une très bonne chose. (vers le 9 mai)

70% de la surface du globe est occupée par l'eau et seule une fraction des terres sont habitées.

Le risque de dommages est donc déjà satistiquement faible. Mais surtout, cette entrée lente laisse beaucoup de temps aux Russes pour tenter de reprendre le contrôle.
Et en cas d'échec, pour prévoir le point d'entrée dans l'atmosphère, en déduire une zone d'impact et prendre des mesures en conséquence. Je pense que ce sera le cas d'ici quelques jours.

Pour finir, la structure du cargo ne comporte qu'une faible proportion de matières denses.

On parle de quelques kilos qui ne brûleraient pas en entrant dans l'atmosphère. Et s'ils devaient atteindre le sol, il s'agit d'éléments neutres qui ne contiennent ni carburant ni matière instable. Tout cela combiné incite plutôt à une certaine tranquillité.

Ce type de retour incontrôlé dans l'atmosphère est-il fréquent?
Au début de la conquête spatiale, ce genre de situation était assez banal. A l'époque on était simplement capables de prévoir la date de retour, mais ni l'angle ni le point d'entrée dans l'atmosphère des objets. C'est nettement moins fréquent aujourd'hui car les concepteurs de ces engins observent des normes strictes concernant le retour sur terre dont tous les paramètres sont minutieusement planifiés. Cela aurait été le cas si tout c'était passé comme prévu avec le cargo Progress.

Est-ce une surprise que cela survienne lors d'une opération russe?
La fiabilité des vols spatiaux russes a longtemps été exemplaire mais, ces dix dernières années, la marge de sécurité a largement diminué. Des gens ont quitté la recherche spatiale pour partir dans le privé au fil des nombreuses transformations de la Russie. Ils ont d'ailleurs perdu en cours de route des partenaires cruciaux. Je pense notamment à l'Ukraine qui leur a longtemps fourni du matériel de pointe.


image: http://static.lexpress.fr/medias_10411/w_640,c_fill,g_north/jl-chretien_5330439.jpg


L'astronaute Jean-Loup Chrétien, premier Européen de l'ouest dans l'espace.


Pour finir, la structure du cargo ne comporte qu'une faible proportion de matières denses. On parle de quelques kilos qui ne brûleraient pas en entrant dans l'atmosphère. Et s'ils devaient atteindre le sol, il s'agit d'éléments neutres qui ne contiennent ni carburant ni matière instable. Tout cela combiné incite plutôt à une certaine tranquillité.

Ce type de retour incontrôlé dans l'atmosphère est-il fréquent?
Au début de la conquête spatiale, ce genre de situation était assez banal. A l'époque on était simplement capables de prévoir la date de retour, mais ni l'angle ni le point d'entrée dans l'atmosphère des objets. C'est nettement moins fréquent aujourd'hui car les concepteurs de ces engins observent des normes strictes concernant le retour sur terre dont tous les paramètres sont minutieusement planifiés. Cela aurait été le cas si tout c'était passé comme prévu avec le cargo Progress.


Aujourd'hui on s'aperçoit que leur marge, qui était énorme, s'est nettement dégradée et que le nombre d'incidents croît d'année en année. On compte dans l'histoire récente au moins deux ou trois vols habités qui se sont terminés par des "retours balistiques", c'est-à-dire des retours dans des conditions dégradées. Avec tous les risques et les désagréments que cela comporte pour les équipages. Cette fois, il s'agit d'un vol inhabité, mais certainement pas d'une surprise.

l'express


ce sont bien quand même les russes, qui, majoritairement, ravitaillent l'ISS
le problème vient de la station internationale, pas du sol, qui n'a pas su prendre le contrôle et le
cargo redescend sur terre, de 440 kms, en tournant sur lui-même

mam
 
Dernière édition:

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
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Le cargo spatial inhabité Progress qui devait ravitailler la Station spatiale internationale ce mardi est hors de contrôle.

Pour l'astronaute Jean-Loup Chrétien, il n'y a pas lieu de craindre les conséquences de sa chute.

La Russie a perdu ce mardi le contrôle d'un vaisseau cargo inhabité de type "Progress" qui devait ravitailler la Station spatiale internationale (ISS).

