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[QUOTE="Jelis, post: 7316051, member: 260067"] Bonne façon de régler le problème lol Partagé entre l'algérie et la tunisie, né et résidant en France mais ayant souvent changé de ville, j'ai un peu la même vision des choses que toi. Le hic c'est que ce sont les gens qui pointent ces identités (familles, Etats, communautés etc) et qui nous somment de choisir ou du moins de nous définir en fonction d'un système de référence unique. Alors si je devais formaliser celui-ci ce serait certainement en tant qu'arabo-berbère européen de culture méditerranéenne que je me présenterai mais à quoi bon? J'aime mes deux familles, tunisiennes et algériennes, je suis affectivement attaché à l'histoire de ces deux pays, passée et présente, leurs destins m'importent, j'ai un passeport tunisien, je n'ai pris la nationalité français qu'à mes 18 ans lorsqu'on m'y a obligé administrativement. Mais comment appeler cela un attachement territorial? Je ne peux pas, au sens stricte du terme, n'y ayant jamais vécu dans la durée et donc développé ces liens structurants. En France mon identité s'est construite dans l'adversité principalement c'est une réalité de l'ordre du constat. Dans la conscience de ce particularisme culturel, dans l'expérience du rejet de l'immigration, donc de la conflictualité, mais aussi dans la découverte et le partage de cette condition: "Je ne suis pas le seul dans ce cas, il y a d'autres immigré(e)s qui vivent la même chose que moi". En France, j'ai aussi fait l'expèrience de la solidarité, c'est-à-dire de l'altruisme, la capacité à s'émouvoir du sort d'autrui, au-delà de son appartenance culturelle, religieuse ou autre, à partir justement de cette stigmatisation de l'immigration, le fait d'être affecté par un rejet particulier te rend enclin à comprendre toutes les situations de rejet ou de marginalisation. Peut-être que si j'avais été fils d'immigré dans un autre pays, j'aurais ce même sentiment donc ça n'est pas, à proprement parler un trait identitaire français que j'ai reçu, mais il y a aussi des pays qui vivent mieux le renouvellement de leur population que d'autres donc... Reste effectivement ce ressenti profond et confus, mélange de nostalgie (de quoi, une identité perdue ou plutôt jamais acquise?), de regrets et d'amertume, qui nous possède lorsqu'on quitte nos pays, et ce à chaque fois qu'on y met les pieds et qui se transforme rapidement en manque viscéral une fois l'ancre jetée dans l'hexagone... [/QUOTE]
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