Centrafrique: les exactions présumées des militaires français

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
comment se déroule l'enquête

Le scandale a éclaté publiquement mercredi, par la publication dans le Guardian, d’une enquête accablante sur des exactions de soldats français sur des enfants de Centrafrique.
Mais le gouvernement et le ministère de la Défense étaient au courant depuis près d’un an et le rapport d’un enquêteur suédois de l’ONU, un enquêteur qui a depuis été suspendu pour avoir transmis son rapport aux autorités françaises.

D’après ses investigations, des soldats français de l’opération Sangaris, mais aussi d'autres nationalités selon France Info, auraient monnayé de la nourriture contre des faveurs sexuelles, dans ce pays ravagé par une guerre civile. Les faits se seraient déroulés entre fin 2013 et début 2014.

Treize militaires concernés?

L’ONU a confirmé avoir mené une enquête au printemps 2014. Anders Kompass, le fonctionnaire de l'ONU, a ensuite transmis son document au ministère de la Défense française en juillet 2014, qui a ensuite alerté le parquet de Paris. Une discrète enquête préliminaire, qui est toujours en cours, est alors discrètement ouverte pour viols sur mineurs de moins de 15 ans, selon une source judiciaire.

Ce dernier a reconnu avoir été saisi à cette date «de témoignages d'enfants centrafricains accusant d'agressions sexuelles des militaires français de l'opération Sangaris». L'enquête française est par ailleurs assortie d'une demande d'entraide internationale. Selon le Parisien, treize militaires sont concernés à divers niveaux et six enfants témoignent à charge dans le dossier, dont quatre ayant rapporté avoir été des victimes.

Les enquêteurs français se sont rendus sur place
Etant donné qu’il s’agit de l’armée, un service spécialisé est en charge de l'enquête: la gendarmerie prévôtale, composée de militaires disposant de prérogatives judiciaires et placés sous le contrôle du procureur de la République de Paris. Ces enquêteurs ont déjà effectué un déplacement en Centrafrique, selon une source judiciaire.

L’ONU s’est également expliqué sur la suspension du fonctionnaire suédois qui a révélé le scandale, expliquant qu’il avait divulgué un rapport sans tenir compte des règles internes de l’ONU, notamment en expurgeant le document des noms des victimes et des auteurs présumés.

«Si les faits étaient avérés, il veillera à ce que les sanctions les plus fermes soient prononcées à l'égard des responsables de ce qui serait une atteinte intolérable aux valeurs du soldat», a affirmé le ministère de la Défense.

20 mn

:malade::malade:

mam
 
Dernière édition:
le plus "drole" est que l’enquête judiciaire a commencé en juillet 2014, mais que le procureur de Bangui n'en a eu aucun vent...
Bon certes, la justice centraficaine a été un peu en berne avec les selekà - antibalaka je ne sais plus trop quoi (c'etait pour la rime là ).
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
le plus "drole" est que l’enquête judiciaire a commencé en juillet 2014, mais que le procureur de Bangui n'en a eu aucun vent...
Bon certes, la justice centraficaine a été un peu en berne avec les selekà - antibalaka je ne sais plus trop quoi (c'etait pour la rime là ).

ça vole bas ....................:confused:

mam
 
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