Il ne tardera plus à retomber à la surface du globe, a déclaré ce mercredi un responsable au sein du complexe spatial russe, ajoutant que "des réactions totalement incontrôlables avaient commencé".

Mais pour l'ancien astronaute Jean-Loup Chrétien, "il n'y a pas lieu de trop s'inquiéter". Contacté par L'Express, celui qui fut le premier Français dans l'espace en 1982 estime que le risque de dommage à l'impact est "extrêmement faible" et que l'émotion retombera plus vite encore que le vaisseau en perdition. Il n'est en revanche pas surpris qu'un tel incident ait pu survenir sur une mission Progress.

Faut-il s'inquiéter des conséquences du retour sur terre du cargo spatial russe?

Ce n'est pas très agréable d'imaginer un objet hors de contrôle et en chute libre quelque part au-dessus de nos têtes.
Mais il faut se garder de toute exagération. Le premier point rassurant, c'est qu'on assiste a priori à un retour lent du cargo en direction de l'atmosphère. Les Russes semblent prévoir une dizaine de jours avant la rentrée. C'est une très bonne chose. (vers le 9 mai)

70% de la surface du globe est occupée par l'eau et seule une fraction des terres sont habitées.

Le risque de dommages est donc déjà satistiquement faible. Mais surtout, cette entrée lente laisse beaucoup de temps aux Russes pour tenter de reprendre le contrôle.
Et en cas d'échec, pour prévoir le point d'entrée dans l'atmosphère, en déduire une zone d'impact et prendre des mesures en conséquence. Je pense que ce sera le cas d'ici quelques jours.

Pour finir, la structure du cargo ne comporte qu'une faible proportion de matières denses.

On parle de quelques kilos qui ne brûleraient pas en entrant dans l'atmosphère. Et s'ils devaient atteindre le sol, il s'agit d'éléments neutres qui ne contiennent ni carburant ni matière instable. Tout cela combiné incite plutôt à une certaine tranquillité.

Ce type de retour incontrôlé dans l'atmosphère est-il fréquent?
Au début de la conquête spatiale, ce genre de situation était assez banal. A l'époque on était simplement capables de prévoir la date de retour, mais ni l'angle ni le point d'entrée dans l'atmosphère des objets. C'est nettement moins fréquent aujourd'hui car les concepteurs de ces engins observent des normes strictes concernant le retour sur terre dont tous les paramètres sont minutieusement planifiés. Cela aurait été le cas si tout c'était passé comme prévu avec le cargo Progress.

Est-ce une surprise que cela survienne lors d'une opération russe?
La fiabilité des vols spatiaux russes a longtemps été exemplaire mais, ces dix dernières années, la marge de sécurité a largement diminué. Des gens ont quitté la recherche spatiale pour partir dans le privé au fil des nombreuses transformations de la Russie. Ils ont d'ailleurs perdu en cours de route des partenaires cruciaux. Je pense notamment à l'Ukraine qui leur a longtemps fourni du matériel de pointe.

Le cargo spatial inhabité Progress qui devait ravitailler la Station spatiale internationale ce mardi est hors de contrôle. Pour l'astronaute Jean-Loup Chrétien, il n'y a pas lieu de craindre les conséquences de sa chute.
La Russie a perdu ce mardi le contrôle d'un vaisseau cargo inhabité de type "Progress" qui devait ravitailler la Station spatiale internationale (ISS). Il ne tardera plus à retomber à la surface du globe, a déclaré ce mercredi un responsable au sein du complexe spatial russe, ajoutant que "des réactions totalement incontrôlables avaient commencé".

Mais pour l'ancien astronaute Jean-Loup Chrétien, "il n'y a pas lieu de trop s'inquiéter". Contacté par L'Express, celui qui fut le premier Français dans l'espace en 1982 estime que le risque de dommage à l'impact est "extrêmement faible" et que l'émotion retombera plus vite encore que le vaisseau en perdition. Il n'est en revanche pas surpris qu'un tel incident ait pu survenir sur une mission Progress.

image: http://static.lexpress.fr/medias_10411/w_640,c_fill,g_north/jl-chretien_5330439.jpg


L'astronaute Jean-Loup Chrétien, premier Européen de l'ouest dans l'espace.

