salam
Parfois impressionnants, les symptômes d'un arrêt cardiaque ne doivent pas détourner les proches ou témoins d'une victime de l'urgence qu'il y a à réagir. Découvrez les gestes qui sauvent.
URGENCE. Un arrêt cardiaque - ou arrêt cardiorespiratoire - se caractérise par une perte de conscience soudaine avec disparition du pouls, causée par l'incapacité du cœur à propulser le sang vers le cerveau et le reste du corps. Sans traitement, l'arrêt cardiaque peut entraîner la mort en quelques minutes. Le facteur temps est donc le paramètre principal de la prise en charge d'un arrêt cardiaque.
Appeler les secours, masser et défibriller
Ce sont les trois gestes qui sauvent. L'urgence absolue est de composer le 15. Le Samu enverra la première équipe disponible. Il faudra leur spécifier l'état de la victime et les circonstances de l'accident. Il appartient ensuite aux témoins de l'accident cardiaque de pratiquer un massage cardiorespiratoire qui permettra de faire circuler le sang à partir du cœur et dans tout le corps et ainsi de favoriser le transport de l'oxygène vers les organes. On retarde alors le plus possible la détérioration des fonctions vitales et les lésions dans le cerveau.
S'il y a un défibrillateur disponible à proximité il faut l'apporter immédiatement auprès de la victime et ne pas hésiter à s'en servir. Les défibrillateurs automatisés externes (DAE) sont censés être simples d'utilisation. Leur rôle : délivrer un choc électrique pour permettre au cœur de se remettre à battre efficacement. Ces appareils sont fiables à 99,9 %.
Les étapes à suivre
Ci-dessous, l'algorithme établi par la Société française d'anesthésie et de réanimation (SFAR) pour la réanimation cardio-pulmonaire de base. À noter que la durée de l'insufflation est de 1 seconde, le volume insufflé devant être suffisant pour soulever le thorax. L'alternance compression-ventilation est de 30 compressions pour 2 insufflations. Enfin, si plusieurs personnes sont présentes pour aider la victime, il est recommandé d'effectuer un relais toutes les deux minutes.
Lorsque l'arrêt cardiaque est causé par un infarctus du myocarde, trois symptômes avant coureur doivent alerter la victime et/ou ses proches :
une douleur forte et oppressante au milieu de la poitrine (sensation de serrement, d'écrasement) ;
la douleur peut gagner le cou, la mâchoire, les bras ;
essouflement, sueurs et nausées.
http://www.sciencesetavenir.fr/sant...S4915/que-faire-en-cas-d-arret-cardiaque.html
Parfois impressionnants, les symptômes d'un arrêt cardiaque ne doivent pas détourner les proches ou témoins d'une victime de l'urgence qu'il y a à réagir. Découvrez les gestes qui sauvent.
URGENCE. Un arrêt cardiaque - ou arrêt cardiorespiratoire - se caractérise par une perte de conscience soudaine avec disparition du pouls, causée par l'incapacité du cœur à propulser le sang vers le cerveau et le reste du corps. Sans traitement, l'arrêt cardiaque peut entraîner la mort en quelques minutes. Le facteur temps est donc le paramètre principal de la prise en charge d'un arrêt cardiaque.
Appeler les secours, masser et défibriller
Ce sont les trois gestes qui sauvent. L'urgence absolue est de composer le 15. Le Samu enverra la première équipe disponible. Il faudra leur spécifier l'état de la victime et les circonstances de l'accident. Il appartient ensuite aux témoins de l'accident cardiaque de pratiquer un massage cardiorespiratoire qui permettra de faire circuler le sang à partir du cœur et dans tout le corps et ainsi de favoriser le transport de l'oxygène vers les organes. On retarde alors le plus possible la détérioration des fonctions vitales et les lésions dans le cerveau.
S'il y a un défibrillateur disponible à proximité il faut l'apporter immédiatement auprès de la victime et ne pas hésiter à s'en servir. Les défibrillateurs automatisés externes (DAE) sont censés être simples d'utilisation. Leur rôle : délivrer un choc électrique pour permettre au cœur de se remettre à battre efficacement. Ces appareils sont fiables à 99,9 %.
Les étapes à suivre
Ci-dessous, l'algorithme établi par la Société française d'anesthésie et de réanimation (SFAR) pour la réanimation cardio-pulmonaire de base. À noter que la durée de l'insufflation est de 1 seconde, le volume insufflé devant être suffisant pour soulever le thorax. L'alternance compression-ventilation est de 30 compressions pour 2 insufflations. Enfin, si plusieurs personnes sont présentes pour aider la victime, il est recommandé d'effectuer un relais toutes les deux minutes.
Lorsque l'arrêt cardiaque est causé par un infarctus du myocarde, trois symptômes avant coureur doivent alerter la victime et/ou ses proches :
une douleur forte et oppressante au milieu de la poitrine (sensation de serrement, d'écrasement) ;
la douleur peut gagner le cou, la mâchoire, les bras ;
essouflement, sueurs et nausées.
http://www.sciencesetavenir.fr/sant...S4915/que-faire-en-cas-d-arret-cardiaque.html