Ce que le jour doit à la nuit - Fu'ad Aït Aattou, Nora ArnezederAdapté du roman éponyme, best-seller de l'écrivain algérien Yasmina Khadra, le film saga d' Alexandre Arcady revient sur les années sombres de l'Algérie, l'occupation et le douloureux départ des pieds noirs.
Younes a 9 ans lorsque son père, trop pauvre pour l'élever, le confie à son oncle pharmacien marié à une française. Choc des cultures d'abord, il devient alors Jonas, se déplace d'Oran à Rio Salado, village colonial parfait. Intégré ensuite, il sera élevé comme un pied-noir parmi les jeunes dont il deviendra l'ami pour la vie. Il rencontrera également Émilie, celle dont tous tombent amoureux... Mais bientôt, cette jeunesse, ces destins individuels vont croiser la grande vague de l'Histoire.
«Des goûts et des couleurs...» dit l'adage qui célèbre une anarchie des têtes et des avis dépourvue de tout arbitrage, qui se révolte contre l'arbitraire de tout jugement et sape le travail du critique. Ce que le jour doit à la nuitMais déclarons exceptionnellement notre incapacité et laissons triompher le dicton. L'histoire, de Khadra, façon feuilleton romanesque, histoire reprise par Arcady, ne manquera pas d'accabler les exigeants ou les blasés jusqu'à l'agonie. Elle charmera au contraire, ravira les curs simples par les effusions de son sentimentalisme. Mais nous ne trancherons pas. Quant au message, d'amour, d'amitié, de réconciliation entre les communautés, peut-être choquera-t-il certains (il en faut peu). Peut-être satisfera-t-il les autres et laissera-t-il, avec ses fleurs bleues, les derniers abasourdis dans la plus pure indifférence et la plus grande lassitude. Mais nous ne jugerons pas.
http://www.toutlecine.com/cinema/l-...torique-sur-l-algerie-des-annees-30-a-62.html
Younes a 9 ans lorsque son père, trop pauvre pour l'élever, le confie à son oncle pharmacien marié à une française. Choc des cultures d'abord, il devient alors Jonas, se déplace d'Oran à Rio Salado, village colonial parfait. Intégré ensuite, il sera élevé comme un pied-noir parmi les jeunes dont il deviendra l'ami pour la vie. Il rencontrera également Émilie, celle dont tous tombent amoureux... Mais bientôt, cette jeunesse, ces destins individuels vont croiser la grande vague de l'Histoire.
«Des goûts et des couleurs...» dit l'adage qui célèbre une anarchie des têtes et des avis dépourvue de tout arbitrage, qui se révolte contre l'arbitraire de tout jugement et sape le travail du critique. Ce que le jour doit à la nuitMais déclarons exceptionnellement notre incapacité et laissons triompher le dicton. L'histoire, de Khadra, façon feuilleton romanesque, histoire reprise par Arcady, ne manquera pas d'accabler les exigeants ou les blasés jusqu'à l'agonie. Elle charmera au contraire, ravira les curs simples par les effusions de son sentimentalisme. Mais nous ne trancherons pas. Quant au message, d'amour, d'amitié, de réconciliation entre les communautés, peut-être choquera-t-il certains (il en faut peu). Peut-être satisfera-t-il les autres et laissera-t-il, avec ses fleurs bleues, les derniers abasourdis dans la plus pure indifférence et la plus grande lassitude. Mais nous ne jugerons pas.
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