Faut-il s'inquiéter des conséquences du retour sur terre du cargo spatial russe?
Ce n'est pas très agréable d'imaginer un objet hors de contrôle et en chute libre quelque part au-dessus de nos têtes. Mais il faut se garder de toute exagération. Le premier point rassurant, c'est qu'on assiste a priori à un retour lent du cargo en direction de l'atmosphère. Les Russes semblent prévoir une dizaine de jours avant la rentrée. C'est une très bonne chose.

70% de la surface du globe est occupée par l'eau et seule une fraction des terres sont habitées. Le risque de dommages est donc déjà satistiquement faible. Mais surtout, cette entrée lente laisse beaucoup de temps aux Russes pour tenter de reprendre le contrôle. Et en cas d'échec, pour prévoir le point d'entrée dans l'atmosphère, en déduire une zone d'impact et prendre des mesures en conséquence. Je pense que ce sera le cas d'ici quelques jours.

Pour finir, la structure du cargo ne comporte qu'une faible proportion de matières denses. On parle de quelques kilos qui ne brûleraient pas en entrant dans l'atmosphère. Et s'ils devaient atteindre le sol, il s'agit d'éléments neutres qui ne contiennent ni carburant ni matière instable. Tout cela combiné incite plutôt à une certaine tranquillité.

Ce type de retour incontrôlé dans l'atmosphère est-il fréquent?
Au début de la conquête spatiale, ce genre de situation était assez banal. A l'époque on était simplement capables de prévoir la date de retour, mais ni l'angle ni le point d'entrée dans l'atmosphère des objets. C'est nettement moins fréquent aujourd'hui car les concepteurs de ces engins observent des normes strictes concernant le retour sur terre dont tous les paramètres sont minutieusement planifiés. Cela aurait été le cas si tout c'était passé comme prévu avec le cargo Progress.

Est-ce une surprise que cela survienne lors d'une opération russe?
La fiabilité des vols spatiaux russes a longtemps été exemplaire mais, ces dix dernières années, la marge de sécurité a largement diminué. Des gens ont quitté la recherche spatiale pour partir dans le privé au fil des nombreuses transformations de la Russie. Ils ont d'ailleurs perdu en cours de route des partenaires cruciaux. Je pense notamment à l'Ukraine qui leur a longtemps fourni du matériel de pointe.

Aujourd'hui on s'aperçoit que leur marge, qui était énorme, s'est nettement dégradée et que le nombre d'incidents croît d'année en année. On compte dans l'histoire récente au moins deux ou trois vols habités qui se sont terminés par des "retours balistiques", c'est-à-dire des retours dans des conditions dégradées. Avec tous les risques et les désagréments que cela comporte pour les équipages. Cette fois, il s'agit d'un vol inhabité, mais certainement pas d'une surprise.

l'express


ce sont bien quand même les russes, qui, majoritairement, ravitaillent l'ISS
le problème vient de la station internationale, pas du sol, qui n'a pas su prendre le contrôle et le
cargo redescend sur terre, de 440 kms, en tournant sur lui-même

mam
Salam mam'zèlle,
Les gaulois l'avaient prévu ^^

Tout les ans environ 100 tonnes de débris nous tombent sur la tête.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Salam mam'zèlle,
Les gaulois l'avaient prévu ^^

Tout les ans environ 100 tonnes de débris nous tombent sur la tête.

euh, non peut être pas :
Alors que les débris spatiaux font peser des risques de plus en plus élevés pour les astronautes, le Japon a décidé d’envoyer un satellite nettoyeur pour récupérer les quantités de pièces en orbite autour de la Terre.

Situé à près de 2000 km d’altitude, ce sont aujourd’hui quelques 16 000 déchets qui entourent notre planète. Certains estiment que la situation est grave et que leur nombre pourrait maintenant augmenter de manière exponentielle (comme dans Gravity). Pour d’autres, le problème a été pris à temps et des solutions devraient permettre de garantir un espace propre aux générations futures.

Ainsi, l’agence spatiale nippone (Jaxa) a mis au point un satellite qui sera envoyé en orbite autour de la Terre le 28 février prochain. Les premiers tests permettront à l’appareil de déployer un filet de 300 mètres carré (30 cm de large pour 1 km de long). Grâce à un champ électromagnétique, celui-ci sera capable d’attirer dans ses mailles les déchets spatiaux de plus de 10 cm, les plus dangereux en cas de collision avec un satellite.

