Caroline zemmour sors de ce corps !!!!

Jiimmy

Vergissmeinnicht
Extrait d'un lien posté par Droitdereponse et qui accrédite les thèses Zemmourienne :


Elles tolèrent plus volontiers le port du voile...


Oui. On les considère ainsi comme tolérantes et, à l'inverse, on interprète le refus du voile en France comme un signe d'intolérance, voire de xénophobie. Eh bien, c'est exactement le contraire! La
tolérance des Anglais repose, en fait, sur une mentalité «différentialiste», c'est-à-dire sur l'idée qu'il y a des races différentes et qu'il faut les séparer. Ils partent du principe que la communauté
pakistanaise ne doit pas se dissoudre dans la leur: un Anglais ne tient pas à ce que son fils épouse une Pakistanaise. A l'opposé, l'attitude française part d'un présupposé universaliste: si les gens ont
un comportement semblable au nôtre, eh bien, ils sont les bienvenus! Nous sommes pour le métissage, pour le mélange des populations. Et cela est incompatible avec la préservation de cultures immigrées.
Nous prônons l'universalité de l'homme.



Joli coup de la part de l'auteur qui inverse les valeurs qui caractérisent les pays mentionnés dans l'exemple en les reliant à des définitions erronées. Ainsi l'intolérance se retrouverait dans l'octroi de la possibilité d'être, vestimentairement et par ses pratiques plus généralement, tel que l'on se définit tandis que la tolérance constituerait le fait de formater les gens selon un même modèle empêchant par la même l'expression des traits culturels qui les caractérisent.

"Dans ma profonde tolérance je t'enjoins ces conseils : Dépouille toi de ce qui est constitutif de ton être, débarrasse toi de tes habitudes folkloriques à mes yeux, ôte tes vêtements que je ne possède pas moi-même, pare toi des vertus que je t'aurai destinées, formate ton esprit et copie moi dans tout ce que je fais et dans tout ce que je suis afin que je puisse t'accepter".

Ne revenons pas sur l'affirmation "un anglais ne tient pas à ce que son fils épouse une pakistanaise" car nous savons tous que les français rêvent que les leurs épousent des marocaines. Ce discours, aux tendances également fourestiennes, vantant ses supposés propres mérites et généralisant et cataloguant péjorativement les espaces qui n'appliquent pas nos propres schèmes de pensées, aura fait long feu.



Si l'attitude à l'égard du voile varie dans vos deux France, il y a quand même un consensus pour le déclarer contraire aux valeurs françaises.


Absolument, et pas seulement aux valeurs républicaines. Car il existe un élément fort et commun aux deux France: l'exogamie, c'est-à-dire que l'on se marie à l'extérieur du groupe familial. Les paysans
du xviiie allaient chercher leur conjoint dans un village voisin, ils n'épousaient pas leur cousine. Or le système familial maghrébin est inverse; ce sont les hommes qui définissent la parenté et, si
possible, il faut épouser sa cousine. Je crois que si les Français des milieux populaires éprouvent depuis toujours - et bien avant l'apparition du Front national - une hostilité envers les populations
maghrébines, ce n'est pas à cause de la religion (dans le Bassin parisien ou face à la Méditerranée, ni les catholiques ni les musulmans ne sont très pratiquants), mais à cause de la différence des
systèmes de parenté, dont le voile islamique traduit l'exaspération. C'est le contraire de l'enlèvement des Sabines: il s'oppose à l'idée d'aller dans le village d'à côté pour s'accaparer les jeunes
filles; il symbolise, au contraire, l'enfermement de la femme, le refus de l'échange matrimonial. Et cela, les Français, où qu'ils soient, ne le supportent pas.


Je me remémore un débat entre Zemmour et Ramadan et je vois resurgir cette notion d'exogamie. Auparavant, il ne me serait jamais venu à l'idée que les réticences face aux voiles soient de cet ordre.

Au-delà des clichés du mariage entre cousins, le voile est totalement irréductible aux questions matrimoniales et suggérer que ce vêtement induit un signe manifeste d'interdiction à l'autre de la personne qui le porte est une méconnaissance totale de sa signification réelle et constitue une interprétation farfelue qui me semble bien loin de la réalité.



Que suggérez-vous pour sortir de cette difficulté?

Exprimons la générosité française. Avec un droit du sol absolu, par exemple: que les enfants nés sur le sol français soient français, ce qui veut dire qu'ils acceptent nos valeurs, la laïcité, le statut
de la femme française. Ayons un discours clair! Depuis l'affaire de Creil, en 1989, l'affirmation assimilationniste, le refus du voile, qui, je le répète, est le contraire du racisme, ne s'expriment que
de manière répressive: «Vous n'avez pas le droit de porter le voile», dit-on aux jeunes filles. Le vrai message ajouterait: «Parce que nous voulons que vous deveniez des Françaises comme les autres, que
vous preniez nos fils pour maris.»



Il est toujours intéressant de noter que ceux qui aspirent à ce que les nouveaux-venus se calquent sur leur modèle sont les premiers à ne pas retenir les leçons qu'ils répandent lorsqu'ils se déplacent à l'international.. Se dépouillent-il des traits caractéristiques de leur culture afin de mimer ceux chez qui ils se rendent..... je ne crois pas.
"Soyez chez moi comme je désire vous voir être mais laissez moi être ce que je veux être quand je suis chez vous".

Mais au-delà de cette contradiction qui frappent ces dispensateurs de haine (car il s'agit bien de cela à mon sens) en quel honneur l'immigrant se devrait de ressembler vestimentairement et mentalement à celui chez qui il se rend. D'où sortirait cette règle qui semble être présenter comme allant de soi, comme étant à portée universelle.


La richesse n'est pas le formatage. Quid d'une société où chacun ressemblerait à son voisin, où chacun aurait les mêmes pensées, le même style vestimentaire, la même hexis corporelle. Une société où les différences culturelles seraient effacées dans un flot de mimétisme qui supprimerait l'apport que constitue chaque nouvel arrivant envers la culture du lieu qui se trouve être, en réalité, en perpétuelle évolution (ce qui est bien heureux).

Il paraitrait que le dernier arrivant a toujours tendance à vouloir fermer la porte au prochain. Plus royaliste que le roi, il s'auto-persuade de sa bonne intégration (assimilation) et tente d'empêcher le suivant de s'installer pensant que cette attitude l'aidera dans cette intégration (assimilation) qu'il pense avoir atteint(e?).
 
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