Les résultats des analyses du Centre antipoison du Maroc (CAPM) ont montré que ce henné noir présente un grand danger pour la santé.
Ce produit capillaire de contrebande, dont l'emballage est en chinois, a causé une allergie cutanée grave chez une adolescente de 14 ans, qui l'a mélangé à du henné naturel, pour avoir un tatouage des mains noir qui dure plus longtemps.
L'analyse du laboratoire du CAPM a révélé la présence de paraphényldiamine (PPD), une substance très allergisante interdite dans les produits cosmétiques destinés à être appliqués sur la peau. Les produits capillaires peuvent, par contre, en contenir et leur application sur la peau pourrait donner une réaction allergique parfois grave avec risque de séquelles à type de cicatrices chéloïde.
Le Centre a donc diagnostiqué une dermatite de contact à la PPD chez la jeune fille, et lui a instauré un traitement par les dermocorticoïdes. De plus, après cette allergie à la PPD, il est interdit pour cette adolescente de se réexposer à cette matière allergisante ni à d’autres substances de nature chimique similaire.
En outre, le CAPM a conseillé les consommateurs d’éviter l’application cutanée des produits de contrebande de composition inconnue, notamment les produits capillaires, et de consulter un médecin devant toute réaction cutanée suite à l’utilisation de ce type de produits.
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http://www.medias24.com/MAROC/Quoi-...-anti-poison-Le-henne-noir-est-dangereux.html
Ce produit capillaire de contrebande, dont l'emballage est en chinois, a causé une allergie cutanée grave chez une adolescente de 14 ans, qui l'a mélangé à du henné naturel, pour avoir un tatouage des mains noir qui dure plus longtemps.
L'analyse du laboratoire du CAPM a révélé la présence de paraphényldiamine (PPD), une substance très allergisante interdite dans les produits cosmétiques destinés à être appliqués sur la peau. Les produits capillaires peuvent, par contre, en contenir et leur application sur la peau pourrait donner une réaction allergique parfois grave avec risque de séquelles à type de cicatrices chéloïde.
Le Centre a donc diagnostiqué une dermatite de contact à la PPD chez la jeune fille, et lui a instauré un traitement par les dermocorticoïdes. De plus, après cette allergie à la PPD, il est interdit pour cette adolescente de se réexposer à cette matière allergisante ni à d’autres substances de nature chimique similaire.
En outre, le CAPM a conseillé les consommateurs d’éviter l’application cutanée des produits de contrebande de composition inconnue, notamment les produits capillaires, et de consulter un médecin devant toute réaction cutanée suite à l’utilisation de ce type de produits.
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