Si les tests s’avèrent positifs, l’agence pourrait développer des filets de taille beaucoup plus imposante en 2019. Et que se passe t’il pour les objets récupérés dans les mailles du filet ? Une fois qu’il sera suffisamment lourd, le filet accompagné par les multiples déchets récupérés va s’alourdir et quittera progressivement son orbite jusqu’à rentrer dans l’atmosphère. Là, l’échauffement lié au frottement de l’air devrait tout simplement permettre aux matériaux de se désintégrer.

À terme, la Jaxa souhaiterait que le filet parvienne à se séparer des déchets avant d’atteindre l’atmosphère terrestre, afin qu’elle puisse remonter et capter de nouveaux débris à piéger. De son côté, la société Swiss Space Systems en collaboration avec l’EPFL a mis au point un appareil surnommé CleanSpace One dont l’objectif va être de récupérer les vieux satellites.
http://citizenpost.fr/wp-content/up...6845_ClearSpaceOne_EPFL_txdam27924_9dd4e4.jpg




mam
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
euh, non peut être pas :
Alors que les débris spatiaux font peser des risques de plus en plus élevés pour les astronautes, le Japon a décidé d’envoyer un satellite nettoyeur pour récupérer les quantités de pièces en orbite autour de la Terre.

Situé à près de 2000 km d’altitude, ce sont aujourd’hui quelques 16 000 déchets qui entourent notre planète. Certains estiment que la situation est grave et que leur nombre pourrait maintenant augmenter de manière exponentielle (comme dans Gravity). Pour d’autres, le problème a été pris à temps et des solutions devraient permettre de garantir un espace propre aux générations futures.

Ainsi, l’agence spatiale nippone (Jaxa) a mis au point un satellite qui sera envoyé en orbite autour de la Terre le 28 février prochain. Les premiers tests permettront à l’appareil de déployer un filet de 300 mètres carré (30 cm de large pour 1 km de long). Grâce à un champ électromagnétique, celui-ci sera capable d’attirer dans ses mailles les déchets spatiaux de plus de 10 cm, les plus dangereux en cas de collision avec un satellite.

Si les tests s’avèrent positifs, l’agence pourrait développer des filets de taille beaucoup plus imposante en 2019. Et que se passe t’il pour les objets récupérés dans les mailles du filet ? Une fois qu’il sera suffisamment lourd, le filet accompagné par les multiples déchets récupérés va s’alourdir et quittera progressivement son orbite jusqu’à rentrer dans l’atmosphère. Là, l’échauffement lié au frottement de l’air devrait tout simplement permettre aux matériaux de se désintégrer.

À terme, la Jaxa souhaiterait que le filet parvienne à se séparer des déchets avant d’atteindre l’atmosphère terrestre, afin qu’elle puisse remonter et capter de nouveaux débris à piéger. De son côté, la société Swiss Space Systems en collaboration avec l’EPFL a mis au point un appareil surnommé CleanSpace One dont l’objectif va être de récupérer les vieux satellites.
http://citizenpost.fr/wp-content/up...6845_ClearSpaceOne_EPFL_txdam27924_9dd4e4.jpg

mam
Toi tu as vu les infos ce midi :prudent:
Ils utilisent une sorte de filet géant pour capturer les débris. Mais bon ce n'est pas demain la veille qu'il n'y aura plus de débris qui nous tombent sur la tronche.

Dans l'espace le danger est réel ce qui n'est pas le cas quand ces mêmes débris pénètrent dans l’atmosphère. Ils sont en grande partis désintégrer par le frottement.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Toi tu as vu les infos ce midi :prudent:
Ils utilisent une sorte de filet géant pour capturer les débris. Mais bon ce n'est pas demain la veille qu'il n'y aura plus de débris qui nous tombent sur la tronche.

Dans l'espace le danger est réel ce qui n'est pas le cas quand ces mêmes débris pénètrent dans l’atmosphère. Ils sont en grande partis désintégrer par le frottement.

non les infos datent de février....
ce qui peut ne pas être désintégré ce sont surtout les charnières
car le vaisseau cargo est prévu , à l"origine, pour se désintégrer en rentrant dans l'atmosphère : en étant "dirigé"

mam
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
non les infos datent de février....
ce qui peut ne pas être désintégré ce sont surtout les charnières
car le vaisseau cargo est prévu , à l"origine, pour se désintégrer en rentrant dans l'atmosphère : en étant "dirigé"

mam
Oui l'info date de février, mais c'est passé aux infos de midi (aujourd'hui).
 
"Les marges de sécurité russes ont nettement diminué"

Le cargo spatial inhabité Progress qui devait ravitailler la Station spatiale internationale ce mardi est hors de contrôle.

Pour l'astronaute Jean-Loup Chrétien, il n'y a pas lieu de craindre les conséquences de sa chute.

La Russie a perdu ce mardi le contrôle d'un vaisseau cargo inhabité de type "Progress" qui devait ravitailler la Station spatiale internationale (ISS).

Il ne tardera plus à retomber à la surface du globe, a déclaré ce mercredi un responsable au sein du complexe spatial russe, ajoutant que "des réactions totalement incontrôlables avaient commencé".

Mais pour l'ancien astronaute Jean-Loup Chrétien, "il n'y a pas lieu de trop s'inquiéter". Contacté par L'Express, celui qui fut le premier Français dans l'espace en 1982 estime que le risque de dommage à l'impact est "extrêmement faible" et que l'émotion retombera plus vite encore que le vaisseau en perdition. Il n'est en revanche pas surpris qu'un tel incident ait pu survenir sur une mission Progress.

Faut-il s'inquiéter des conséquences du retour sur terre du cargo spatial russe?

Ce n'est pas très agréable d'imaginer un objet hors de contrôle et en chute libre quelque part au-dessus de nos têtes.
Mais il faut se garder de toute exagération. Le premier point rassurant, c'est qu'on assiste a priori à un retour lent du cargo en direction de l'atmosphère. Les Russes semblent prévoir une dizaine de jours avant la rentrée. C'est une très bonne chose. (vers le 9 mai)

70% de la surface du globe est occupée par l'eau et seule une fraction des terres sont habitées.

Le risque de dommages est donc déjà satistiquement faible. Mais surtout, cette entrée lente laisse beaucoup de temps aux Russes pour tenter de reprendre le contrôle.
Et en cas d'échec, pour prévoir le point d'entrée dans l'atmosphère, en déduire une zone d'impact et prendre des mesures en conséquence. Je pense que ce sera le cas d'ici quelques jours.

Pour finir, la structure du cargo ne comporte qu'une faible proportion de matières denses.

On parle de quelques kilos qui ne brûleraient pas en entrant dans l'atmosphère. Et s'ils devaient atteindre le sol, il s'agit d'éléments neutres qui ne contiennent ni carburant ni matière instable. Tout cela combiné incite plutôt à une certaine tranquillité.

Ce type de retour incontrôlé dans l'atmosphère est-il fréquent?
Au début de la conquête spatiale, ce genre de situation était assez banal. A l'époque on était simplement capables de prévoir la date de retour, mais ni l'angle ni le point d'entrée dans l'atmosphère des objets. C'est nettement moins fréquent aujourd'hui car les concepteurs de ces engins observent des normes strictes concernant le retour sur terre dont tous les paramètres sont minutieusement planifiés. Cela aurait été le cas si tout c'était passé comme prévu avec le cargo Progress.

Est-ce une surprise que cela survienne lors d'une opération russe?
La fiabilité des vols spatiaux russes a longtemps été exemplaire mais, ces dix dernières années, la marge de sécurité a largement diminué. Des gens ont quitté la recherche spatiale pour partir dans le privé au fil des nombreuses transformations de la Russie. Ils ont d'ailleurs perdu en cours de route des partenaires cruciaux. Je pense notamment à l'Ukraine qui leur a longtemps fourni du matériel de pointe.

Le cargo spatial inhabité Progress qui devait ravitailler la Station spatiale internationale ce mardi est hors de contrôle. Pour l'astronaute Jean-Loup Chrétien, il n'y a pas lieu de craindre les conséquences de sa chute.
La Russie a perdu ce mardi le contrôle d'un vaisseau cargo inhabité de type "Progress" qui devait ravitailler la Station spatiale internationale (ISS). Il ne tardera plus à retomber à la surface du globe, a déclaré ce mercredi un responsable au sein du complexe spatial russe, ajoutant que "des réactions totalement incontrôlables avaient commencé".

Mais pour l'ancien astronaute Jean-Loup Chrétien, "il n'y a pas lieu de trop s'inquiéter". Contacté par L'Express, celui qui fut le premier Français dans l'espace en 1982 estime que le risque de dommage à l'impact est "extrêmement faible" et que l'émotion retombera plus vite encore que le vaisseau en perdition. Il n'est en revanche pas surpris qu'un tel incident ait pu survenir sur une mission Progress.

image: http://static.lexpress.fr/medias_10411/w_640,c_fill,g_north/jl-chretien_5330439.jpg


L'astronaute Jean-Loup Chrétien, premier Européen de l'ouest dans l'espace.

Faut-il s'inquiéter des conséquences du retour sur terre du cargo spatial russe?
Ce n'est pas très agréable d'imaginer un objet hors de contrôle et en chute libre quelque part au-dessus de nos têtes. Mais il faut se garder de toute exagération. Le premier point rassurant, c'est qu'on assiste a priori à un retour lent du cargo en direction de l'atmosphère. Les Russes semblent prévoir une dizaine de jours avant la rentrée. C'est une très bonne chose.

70% de la surface du globe est occupée par l'eau et seule une fraction des terres sont habitées. Le risque de dommages est donc déjà satistiquement faible. Mais surtout, cette entrée lente laisse beaucoup de temps aux Russes pour tenter de reprendre le contrôle. Et en cas d'échec, pour prévoir le point d'entrée dans l'atmosphère, en déduire une zone d'impact et prendre des mesures en conséquence. Je pense que ce sera le cas d'ici quelques jours.

Pour finir, la structure du cargo ne comporte qu'une faible proportion de matières denses. On parle de quelques kilos qui ne brûleraient pas en entrant dans l'atmosphère. Et s'ils devaient atteindre le sol, il s'agit d'éléments neutres qui ne contiennent ni carburant ni matière instable. Tout cela combiné incite plutôt à une certaine tranquillité.

Ce type de retour incontrôlé dans l'atmosphère est-il fréquent?
Au début de la conquête spatiale, ce genre de situation était assez banal. A l'époque on était simplement capables de prévoir la date de retour, mais ni l'angle ni le point d'entrée dans l'atmosphère des objets. C'est nettement moins fréquent aujourd'hui car les concepteurs de ces engins observent des normes strictes concernant le retour sur terre dont tous les paramètres sont minutieusement planifiés. Cela aurait été le cas si tout c'était passé comme prévu avec le cargo Progress.

Est-ce une surprise que cela survienne lors d'une opération russe?
La fiabilité des vols spatiaux russes a longtemps été exemplaire mais, ces dix dernières années, la marge de sécurité a largement diminué. Des gens ont quitté la recherche spatiale pour partir dans le privé au fil des nombreuses transformations de la Russie. Ils ont d'ailleurs perdu en cours de route des partenaires cruciaux. Je pense notamment à l'Ukraine qui leur a longtemps fourni du matériel de pointe.

Aujourd'hui on s'aperçoit que leur marge, qui était énorme, s'est nettement dégradée et que le nombre d'incidents croît d'année en année. On compte dans l'histoire récente au moins deux ou trois vols habités qui se sont terminés par des "retours balistiques", c'est-à-dire des retours dans des conditions dégradées. Avec tous les risques et les désagréments que cela comporte pour les équipages. Cette fois, il s'agit d'un vol inhabité, mais certainement pas d'une surprise.

l'express


ce sont bien quand même les russes, qui, majoritairement, ravitaillent l'ISS
le problème vient de la station internationale, pas du sol, qui n'a pas su prendre le contrôle et le
cargo redescend sur terre, de 440 kms, en tournant sur lui-même

mam
Mam ton post aussi est hors de contrôle on peut lire 2 x la même chose!
 
La cave est peut-être sauvée ?


EDIT : Ah non en ce moment, il en perd..

Ca doit dépendre de l'endroit où il se trouve sur son orbite, j'imagine.
 
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